MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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NUTRITION ALIMENTATION
25.09.2024
L’organisation non gouvernementale Médecins d’Afrique en abrégé « MDA » est entrain d’implémenter un projet d’urgence « L3 » axé sur la santé et nutrition dans les zones de santé de Minova et Kalehe au Sud-Kivu. Dans un entretien exclusif avec le chef de projets au sein de MDA, Dr Donat Ndumbi Kololo peint l’état de lieux de l’ONG. Selon lui, cette zone de santé prend régulièrement en charge les déplacés de conflits armés provenant de Masisi dans le Nord-Kivu fuyant les affrontements meurtriers entre les FARDC – Wazalendos et la coalition rebelle RDF-M23.

Les mouvements de déplacés a doublé la densité de la population dans cette zone selon le dernier rapport de dénombrement. Face à ses interventions sanitaires gratuites, le chef de projets Donat Ndumbi décrit la quintessence du programme.

En effet, ce projet s’avère salvateur, car grâce au programme MDA les communautés locales ont accès aux soins de santé gratuits notamment pour les enfants déplacés de guerre et les autochtones âgés de moins de 15 ans ainsi qu’une catégorie de personnes adultes vulnérables basées dans trois aires de santé entre autres Minova, Bobandana et Kiniezire.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Donat Ndumbi précise que tous les cas graves sont transférés vers le centre hospitalier Kiniezire et Bulenga où grâce au projet MDA ils continuent à bénéficier d’une prise en charge gratuite. En plus, précise le chef de projets que les enfants frappés ou atteints d’une malnutrition aiguë bénéficient également les soins et intrants nutritionnels gratuitement dans 18 aires de santé sur les 21 que compte la zone. Les cliniques mobiles sont organisées dans les sites des déplacés afin de permettre à toute la communauté de bénéficier l’administration gratuite des soins de santé de qualité. Tout cela est rendu possible grâce au programme MDA via les vigoureux efforts fournis par le chef de projet Dr Donat Ndumbi Kololo et tout le staff de MDA.

Motif de satisfaction pour les prestataires de santé et la communauté ainsi que les autorités de la zone de santé qui saluent le travail abattu par cette ONG en leur faveur surtout à cause de la gratuité des soins médicaux et nutritionnels pendant une période de crise humanitaire. Raison pour laquelle, les bénéficiaires en appellent à la continuité des activités de l’ONG Médecins d’Afrique en étendant les mêmes actions socio-médicales dans les autres aires de santé pour garantir le bien-être social à toutes les communautés locales à vulnérabilité accrue et touchées par la crise humanitaire accentuée par les conflits armés dans la région. À l’instar de toute Asbl et organisation non gouvernementale, l’ONG MDA fait face aux difficultés multiples et multiformes. Parmi les défis, l’on peut citer la versatilité de la situation sécuritaire dans la partie du haut plateau qui met en mal la mise en œuvre des activités de l’ONG. Outre les défis sécuritaires, l’on dénote aussi l’affluence des cas de malades dans les structures sanitaires qui nécessitent l’augmentation du corps soignant et l’amélioration des conditions de travail de prestataires.

Quel vœu a été émis par les communautés locales en rapport avec les actions menées par l’ONG MDA?

Dr Donat Ndumbi révèle le souci ardent des populations bénéficiaires, celui de rendre générale la gratuité des soins de santé pour tous les âges confondus. Pourtant, les normes fixées préalablement pour la prise en charge sanitaire gratuite en l’occurrence celle liée à l’accès gratuit aux soins de santé aux malades âgés de plus de 15 ans. D’où le plaidoyer mené par les acteurs de la société civile auprès de l’ONG Médecins D’Afrique et son partenaire financier le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) de veiller à la revisitation de leurs clauses au sujet de la généralisation de la gratuité des soins de santé.

