MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
31.12.2012
Le samedi 17 décembre 2012 a eu lieu l’inauguration des ouvrages d’eau de Voungouta (micro-sources naturelles aménagées « modèle MDA » avec chambres de filtration et bassin de rétention, canalisations d’adduction d’eau et borne-fontaine) en présence du Sous-Préfet de Louingui, du Député suppléant de la localité, du Commissaire du District de Louingui, du Chef du village Voungouta, M. Mowa et des responsables de Médecins d’Afrique (le Secrétaire Général, le Coordonnateur Europe, qui a suivi le projet depuis son lancement, et le Représentant Congo).

Les 55 autres chefs de village du District de Louingui étaient également présents sans oublier tous les habitants du village, plusieurs membres de l’équipe MDA Congo et des représentants des scouts du Congo, qui ont appuyé le projet depuis l’été 2010. Voungouta a maintenant de l’eau potable ! Cette inauguration a eu lieu évidemment à Voungouta dans le district de Louingui du département du Pool au Congo.

A cette occasion des protocoles d’accords ont été signés entre MDA et les 56 chefs des villages de Louingui sur les questions d’eau et approuvés par le Sous-Préfet du district, ce qui permettra à MDA de pouvoir reproduire le modèle Voungouta dans les autres villages.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
17.12.2012
L’explosion du dépôt d’armement de la caserne du régiment blindé de Mpila à Brazzaville le 4 mars 2012 a causé plus de 200 morts, 2500 blessés et plus de 25000 personnes déplacées internes.
Ils ont été accueillis dans des sites ouverts par le gouvernement. Parmi les cinq sites fonctionnels actuellement, trois disposent de postes de santé qui prennent en charge les soins de santé primaire. Les cas de complication sont référés vers les hôpitaux de référence. Au cours d’une évaluation multisectorielle, 225 femmes enceintes visibles, 86 femmes allaitantes ont été identifiées.
Afin d’offrir aux populations déplacées le service complet de santé de la reproduction y compris les soins obstétricaux et néonataux d’urgence, Médecins d’Afrique a bénéficié d’un appui financier de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population).

Former les agents de santé en santé de la reproduction
Les connaissances du personnel intervenant dans les postes de santé des sites des déplacés et dans les hôpitaux de référence en matière de santé de la reproduction nécessitent d’être renforcées. Aussi, 23 sages femmes et 16 infirmiers/infirmières ont été recyclés en santé de la reproduction notamment la planification familiale, la consultation pré-natale, les soins obstétricaux et néonataux d’urgence, la vaccination.
Les hôpitaux de référence ont également été dotés en kits de santé de la reproduction, en équipement de maternité et de soins obstétricaux d’urgence afin de faciliter la réalisation des accouchements et de prendre en charge des complications d’accouchements.
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Sensibiliser sur le VIH la population déplacée
Après avoir été briefés sur les aspects fondamentaux liés à l’infection à VIH, et sur les techniques de communication pour le changement de comportement, 10 animateurs mènent des séances de sensibilisations sur le VIH/SIDA auprès des populations des sites des déplacés.

Ces séances sont couplées à la distribution de préservatifs. Leur participation est volontaire et gratuite. Ces séances organisées hebdomadairement jouent un véritable rôle dans le changement de comportement de la population.
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
28.11.2012
On November 14th, the team of Medecins d’Afrique (Doctors of Africa) Kenya carried out a sensitization on drug and alcohol abuse at Kibera Kids Youth Organization Center Hall, in the slums of Kibera. 30 members attended the sensitization and paid keen attention. The interactive question/answser session at the end of the visit was very interesting. Most of the participants left contact details so we could stay in touch afterwards. The MDA Team to the site as usual included Josue Tchishibandji (Country Rep), Lea Bansimba (HR), Paul Mburu (Field Coordinator) & Salome (Volunteer).

