MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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URGENCES
18.12.2022
Dans le cadre de son projet de «Réponse multisectorielle et complémentaire en Santé, Eau, Hygiène et Assainissement en faveurs des personnes vulnérables affectées dans le territoire Nyunzu, zone de santé de Nyunzu dans la province du Tanganyika» lancé en Septembre 2021 avec l’appui du Fonds humanitaire de RD Congo, Médecins d’Afrique vient de réaliser à Nyunzu une campagne de réparation des fistules destinée tout particulièrement aux femmes survivantes de violences basées sur le genre (VBG). L’article ci-dessous vous la présente en détails, et vous pourrez la retrouver avec plus de photos sur notre page facebook.

Depuis septembre 2021, l’organisation Médecins d’Afrique implémente un projet intitulé «Réponse multisectorielle et complémentaire en Santé, Eau, Hygiène et Assainissement en faveurs des personnes vulnérables affectées dans le territoire Nyunzu, zone de santé de Nyunzu dans la province du Tanganyika». Dans une dynamique de continuité bâtie sur les acquis du projet précédant « Réponse multisectorielle en soins de santé primaires, nutrition et EHA en faveur des personnes vulnérables affectées dans le territoire de Nyunzu, zone de santé de Nyunzu » et surtout pour combler un gap observé lors de la campagne de réparation des fistules réalisée au mois de novembre 2021 où 53 victimes ont été prises en charge gratuitement (chirurgie, restauration, kits de dignité, réinsertion) lors de cette campagne. Cependant un grand nombre soit 66 victimes ayant cette pathologie n’ont pu bénéficier de cette prise en charge chirurgicale du fait de la cible fixée à 50 laissant ainsi un gap à couvrir dans cette communauté.

Un plaidoyer de la communauté bénéficiaire et des autorités locales fut lancé à Médecins d’Afrique pour trouver la possibilité d’organiser une nouvelle campagne en vue de soulager la souffrance des femmes meurtries depuis des nombreuses années pour certaines, pour ce faire MDA a sollicité et obtenu auprès du Fonds humanitaire RDC un réaménagement de son projet en cours et intégré une nouvelle campagne de réparation des fistules pour une cible 60 personnes.

Depuis le 02 Août 2022, l’Administrateur du territoire de Nyunzu accompagné de ses services techniques, notamment le bureau central de la zone de santé et le service du Genre, a lancé lors d’une cérémonie le début de la nouvelle campagne de réparation des fistules qui se déroule dans l’Hôpital génèral de Nyunzu pour une durée de 7 jours. Cette dernière a été précédée d’une sensibilisation communautaire à la radio et par les RECO MDA dans les différentes aires de santé ayant permis l’identification des nombreuses victimes touchées par cette pathologie. Ceci a suscité un engouement dès la première journée de la campagne avec 107 femmes enregistrées et dès le début de la matinée du 3 Août, 17 autres ont consulté poussant l’équipe chirurgicale à procéder à un triage de cas afin de donner plus de chance aux victimes des VBG d’être prise en charge en premier, secondairement à celles ayant de autres causes obstétricales et enfin les cas de prolapsus génitaux.

Tout en signalant qu’à seule la journée du 02 Août 2022 l’équipe chirurgicale a beaucoup plus enregistré des cas des fistules uro-génitales, suivis des prolapsus génitaux et enfin au troisième plan les cystocèles, pour cela une équipe composée d’un chirurgien spécialiste de réparation des fistules, deux assistants, d’un anesthésistes venus de la division provinciale de la santé du Tanganyika pour cette campagne avec un second objectif voulu par Médecins d’Afrique celui de renforcer les capacités de l’équipe chirurgicale locale de l’hopital générale de Nyunzu afin que cette dernière puisse être capable de réparer les cas de fistules à la longue au niveau de la zone ainsi pérenniser cette prise en charge par les locaux.

La totalité de la prise en charge des malades est gratuite, leurs restaurations, en plus chacune bénéficie d’un Kit de dignité fait de pagne, sous-vêtements, savons, seaux et petit pot lors du séjour en post opératoires et leurs sorties.

