MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
Article Intervention


Vos compétences sont les atouts de l'Afrique pour son développement socio-sanitaire.
Les questions de santé se dressent avec plus d'acuité encore en Afrique. Les compétences existent à travers le réseau de médecins, pharmaciens, tradipraticiens et scientifiques africains. Il ne tient qu'à nous tous de les fédérer pour les mettre au service du développement socio-sanitaire.




URGENCES
11.01.2014
Congo / RD Congo - Rapatriement des réfugiés de la Likouala
La province de l’Equateur (Nord ouest de la République Démocratique du Congo) a connu une période sombre de son histoire suite aux affrontements intercommunautaires opposant les communautés Enyelle et Munzaya en octobre 2009, des milliers de personnes avaient traversé la rivière Oubangui pour venir se réfugier en République du Congo. Pour échapper à ses affrontements interethniques, 123 000 civils ont fui vers la République du Congo avec une forte concentration dans le département de la Likouala et 20 000 vers la République Centrafricaine.

La situation s’étant améliorée, un pacte de non-agression entre les communautés Enyelle et Munzaya ayant été signé au début de l’année 2012, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a organisé un programme de rapatriement volontaire depuis le Congo Brazzaville du 5 mai 2012 au 31 juin 2013. Médecins d’Afrique, ONG d’appui socio-sanitaire, partenaire opérationnel du HCR en charge du volet médical dans le département de la Likouala, a apporté son appui médical aux opérations de rapatriement volontaire.

Dans le cadre de ce programme de rapatriement, le HCR prévoyait d’aider 49 000 réfugiés pour le retour depuis le Congo en 2012 et 32 000 en 2013. Pour 2013, ce sont au final 26 799 personnes, soit 7214 familles qui ont été rapatriées, les effectifs restants revenant à 10 201 personnes, hormis les nouvelles naissances qui varient entre 15 et 20% de la population restante. En effet, dans chaque convoi se trouvent 15 à 20% de nouvelles naissances, c’est à dire les enfants qui sont nés dans la période de refuge et qui ne sont pas enregistrés parmi les réfugiés initiaux.
photoIntervention