Kibera slums is well renowned all over the world as the biggest slum in sub Saharan Africa, home to around 1,000,000 inhabitants within a region of less than 5sq Miles. This population faces severe social, political, cultural and economic challenges. The HIV record in Kibera is higher than any other area in Kenya, while the poverty index is among the highest in the world. Food and Nutrition deprivations are common factors in the region, with the majority of households barely able to afford one meal a day; a balanced diet notwithstanding. Due to the many factors and lifestyle influences, alcohol and drug abuse is a normal way of life, as the community attempts to rub away the harsh realities facing them. Indeed, the very place where we carried out our campaign was surrounded by many idle youths smoking marijuana, and the air was filled with the smell thereof!

As it is with our Sensitization and Mentorship campaign, we got contacts to the director of the Kibera Kids Youth Group through one of our team members who worked as a volunteer with the Ministry of Gender and Social Development in Kibera. The director was tasked with the responsibility of mobilizing youth around the community and inform them of Medecins D’Afrique aims and objectives. The turnout was good, and we were able to speak to over 30 members, who paid keen attention to the presentation and at the end of the session, we had an interactive question/ answer session. We intend to widen our outreach to this vast area so as to cover more of this very vulnerable target group.
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
24.11.2012
Le projet « Mamans-Relais » initié par Médecins d’Afrique avec l’appui financier de l’UNICEF Congo et de la Région Aquitaine a pour but de permettre la sensibilisation de 1500 mères de Brazzaville grâce à 30 mamans-relais formées aux bonnes pratiques sanitaires et nutritionnelles et aux gestes qui sauvent. Ce programme s’inscrit dans 4 des Objectifs du Millénaire pour le Développement :
(i) Objectif 3 : promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ;
(ii) Objectif 4 : réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans ;
(iii) Objectif 5 : améliorer la santé maternelle ;
(iv) Objectif 6 : combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies.


Les mamans-relais ont été formées en septembre 2012, sur les thèmes suivants : VIH/SIDA, Education nutritionnelle (bonne pratiques culinaires et carré alimentaire), Hygiène et assainissement du milieu, Maternité sans risque et Allaitement maternel exclusif (gestes qui sauvent), planning familial, prise en charge à domicile des maladies de l’enfant, utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide (MII), Allaitement maternel exclusif, potabilisation de l’eau, respect du carré alimentaire, hygiène du milieu, paludisme, comment et avec quoi enrichir une bouillie. Elles ont également reçu une formation sur les techniques de formation des adultes et sur la conduite de focus-groups.

Elles ont débuté leurs activités par des pré-sensibilisations du 20 au 21 septembre et du 8 au 22 octobre 2012 : des réunions-tests avec quelques mères de leurs connaissances, en présence d’un facilitateur de Médecins d’Afrique, afin de les aider à bien cadrer leurs futures réunions de sensibilisation. Cette pré-sensibilisation s’est déroulée dans tous les arrondissements de Brazzaville et chaque séance-test a été programmée tenant compte de la disponibilité de l’espace et des participants regroupés soit chez une maman-relais volontaire (Moungali, Djiri, Ouenzé, Talangai, Bacongo), soit au CSI (Nganga-Lingolo), soit au siège d’un regroupement de femmes (Poto-Poto), soit au domicile du chef du quartier (Mfilou). Chaque séance de pré-sensibilisation a regroupé toutes les mamans-relais formées de l’arrondissement concerné et les autres mamans préalablement identifiées dans le secteur. Chaque séance de pré-sensibilisation a été supervisée par une équipe de Médecins d’Afrique composée de deux femmes ayant mission d’apprécier la tenue des séances et le remplissage des outils de gestion de l’activité.

Une première réunion de débriefing s’est tenue le 23 Novembre 2012 au siège de Médecins d’Afrique. 28 Mamans-Relais sur les 31 formées ont pu être présentes. Les autres seront reçues plus tard pour recevoir les mêmes informations que leurs collègues.

Points abordés :
1 – Revue et lecture du livret des mamans relais élaborés pour elles;
2 – Organisation pratique des sensibilisations dans leurs arrondissement/quartiers respectifs (nombres, fréquences, messages à donner …) ;
3 – programmation de la prochaine mensuelle de débriefing.