Quelques facteurs en faveur des fistules dans la zone d’intervention L’étiologie obstétricale demeure la grande cause des fistules dans la zone liée surtout aux accouchements communautaires par de sages-femmes traditionnelles, non formées, dans différentes communauté ; en seconde position les fistules liées aux VBG dans ce territoire en proie à un conflit communautaire depuis près d’une dizaine d’années avec un grand nombre de réponses humanitaires ayant permis une baisse de cette incidence. Que fait concrètement MDA en défaveurs du problème des fistules MDA apporte sa contribution dans la lutte contre la survenue des fistules à plusieurs niveaux : (i) amélioration de l’offre de services (construction des centres de santé, équipements avec du matériel de pointe, Formation du personnel/sage femmes/matrones sur les SONU, DMU, Planification familiale et fourniture des médicaments), (ii) Augmentation de l’utilisation de services (gratuité de la CPN, gratuité des accouchements et césarienne), (iii) la sensibilisation de la communauté dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles, la planification familiale par les relais communautaires et assistants sociaux MDA formés et (iv) la prise en charge (le cas échant) des cas VBG, des fistules gratuitement. Tout ceci concourt à une diminution des accouchements dans la communauté en faveur de ceux réalisés par des personnels qualifiés et formés au préalable dans les différentes thématiques de la santé de la reproduction.

Redonner le sourire, Redonner de l’espoir d’une vie meilleure après les affres de la maladie reste le maître objectif que se donne Médecins d’Afrique sous le financement de Fond Humanitaire dans le cadre de cette activité en faveur de la communauté de Nyunzu.

Dr. NGANGA Blaise, Manager du projet Dr LEMBA Elshaddai, administratrice santé MDA Dr BISSOMBOLO Daniel, Représentant MDA RDC
photoIntervention

URGENCES
06.01.2021
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets de prévention et riposte à la Covid-19 (Projet CERF) et de Nutrition (Projet appuyé par UNICEF) dans les District Sanitaires de Kémo et de Kouango-Grimari, la Représentation RCA de l’ONG Médecins d’Afrique (MDA), en collaboration avec le District Sanitaire de Kémo, et avec la participation de la préfet et de toutes les autorités politico-administratives de la préfecture de Kémo, a organisé une cérémonie de lancement de ces projets, le samedi 22 Août 2020, à Sibut.

Nous souhaitons pleine réussite dans leurs missions aux membres des équipes projet, qui rassemblent à la fois des personnes de MDA RCA et des volontaires expatriés de plusieurs autres pays. Ainsi, le projet CERF sera géré par Dr Awal Issa, Point Focal de MDA Niger, et reçoit l’appui de plusieurs médecins de RD Congo et du Cameroun (dont le Représentant de MDA Cameroun, Dr Akono, engagé dans le projet comme spécialiste sur la Covid-19). Quant au projet Nutrition, il sera géré par Mme Mouna Seydou Zataou, issue de MDA Niger, expert nutritionniste.

Plus que jamais, MDA se positionne comme une équipe internationale de Médecins et acteurs de santé au service du développement socio-sanitaire en Afrique !
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
12.09.2020
L’équipe MDA RD Congo mène avec l’appui financier de l’UNICEF et en partenariat avec les autorités sanitaire un projet de réponse rapide à l’épidémie de choléra et autres maladies diarrhéiques dans 3 zones de santé sanctuaires de la province du Sud-Kivu : Fizi, Nundu et Uvira

Ce projet comporte plusieurs axes, avec :
- la sensibilisation dans les foyers sur le choléra, les moyens de l’éviter et les bons réflexes si on a un proche malade.
- la mise en place et la supervision de points de chloration de l’eau
- la prise en charge des malades et l’accompagnement une fois guéris avec un kit de prévention WASH (dispositif portable de lavage des mains, jerrican, savons de toilette et de lessive, aquatabs, gobelet)
- la désinfection des foyers contaminés

En semaine 35, 31 nouveaux cas de choléra avaient été notifiés, heureusement sans décès. La situation semble s’améliorer en semaine 36 dans les zones Sud, même s’il faut rester très vigilant avec le retour de la pluie qui s’annonce déjà. Par contre, d’autres zones de santé non incluses dans le projet initial enregistrent une augmentation des cas de choléra, et il sera peut-être nécessaire d’élargir la zone d’intervention de Médecins d’Afrique.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
12.09.2020
Abraham MADZELA et Maëlys MALICHECQ, élèves de Terminale au lycée Saint Louis Saint Clément de Viry-Châtillon, en Essonne, ont décidé de mener un projet en appui au projet de santé scolaire mené par Médecins d’Afrique au Congo, et plus spécialement à Pointe-Noire.