Source : Journal « La Transparence », 24/09/2024
photoIntervention

SANTE/VIH
27.06.2024
Médecins d’Afrique (MDA) a depuis 25 ans un projet phare de redynamisation de la santé scolaire. En Guinée, ce projet a démarré depuis 2017 et se poursuit dans les établissements scolaires de la capitale avec pour volonté de l’étendre sur le tout le territoire national en fonction des moyens mobilisés. Il s’agit véritablement d’un projet d’appui au Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) piloté par MDA en partenariat avec le service national de la santé scolaire et universitaire (SNSSU). Initialement MDA avait réalisée une enquête dans tous les arrondissements de Conakry pour faire l’état des lieux en santé scolaire et connaître les besoins des élèves, parents d’élèves et enseignants. Des équipes mobiles ont été déployées pour les sensibilisations sur les bonnes pratiques sanitaires, d’hygiène, nutritionnelles, les violences, les addictions, etc. Des campagnes de consultations de masse ont également eu lieu, couplées à la prise en charge médicales et le référencement au Centre de santé de MDA. Ces activités ont été menées principalement par fonds propres du siège international et de la coordination Europe de MDA avec l’appui du Forim.

Le ministère de tutelle ayant renouvelé l’autorisation de mise en œuvre du projet le 13 mai 2024, un groupe technique réunissant MDA et le SNSSU a été mis en place pour cadrer le projet et assurer sa pérennisation. Plusieurs actions sont en cours :
(vi) Rencontres avec les parties prenantes : afin d’associer toutes les autorités éducatives des régions et communes du pays pour une réussite totale du projet. Du 16 au 17 mai 2024, une mission dirigée par le Point Focal de MDA Guinée (Jean TOLNO) s’est rendue à Kindia (chef-lieu de la région administrative de Kindia) pour rencontrer les autorités de l’inspection régionale de l’éducation et de la direction préfectorale de l’éducation. Ce fût l’occasion d’exprimer l’engagement du gouvernement à nous accompagner dans l’accomplissement de cette noble mission humanitaire et aussi de présenter la vision de Médecins d’Afrique pour la santé des élèves guinéens en général et particulièrement ceux du préscolaire et scolaire.
(vii) Echanges avec le service le national de la santé scolaire et universitaire (SNSSU) pour harmoniser les vues et définir des stratégies conjointes : Il faut reconnaître que le SNSSU depuis le début des démarches n’a cessé de nous accompagner et ce partenariat est un atout majeur pour la réussite de ce projet. L’inspection régionale de l’éducation de Conakry et les directions communales de l’éducation de Conakry ont également été mobilisées.
(viii) Discussion avec le CA d’administration de MDA et le SNSSU : des échanges avancés ont eu lieu entre le Directeur Exécutif de MDA (Dr Jean Théophile BANZOUZI) et le SNSSU pour présenter le projet RESASCO, ses fondements, ses différentes activités, les résultats obtenus dans plusieurs pays et aussi les perspectives notamment l’appui à l’élaboration de la politique nationale de santé scolaire et sa stratégies budgétisée. Le Conseil d’administration de MDA est prêt à soutenir le plus possible la mobilisation de ressources à l’international en faveur du projet. Un MoU de collaboration est en cours d’élaboration.

(ix) Planification des missions de terrain : au terme des rencontres avec les autorités, une réunion de planification est tenue au bureau national de l’ONG sis au quartier Dar-Es-Salam dans la commune urbaine de Dubréka le 6 juin 2024 au cours de laquelle des équipes ont été formées, les tâches réparties ainsi que la durée des missions. Cette formation portait principalement sur les déterminants de la santé scolaire, l’autonomisation du projet en s’appuyant sur les comités de parents d’élèves et le démarche prospection et réseautage des écoles partenaires.

(x) Rencontres avec les responsables d’écoles dans le cadre partenarial : Après l’orientation, les tâches et les zones distribuées par l’équipe de coordination, les 6 équipes de 6 localités sont descendues sur le terrain pour une durée prévisionnelle de 4 jours pour rencontrer les fondateurs ou directeurs d’école afin de leur expliquer l’objectif de leur mission en leur détaillant le projet avant de solliciter un partenariat avec l’école.