Décisions prises :
1 – Au moins deux à trois thématiques devront être abordés à chaque séance de formation par les mamans-relais;
2 – Au moins une séances sur deux devra être supervisée;
3 – Les réunions de débriefing se tiendront une fois par mois, au siège de Médecins d’Afrique.
photoIntervention

SANTE/VIH
08.11.2012
La Représentation Gabon de Médecins d’Afrique souhaite mettre en place un programme pilote de santé scolaire à Libreville puis l’étendre dans d’autres localités. Ce projet s’inspire des observations faites sur le terrain. La plupart des structures scolaires gabonaises n’ont pas de programme de santé scolaire. Or Médecins d’Afrique, dès 1995, a pu expérimenter un programme de Redynamisation de la Santé Scolaire (RESASCO) au Congo Brazzaville, puis Kinshasa, qui a bénéficié depuis son lancement à plus de 150 000 enfants. Cette expertise peut maintenant être mise au service de la santé gabonaise.

Une fiche d’enquête semi-dirigée d’une douzaine de questions a été élaborée. Afin de mesurer leur degré de collaboration, chaque structure scolaire devait viser la fiche en y apposant son tampon et la signature du directeur. Pour un départ, notre objectif était d’atteindre 2500 enfants scolarisés de 3 à 12 ans, avec autant de filles que de garçons. Une enquêtrice, Mlle Ginette NGANMENI a eu la charge de réaliser ce travail. Elle a contacté 20 structures scolaires situées principalement dans les quartiers périphériques de Libreville et sélectionné pour l’enquête les 10 premières ayant répondu.

Résultats :
Programme de santé scolaire – Huit écoles sur dix n’ont jamais eu ni envisagé d’avoir un programme de santé scolaire. Une a déclaré y avoir renoncé pour des questions de modalité d’adhésion aux mutuelles et l’autre dit en avoir un, mais n’a pas pu nous décrire ce qu’il contenait. En conclusion, il y a un réel besoin, que d’ailleurs les directeurs des écoles ont exprimé unanimement.
Association de parents d’élèves – Quatre écoles disent disposer d’une association de parents d’élèves, mais aucune n’a de bureau exécutif fonctionnel. Soit il n’existe pas, soit il a été dissout. Le projet de santé scolaire pourrait être une occasion de redynamiser ces associations, en les impliquant.
Situation sanitaire et nutritionnelle- Toutes les écoles déclarent avoir chaque mois en moyenne 4 cas d’urgences sanitaires pour leurs élèves. Leur premier recours est d’appeler les parents (64 %), seules 3 écoles disposent d’une boîte à pharmacie et peuvent apporter des premiers soins (27%), faits par un non professionnel. Une école a mentionné un référencement vers l’hôpital le plus proche. Il n’y a pas de cahiers de santé, et une seule école déclare avoir bénéficié en 2010 d’une sensibilisation aux gestes qui sauvent. Toutes les écoles sont donc en attente d’un programme de santé scolaire et voudraient qu’il démarre vite. La majorité des écoles disposes de points d’eau (8/10), de cantines (8/10) et de toilettes (10/10), par contre, les observations de terrain montrent que ces installations sont rudimentaires. Concernant les repas, dans l’une des cantines au moins, ce sont les élèves qui doivent apporter leur repas.
Conditions d’une bonne implémentation de la RESASCO – L’implication des parents d’élèves est la condition essentielle relevée par les écoles, suivie de la cotisation. En effet, un montant trop élevé dissuaderait les parents de s’impliquer. Le montant psychologique, d’après les réponses données, est de 5000 FCFA/an, soit 1$/mois, ce qui est réellement accessible à la grande majorité des familles. Le sérieux de l’action et la régularité dans le suivi sont les autres conditions, avec l’implication des enseignants.