Dans ce but, ils ont rencontré et convaincu les différentes associations de leur établissement (club UNESCO, ADE) de les soutenir, et ils ont ainsi pu collecter des fonds pour le programme RESASCO à l’occasion d’un bal où ils ont tenu le vestiaire. Ensuite, avec l’accord du chef d’établissement, ils ont lancé un concours entre les 6èmes, du 27 janvier au 5 février 2020, pour collecter des savons, brosses à dents et dentifrice. Ce concours a extrêmement bien fonctionné et ce soir, ils sont venus tout apporter au bureau français de Médecins d’Afrique.

Nous les félicitons de leur initiative et de leur motivation, qui a été communicative et leur a permis de mener à bien ce projet !
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
12.09.2020
Pendant la première quinzaine de Juillet, le projet de lutte contre la malnutrition chronique dans les Zones de Santé de Bunyakiri et Minova (territoire de Kalehe, Province du Sud Kivu) mis en œuvre par Médecins d’Afrique RD Congo avec l’appui financier de l’UNICEF s’est poursuivi, avec comme points saillants :

- La poursuite des missions conjointes de suivi de la mise en œuvre des activités du Programme (BCZS-Partenaires) dans les Aires de Santé ;
- L’appui technique à la mise en œuvre des activités programmatiques des Formations sanitaires (Consultations pré-scolaires et pré-natales, Counseling, gestion des intrants et archivage des données…) et des Structures de participation communautaires (CAC, OBC, RECO, CODESA…) ;
- La mise en œuvre du processus de certification des Villages NAC 4 étoiles à Bunyakiri et Minova ;
- La participation aux réunions de revues mensuelles des données dans les Zones de Santé.
photoIntervention

SANTE/VIH
12.09.2020
La MJC Aimé Césaire de Viry-Châtillon a été l’hôte mercredi 09/09 de la réunion de rentrée des mamans-relais du projet « Bien dans sa peau, bien dans sa tête ». Ce projet, mené avec l’appui des MJC et Maisons de Quartier de Savigny-sur-Orge, de Viry-Châtillon, du Conseil départemental de l’Essonne, de la Politique de la Ville et de la Fondation Emmaüs Habitat a permis l’année dernière de former 16 mamans-relais, qui ont animé des ateliers santé pour les femmes de leur quartier.

Des mamans-relais déjà expérimentées et de nouvelles mamans-relais potentielles se sont réunies à l’invitation de la MJC Aimé Césaire et de Médecins d’Afrique. La réunion a été animée par Fatiha Adrar, référente famille de la MJC et Dr Jean Théophile Banzouzi, Directeur exécutif de Médecins d’Afrique, avec la participation des mamans-relais présentes. Il s’agissait de présenter le projet aux nouvelles candidates, de répondre à leurs questions et de proposer un planning pour le recyclage des mamans-relais expérimentées et la formation des nouvelles.

Rendez-vous est pris pour mercredi prochain (16/09) de 15h30 à 17h30, au même endroit. Si vous habitez Viry-Châtillon ou Savigny-sur-Orge et que l’idée de vous former pour transmettre ensuite autour de vous les bonnes pratiques d’hygiène et de santé, vous êtes les bienvenues ! Pour plus d’informations, vous pouvez nous écrire (medecins_afrique@yahoo.fr) ou nous téléphoner (01 69 21 75 04)
photoIntervention

URGENCES
05.04.2020
Beaucoup de rumeurs et de polémiques entourent le travail des chercheurs concernant la riposte au Covid-19, que ce soit par des traitements ou des vaccins. Or, pour savoir ce que recouvre vraiment un essai clinique et être sûr qu’il est mené dans le respect de toutes les règles d’éthique, le mieux est encore d’avoir contribué à le concevoir et à le mettre en œuvre. En effet, les chercheurs qui ont mis au point un essai clinique doivent rédiger un protocole soumis à la validation du comité national d’éthique avant le début de l’essai. Il faut donc que les chercheurs et médecins africains eux-mêmes s’emparent du dossier et ne s’exclut pas en externalisant les responsabilités !

Selon Nathalie Strub-Wourgaft, Directrice de l’unité des maladies tropicales négligées au Drugs for Neglected Diseases Initiative (DNDI), une organisation de recherche indépendante basée à Genève et l’une des initiatrices du projet de Coalition pour la recherche clinique sur le Covid-19, « le problème actuellement n’est pas la mise en place d’essais cliniques concernant le Covid-19 en Afrique, mais bien leur absence... »

A part les essais prévus au Burkina Faso et au Sénégal concernant la chloroquine et l’apivérine, l’Afrique est actuellement peu intégrée dans les stratégies de recherche mondiales sur plusieurs domaines y compris le Covid-19. Or, s’agissant de la santé, l’Afrique dispose d’une véritable richesse en termes de plantes médicinales. Plus de 1000 plantes à propriétés antivirales reconnues ont déjà été recensées au CERMA (Centre d’études et de recherches Médecins d’Afrique). Beaucoup ont été testées in vitro, mais trop peu d’essais cliniques qui auraient dû valider leur utilisation en tant que phytomédicaments ont été menés. C’est l’occasion de faire le plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour accélérer la recherche, quitte à simplifier les procédures administratives, dès lors que l’innocuité des médicaments testés a été validée (DL50 et toxicité sub-chronique).

Cette crise nous apprend qu’il faut de plus en plus des initiatives locales pour faire progresser la santé en Afrique, avec des équipes autonomes, afin de rétablir la relation de confiance entre les patients et l’offre de vaccins et de médicaments. Trop souvent ces initiatives de recherche fondamentale et appliquées ont été bloquées par le manque de ressources, de soutien des institutions nationales et internationales, la mystification des technologies, le manque de promotion des technologies adaptées aux réalités africaines, etc. La crise actuelle montre que nous n’avons pas pu encore réussi à faire émerger des solutions endogènes suffisantes. Or, il ne faut plus se laisser bloquer par le manque de moyens et toutes ces contraintes. L’Afrique doit libérer son potentiel en mettant en oeuvre une stratégie des « petits pas » pour consolider, au fur et à mesure, des résultats basés sur les preuves pour faire aboutir des solutions thérapeutiques endogènes et discuter d’égal à égal avec les confrères des laboratoires du Nord et d’Asie. Des nombreuses initiatives locales existent déjà, il faut communiquer autour d’elle et avancer dans la fédération de ces initiatives pour harmoniser les protocoles, mutualiser les moyens et générer l’émulation créatrice entre les chercheurs. Communiquer sur les initiatives positives qui marchent de cette Afrique qui bouge est une forme de thérapie de choc pour réarmer mentalement et psychologiquement la jeunesse africaine pour libérer son potentiel infini. Tout est possible, tout est devant, l’Afrique peut rompre la chaîne de la fatalité. Le monde à besoin d’Afrique, car l’humanité est une et indivisible. Cap vers la science, cap vers la connaissance, cap vers la mutualisation des moyens et l’Afrique avancera.

Dr Jean Théophile BANZOUZI,
Directeur Exécutif de Médecins d’Afrique
Directeur de Recherches au CERMA de Médecins d’Afrique
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
12.02.2020
Le financement basé sur la performance (FBP) fait partie du paquet d’interventions de la réforme sur le financement du secteur de la santé. Le principal objectif du projet est d’améliorer la couverture et la qualité des services de santé maternelle et infantile dans des domaines ciblés grâce au FBP. Pour cela, les établissements de santé contractualisés reçoivent des paiements de rendement selon des indicateurs définis de quantité et de qualité. A ce jour, l’approche FBP a été mise en œuvre dans toutes les ex-provinces de RD Congo : Kasaï Occidental, du Kasaï Oriental, du Nord Kivu, Orientale, du Sud Kivu, du Bas Congo, du Bandundu, du Maniema, de l’Equateur, du Katanga et à Kinshasa (Ministère de la Santé de RD Congo, 2017).