Conclusion :
· Attente forte de la part des écoles pour l’implémentation du projet
· Nécessité d’impliquer les parents d’élèves et les enseignants, avec une cotisation ne dépassant pas le montant psychologique de 1$/mois
· Ecoles échaudées par des programmes sans suite, n’acceptant de s’engager que sur la base de projets dans la durée, avec un suivi des élèves
· Equipements sanitaires (toilettes, points d’eau) présents mais à améliorer, surtout dans leur entretien.
MDA Gabon dispose des ressources techniques (médecins, sage-femmes, psychologues) pour implémenter un programme pilote de santé scolaire dans les 10 écoles, soit 2500 élèves
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
24.10.2012
Depuis 2008 le monde entier, sous le label de l’Organisation Mondiale de la Santé, célèbre la journée mondiale du lavage des mains qui compte parmi les techniques retenues dans la lutte contre les maladies hydriques et des mains sales. Cette est aussi une des préoccupations du projet WASH Pooled Fund en cours d’exécution par Médecins d’Afrique dans la province du Bas-Congo. Par ailleurs, il sied d’affirmer sans ambages que l’axe « sensibilisation sociale » du projet sus cité est mise en évidence lorsqu’on s’engage à célébrer une telle journée.

Le 15 octobre 2012 est la cinquième des célébrations de la journée mondiale du lavage des mains, journée dont le thème international est celui d’ « aider plus d’enfants à arriver à leur cinquième anniversaire». Cette journée ayant pour destinataires essentiels les enfants, l’école nous a semblé le milieu idéal pour un événement de telle envergure.

Tous ces précédents énoncés constituent nettement ce leitmotiv qui a animé la mission WASH MDA/Bas-Congo pour pouvoir, en partenariat avec la Mairie de la Ville de Matadi, rejoindre les élèves du Complexe TUZOLANA (comprenant l’Institut Belvédère, l’E.P. I TUZOLANA et l’E.P. III TUZOLANA) avec plus de 3.000 élèves, afin de les aider à arriver à leur cinquième anniversaire. La journée au sein de leurs institutions a été marquée par des activités liées au lavage des mains notamment les scénettes et les poèmes, ces derniers étant sanctionnés par des prix remis aux élèves lauréats.

Plusieurs moments mémorables retracent en toute couleur cette journée. Il s’agit notamment de la présence remarquable de la plupart de nos partenaires, de différents mots prononcés tour à tour par le Préfet de l’Institut Belvédère, le Chef de Mission MDA/Bas-Congo ainsi que Monsieur le Maire de la Ville de Matadi. Les élèves des trois écoles réunies, ont présenté des scénettes, chants et poèmes. Il revient à signaler aussi la démonstration magistrale du lavage des mains par quelques autorités présentes avant la remise des prix aux élèves lauréats ainsi qu’à leurs écoles. Par la suite, la mission MDA/Bas-Congo est allée aussi remettre des cadeaux aux Espaces Communautaires d’Eveil en compagnie du Maire de la Ville de Matadi ainsi que du Médecin Chef de District Sanitaire de la ville de Matadi.
photoIntervention

SANTE/VIH
19.09.2012
Médecins d’Afrique vient de lancer au Congo Brazzaville son projet de mise en place d’un réseau de mamans-relais, cofinancé par MDA, l’UNICEF Congo et la Région Aquitaine en France.

Plusieurs étapes jalonnent ce projet :

1- Sélection des Mamans-Relais Trois mamans-relais ont été retenue pour chaque arrondissement de Brazzaville

2- Préparation des outils de gestion et de mise en oeuvre

3- Formation des Mamans-Relais, impliquant Médecins d’Afrique Aquitaine, Coordination Europe et Congo Huit formateurs sont intervenus pour dispenser douze modules de formation pendant 4 jours : 1- Education nutritionnelle, 2- La vaccination, 3- Hygiène et assainissement du milieu, 4- Paludisme , 5- Prise en charge à domiciles des maladies de l’enfant, 6- Planning familial, 7- VIH/SIDA, 8- Maternité sans risques, 9- Croissance, développement et éducation des enfants, 10- Economie familiale, 11- Education des adultes, 12- Focus group Cette formation s’est terminée par la remise du diplôme et du gilet de Mamans-Relais et une photo de famille a été faite à cette occasion.

4- Pré-sensibilisations dans chaque quartier Un groupe de 11 personnes sera constitué par quartier, comprenant 3 mamans-relais, 2 formatrices, un superviseur terrain et 6 personnes invitées par les mamans-relais, afin de valider la partie pratique de la formation.