Le Projet de renforcement des systèmes de santé pour une meilleure santé maternelle et infantile (PDSS) est actuellement mis en œuvre dans 11 provinces de la République démocratique du Congo. Pour ce projet, il était prévu de réaliser trois types d’évaluation : Enquête de base, Enquête à mi-parcours, Enquête finale. Médecins d’Afrique, après un processus compétitif, a été sélectionné pour réaliser d’abord l’enquête de base en 2015-2016 puis maintenant l’enquête finale de février à juin 2020. Le but de cette évaluation d’impact prospective et rigoureuse est d’évaluer l’effet du FBP sur l’utilisation des services de santé, la qualité des soins et les résultats en matière de santé. L’objectif de l’étude est de déterminer des indicateurs de santé pour 58 zones sanitaires dans les districts sanitaires provinciaux de Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Haut-Katanga, Haut Lomami et Lualaba, à partir d’une enquête auprès de : 8 490 ménages avec au moins une femme ayant eu un enfant au cours des 2 années précédant l’enquête, 80 agents de santé communautaire, 408 établissements de santé, dont 58 hôpitaux et 350 centres de santé.

Pour conduire cette étude Médecins d’Afrique a lancé un recrutement de 18 candidats médecins à la formation sur 510 dossiers reçus. La formation de 12 jours a commencé le mardi 4 février 2020 assurée par l’équipe de coordination : Dr Jean Théophile BANZOUZI (Chef de projet), Dr Davy LOUVOUEZO (Coordinateur terrain), Siffrein KOUETOLO (Data Manager), Dr Yaneeck KALONDJI (Coordinateur terrain adjoint) sous le regard des investigateurs principaux de la Banque Mondiale avec Gil SHAPIRA, Pr Gunther FINK, Dr Stéphane et Salomé DROUARD

Après avoir présenté l’agenda de la formation, les règles de formation, le module sur le protocole de recherche, les superviseurs présélectionnés ont été divisés en deux groupes à savoir le groupe FOSA (Formations sanitaires) et le groupe ménages. Les superviseurs ont été formés sur plusieurs modules (plus de 25 modules) selon les groupes d’affectation.

Les formations ont été programmées en trois parties :
- Partie théorique (5 jours) : afin de donner à tous les bases de l’enquête, la compréhension du questionnaire et aussi des méthodes et techniques utiles pour une mise en œuvre réussie.
- Partie pratique (4 jours) : après révision des questionnaires (12), ceux-ci ont été programmés sur tablette et le travail dans cette phase pratique consiste à initier les superviseurs à la manipulation et maîtrise du questionnaire électronique. Cette phase est ponctuée de nombreux exercices pratiques et de simulation. La prise des mesures anthropométriques a été également rappelée aux superviseurs ménages ainsi que les outils de dénombrement. Les superviseurs ont également été instruits sur les outils de contrôle/vérification ainsi que les outils de reporting.
- Partie terrain : elle se déroulera en deux parties, à savoir le pré-test et l’enquête pilote. Cette dernière sera réalisée dans un quartier de Kinshasa avec les tablettes dans des formations sanitaires et ménages sélectionnées. Ces résultats seront directement logés dans le serveur pour évaluer le niveau de performance des candidats. Toutes les incohérences seront corrigées et les données analysées. La programmation des questionnaires sera alors révisée en conséquence.

A l’issue de tout le processus de formation, 12 superviseurs seront définitivement retenus pour être déployés dans les provinces cibles du projet. 6 réservistes seront sur la liste d’attente et seront rappelés en cas de désistement des premiers. Ces superviseurs co-participeront à leur tour à la formation des équipes dont ils auront la charge.