5- Sensibilisation des mères aux bonnes pratiques sanitaires et nutritionnelles sur 1 an Chaque maman-relais recevra alors le kit de sensibilisation des mamans-relais, constitué des modules de formation, des boîtes à images pour leurs sensibilisations et des outils de reporting et de mise en oeuvre. Elle est responsable de la sensibilisation de 100 autres mamans dans son entourage. Cette sensibilisation se fera avec une fréquence de 4h toutes les 2 semaines.

Afin de pérenniser le projet en assurant plus de stabilité aux Mamans-Relais, des formations professionnalisantes seront proposées (couture, cuisine, savonnerie) à celles qui n’ont pas encore de métiers. Ces formations doivent commencer en Novembre 2012.
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
28.08.2012
Durant l’été 2010, la première des deux sources du village de Voungouta (Congo) a été aménagée, grâce à la mobilisation de nombreux partenaires aux côtés de Médecins d’Afrique : Mairie de Savigny, CG91, Région Ile de France, Scouts de France et du Congo, école Tecomah. Les mêmes partenaires se sont mobilisés de nouveau cet été 2012 pour aménager la deuxième source du village et débuter la mise en place du réseau d’adduction d’eau potable depuis les sources jusqu’au village, distant de 3 km.

Après des difficultés techniques début Août pour arriver au village avec le camion (il a fallu le désembourber et le dépanner), les travaux ont pu commencer et les micro-sources qui alimentent la deuxième source du village sont en cours de captation : 5 chambres de captation sur 7 sont déjà finalisées et le bassin de rétention qui collectera leur eau est prêt.

Pour finaliser le réseau d’adduction d’eau et mettre en place un château d’eau qui permettra la distribution de l’eau dans tous les hameaux de Voungouta, nous avons encore besoin de votre soutien. Ainsi, une SOIREE DE GALA AU BENEFICE DE VOUNGOUTA se prépare activement pour le samedi 20 Octobre, au COSOM de Savigny sur Orge, à partir de 19h. Pour tous nos lecteurs d’Ile de France ou de régions limitrophes, retenez la date dans vos agendas ! Au programme : dîner dansant, contes africains, musique, défilé de mode… Vous pouvez dès maintenant télécharger l’invitation sur notre site internet : www.medecins-afrique.org, dans la rubrique « communiqués » ou l’obtenir par mail : medecins_afrique@yahoo.fr
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NUTRITION ALIMENTATION
12.08.2012
La situation sécuritaire à l’Est de la RDC reste dominée par des conflits armés récurrents depuis Avril 2012. Les Territoires de Masisi, Walikale et Rutshuru restent touchés par les affrontements entre les mutins du mouvement M23 et les FARDCs. Les résultats de la récente évaluation inter agence en sécurité alimentaire relevait une prévalence de 15,2% de MAG et 5,3% de MAS (screening nutritionnel réalisé fin juillet 2012), avec comme facteur aggravant : la présence des déplacés de guerre, les maladies affectant les cultures et les épidémies…
La zone compte 23 aires de santé et sans appui dans la prise en charge des cas de la malnutrition aiguë depuis bientôt deux ans, elle ne bénéficie plus d’appui logistique et de la motivation des personnels et des relais communautaires, ce qui a comme conséquence le non dépistage à temps des cas qui conduit à l’aggravation de la situation nutritionnelle dont la prise en charge au niveau de l’hôpital devient difficile. L’UNTI n’est pas systématiquement dotée en kits de médicaments essentiels. La zone de santé est approvisionnée en intrants pour a prise en charge des cas de malnutrition aiguë sévère par le PRONANUT.
Préoccupé par cette situation, Médecins d’Afrique, étant déjà présent dans le territoire (Masisi) dans le domaine de la santé et nantie d’une expérience dans la prise en charge nutritionnelle, afin d’anticiper une éventuelle intervention, il a été important de réaliser cette évaluation rapide de la situation en commun accord avec le PRONANUT et partager les résultats avec le cluster Nutrition, le PRONANUT, le PAM et le reste de la communauté humanitaire. L’équipe de la mission était composée de quatre personnes dont 3 agents de Médecins d’Afrique et une personne pour le PRONANUT.

OBJECTIFS

Objectif général de la mission : évaluer rapidement les problèmes liés à la prise en charge nutritionnelle dans l’UNTI, UNTA et UNS dans la zone de santé de Kirotshé.
Objectifs spécifiques :
- Rencontrer les autorités politico-administratives de Kirotshé ;
- Rencontrer les membres de l’équipe cadre de la Zone de Santé de Kirotshé ;
- Visiter les structures de prise en charge et récolter les données des trois derniers mois ;
- Evaluer les gaps de la prise en charge actuelle.

3- CONSTAT GENERAL

UNTI : la seule Unité de traitement intensif est celle de l’hôpital de Kirotshé et enregistre en moyenne 6 cas par mois, qui arrivent généralement dans un état de maladie très avancé car le système de dépistage actif et de référence des cas est depuis plus d’une année inexistante. Suite à l’absence de partenaire d’exécution dans cette zone, cette structure connaît beaucoup des problèmes dans son fonctionnement. Cet hôpital fonctionne avec système de recouvrement des coûts pour les traitements spécifiques, ce qui n’arrange pas ses prestataires qui offrent aux malades malnutris un paquet complet gratuit (lait thérapeutique et médicaments de traitement systématique). L’hôpital connait régulièrement des ruptures en termes d’intrants. Les gardes malades ne bénéficient plus d’intrants d’accompagnants, ce phénomène entraine une baisse de fréquentation de la structure laissant ainsi les malades dans un état critique dans la communauté. Au passage de l’équipe MDA/PRONANUT, nous avons trouvé 7 cas sévère dans l’UNTI.

UNTA et UNS : la zone compte 10 UNTA opérationnelles sans appui et la mission a pu visiter 3 UNTA et 3 UNS (Shasha, Bweremana et Sake). Les problèmes rapportés par les IT entretenus étaient identiques dans toutes ces structures notamment les questions liées à : la formation de personnel en PCIMA, les ruptures en intrants et médicaments systématiques, la non motivation de relais communautaire et la suspension depuis une année des activités dans les UNS avec comme conséquence la non fréquentation de la population dans ces structures produisant une rechute de plusieurs enfants, une fois déchargés de l’UNTA. La majorité des UNTA enregistre plus de 10 cas par mois.

GAPS A COUVRIR

- Absence de partenaires d’appui à la prise en charge nutritionnelle dans la zone ;
- Rupture des stocks d’intrant de prise en charge et de certains médicaments essentiels pour les traitements systématique ;
- Absence d’appui logistique en termes de matériels et équipements de prise en charge etc ;
- Absence de structures de prise en charge de la malnutrition modérées ;
- Protocole PCIMA non intégré dans la zone ;
- Inactivité des RECO et démotivation des prestataires des soins.
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
09.08.2012
L’étude a été réalisée à Brazzaville, Pointe Noire, Dolisie, Nkayi et Pokola dans la période allant de novembre 2011 à mars 2012. Le but de cette enquête était d’évaluer la prévalence du VIH dans ces groupes; d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques en lien avec l’infection à VIH afin de fournir les données de base en vue de renseigner les indicateurs dans le cadre du système de surveillance de seconde génération, pour les PS, HSH et Détenus. L’OMS et l’ONUSIDA visaient ainsi à obtenir une meilleure connaissance de la situation de l’épidémie du VIH dans les groupes de populations les plus exposées. En tenant compte du fait qu’en République du Congo, les enquêtes spécifiques auprès des groupes les plus à risque n’avaient pas encore été réalisées, le Secrétariat Exécutif Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida (SEP/CNLS) a entrepris, avec l’ONG Médecins d’Afrique, la mise en place d’un dispositif de surveillance comportementale auprès de ces groupes. Au total, 756 PS, 156 HSH et 97 détenus ont participé à l’étude.