Nous souhaitons à l’équipe de coordination de MDA, aux investigateurs de la Banque Mondiale et surtout aux candidats superviseurs beaucoup de courage pour la conduite de cette formation capitale pour une collecte des données de qualité.
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
26.01.2020
Médecins d’Afrique (MDA) a construit un centre de santé dans la quartier Km4 de Pointe Noire au Congo. Dans sa volonté d’apporter des solutions concrètes dans la réduction des maladies hydriques, un forage a été construit, co-géré par la communauté via le comité local de gestion de l’eau (CLGE). Un comité d’hygiène a été également mis en place pour aider à assainir le milieu. Pour aller plus loin, MDA souhaite connaître les évolutions des connaissances et de pratiques concernant l’eau, l’hygiène et l’assainissement (WASH en anglais) depuis l’installation de l’ensemble de ces infrastructures.

Une enquête CAP était indispensable pour évaluer le niveau de connaissance et de pratiques sur l’eau, l’hygiène et assainissement auprès des ménages. Des étudiants français de l’école française l’EA/Tecomah sont venus à Pointe Noire pour réaliser avec MDA Congo cette enquête ainsi que l’analyse microbiologique et physico-chimiques de l’eau utilisée par les habitants du quartiers pour les différents besoins du ménage.

Un groupe de 10 personnes a été mobilisé pour constituer une équipe d’enquêteurs en lien avec les étudiants de l’EA/Tecomah. Après une semaine de préparation du protocole et des outils de l’enquête, la phase de terrain a été lancée le 25 janvier 2020. Elle a débuté par des réunions avec les autorités locales et les associations du quartier, puis par la formation des enquêteurs, avec la participation des étudiants, du Directeur Exécutif de MDA, Dr Jean Théophile Banzouzi, du chef de base MDA Pointe Noire, Dr Steve Malanda, de la Coordonnatrice de terrain de l’enquête, Mme Bénédicte Nganga et du Data manager de MDA, M. Siffrein Kouetolo . La formation a porté sur les aspects théoriques, techniques et pratiques de l’enquête, qui sera réalisée sur tablettes, les données étant envoyées directement sur serveur. Cette formation dense avait pour objectif de bien préparer les enquêteurs et de s’assurer de la qualité des données qui seront obtenues.
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
12.07.2018
L’objectif des cliniques mobiles est de contribuer à la prise en charge de qualité de la malnutrition aiguë modérée en stratégie avancée dans les sites choisis des IDPs et population hôte dans les zones de santé de Moba et Kalemie en vue d’augmenter les admissions et réduire la prévalence de la malnutrition aiguë auprès des enfants de moins de 5 ans. Pour cela, Médecins d’Afrique RD Congo a organisé des dépistages actifs des cas de malnutrition aiguë sévère (MAS) dans la communauté par les équipes de la Clinique Mobile, a organisé l’approvisionnement de six UNTA en intrants nutritionnels.

Ces cliniques mobiles, menées de Février à Mars 2018, devaient couvrir 6 aires de santé de la province du Tanganyika, dont 3 pour Kalemie (AS Kataki, AS Bwanakutchia et AS Kankomba) et 3 pour Moba (AS Pepa Kilunga, AS Kasenga et AS Mutambala). Avant le démarrage de la campagne de clinique mobile, un briefing a été effectué pour les agents sur le dépistage actif, le suivi de cas à domicile, la référence et les actions promotionnelles (ANJE) Il s’agissait de faire une mise à jour sur les notions de dépistage des enfants malnutris puis une mise en commun des stratégies à appliquer pour un dépistage optimum des enfants. La formation a été initié pour les équipes MDA (chef de projet et superviseurs), 6 Infirmiers Titulaires des AS ciblées pour l’activité, 30 agents communautaires et 2 infirmiers superviseurs des zones de santé.

Dans chaque zone de santé, pour assurer une meilleure prise en charge, la stratégie a été d’augmenter les stocks disponibles dans les UNTA pour permettre la prise en charge de l’afflux des enfants issus du dépistage massif et prévoir la suite de la prise en charge des enfants admis au programme après la fin du projet. Au total, la stratégie des cliniques mobiles a permis la prise en charge de 1750 enfants de 6 à 59 mois dans 15 aires de santé au total, donc 9 de plus que ce qui était initialement attendu.
photoIntervention

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