Les PS enquêtés sont majoritairement de nationalité congolaise (59,2 %) et le taux de prévalence est de 7,5% avec un âge moyen de 28 ans, ce qui est statistiquement supérieur à la prévalence nationale des 15-49 ans. Plus de la moitié des PS déclarent avoir des partenaires non payants. L’utilisation de préservatifs est de 81% avec les clients et plus faible avec les partenaires non payants (21%). La moitié des PS (51,9%) ont déclaré avoir eu des symptômes d’IST. L’étude ne retrouve pas d’association entre le type de prostitution, le niveau scolaire, la nationalité, le niveau de connaissance sur le VIH, l’usage du préservatif ou non avec le dernier client et le nombre de partenaires non payants avec le taux de prévalence du VIH.

L’étude renseigne que la prévalence du VIH chez les HSH est de 26,1%. La majorité de ceux-ci est de nationalité congolaise (74,5 %), avec un âge moyen de 28 ans. Plus de la moitié des HSH (61,6%) ont pratiqué une fellation au cours des six derniers mois et la majorité des HSH enquêtés (82,4%) a eu des rapports sexuels avec pénétration anale. Une proportion importante de HSH (72,5%) a des rapports sexuels anaux avec des partenaires payants et des partenaires non payants. L’utilisation du condom n’est pas systématique avec les partenaires payants (64%) et diminue avec un partenaire non payant (40,6%). Seuls 2% des HSH utilisent des lubrifiants appropriés lors des rapports sexuels avec pénétration anale. Plus de la moitié des HSH (62,7%) sont bisexuels et le nombre moyen de partenaires de sexe féminin dans les six derniers mois est de 21,9. Avec les partenaires de sexe féminin, 69,6% des HSH ont affirmé n’avoir pas utilisé le préservatif lors du dernier rapport sexuel. Il n’y pas de lien entre le niveau scolaire, la nationalité, l’usage du préservatif lors des fellations et des rapports anaux, le niveau de connaissance sur le VIH et la prévalence VIH dans la population étudiée.

Quant aux détenus enquêtés la majorité était de nationalité congolaise (83,3 %). Les hommes ont constitué la majorité de l’échantillon soit 90,6%. L’âge moyen des détenus est de 36,4 ans. La durée médiane de la détention était de huit mois. Le nombre de détenus qui ont avoué avoir eu des rapports sexuels en prison est faible soit 6,3%, dont un tiers sont des femmes. Aucun rapport homosexuel n’a été rapporté. L’étude montre qu’aucun détenu n’a utilisé de préservatif lors du dernier rapport sexuel. Un tiers des rapports sexuels notifiés ont été contraints par des violences. Toutes les victimes de ces violences sexuelles sont de sexe féminin. L’exposition au sang a été retrouvée chez 14,6% des détenus. La prévalence du VIH chez les détenus est de 8,3% et est statistiquement supérieure à prévalence de la population générale. L’étude ne retrouve pas de lien entre l’âge et le statut sérologique chez les détenus. Aucun lien n’est également retrouvé dans cette étude entre le niveau de scolarisation, la nationalité, la durée de la détention, le niveau de connaissance sur le VIH et la prévalence du VIH.

Cette première enquête comportementale a permis de noter que la prévalence du VIH est plus élevée chez les PS, les HSH et les détenus que dans la population générale vivant au Congo. Le choix porté sur ces trois cibles se justifie donc par le fait qu’elles constituent des groupes hautement exposés et vulnérables à l’infection à VIH, une vulnérabilité tributaire dans l’ensemble aux facteurs socioéconomiques dont, entre autres, la stigmatisation et la marginalisation. Le SEP/CNLS manifeste son satisfecit sur ce travail qui représente un grand pas dans la lutte contre le sida en République du Congo. Parce que ces groupes posaient des grands problèmes ne pouvaient pas être renseignés. Cette étude s’est déroulée sur les sites de prostitution pour les PS au sein des maisons de correction pour les détenus et au sein des associations choisies par les HSH pour ce groupe. La participation était volontaire. Les données ont été collectées à l’aide de questionnaires lors d’entretiens individuels. Des prélèvements sanguins ont été réalisés pour la recherche du VIH.

Article à retrouver sur: http://www.cnls-congobrazza.org/Congo-Brazzaville-vulnerabilite-au-VIH-et-sida-circonscrite-chez-les-PS-HSH-et-detenus_a1250.html
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