Le projet RESASCO est la manifestation de la volonté des acteurs de santé de la de la société civile africaine d’apporter leur contribution dans le relèvement des indicateurs de santé scolaire en Afrique. Cette question essentielle de la santé des jeunes africains est souvent négligée. Les PNDS laisse une part trop réduite à la santé scolaire. MDA pense qu’il faudra la singulariser en s’orientant vers l’élaboration d’une politique à part de santé scolaire pour mieux prendre en compte cette cible des enfants et des jeunes scolarisées. Les efforts de l’UNICEF sur la protection des enfants ainsi que ceux de l’UNFPA sur la santé reproductive couplées aux efforts des gouvernants doivent être amplifiés. La société civile africaine a sa part à donner. Le projet RESACO peut apporter un plus, surtout quand se nouent des synergies avec toutes les parties prenantes sous la houlette des direction nationales de santé scolaire. C’est cet appui qu’apporte le SNSSU en Guinée sous la houlette de sa directrice Dr Colette.
photoIntervention

URGENCES
18.12.2022
Dans le cadre de son projet de «Réponse multisectorielle et complémentaire en Santé, Eau, Hygiène et Assainissement en faveurs des personnes vulnérables affectées dans le territoire Nyunzu, zone de santé de Nyunzu dans la province du Tanganyika» lancé en Septembre 2021 avec l’appui du Fonds humanitaire de RD Congo, Médecins d’Afrique vient de réaliser à Nyunzu une campagne de réparation des fistules destinée tout particulièrement aux femmes survivantes de violences basées sur le genre (VBG). L’article ci-dessous vous la présente en détails, et vous pourrez la retrouver avec plus de photos sur notre page facebook.

Depuis septembre 2021, l’organisation Médecins d’Afrique implémente un projet intitulé «Réponse multisectorielle et complémentaire en Santé, Eau, Hygiène et Assainissement en faveurs des personnes vulnérables affectées dans le territoire Nyunzu, zone de santé de Nyunzu dans la province du Tanganyika». Dans une dynamique de continuité bâtie sur les acquis du projet précédant « Réponse multisectorielle en soins de santé primaires, nutrition et EHA en faveur des personnes vulnérables affectées dans le territoire de Nyunzu, zone de santé de Nyunzu » et surtout pour combler un gap observé lors de la campagne de réparation des fistules réalisée au mois de novembre 2021 où 53 victimes ont été prises en charge gratuitement (chirurgie, restauration, kits de dignité, réinsertion) lors de cette campagne. Cependant un grand nombre soit 66 victimes ayant cette pathologie n’ont pu bénéficier de cette prise en charge chirurgicale du fait de la cible fixée à 50 laissant ainsi un gap à couvrir dans cette communauté.

Un plaidoyer de la communauté bénéficiaire et des autorités locales fut lancé à Médecins d’Afrique pour trouver la possibilité d’organiser une nouvelle campagne en vue de soulager la souffrance des femmes meurtries depuis des nombreuses années pour certaines, pour ce faire MDA a sollicité et obtenu auprès du Fonds humanitaire RDC un réaménagement de son projet en cours et intégré une nouvelle campagne de réparation des fistules pour une cible 60 personnes.

Depuis le 02 Août 2022, l’Administrateur du territoire de Nyunzu accompagné de ses services techniques, notamment le bureau central de la zone de santé et le service du Genre, a lancé lors d’une cérémonie le début de la nouvelle campagne de réparation des fistules qui se déroule dans l’Hôpital génèral de Nyunzu pour une durée de 7 jours. Cette dernière a été précédée d’une sensibilisation communautaire à la radio et par les RECO MDA dans les différentes aires de santé ayant permis l’identification des nombreuses victimes touchées par cette pathologie. Ceci a suscité un engouement dès la première journée de la campagne avec 107 femmes enregistrées et dès le début de la matinée du 3 Août, 17 autres ont consulté poussant l’équipe chirurgicale à procéder à un triage de cas afin de donner plus de chance aux victimes des VBG d’être prise en charge en premier, secondairement à celles ayant de autres causes obstétricales et enfin les cas de prolapsus génitaux.

Tout en signalant qu’à seule la journée du 02 Août 2022 l’équipe chirurgicale a beaucoup plus enregistré des cas des fistules uro-génitales, suivis des prolapsus génitaux et enfin au troisième plan les cystocèles, pour cela une équipe composée d’un chirurgien spécialiste de réparation des fistules, deux assistants, d’un anesthésistes venus de la division provinciale de la santé du Tanganyika pour cette campagne avec un second objectif voulu par Médecins d’Afrique celui de renforcer les capacités de l’équipe chirurgicale locale de l’hopital générale de Nyunzu afin que cette dernière puisse être capable de réparer les cas de fistules à la longue au niveau de la zone ainsi pérenniser cette prise en charge par les locaux.

La totalité de la prise en charge des malades est gratuite, leurs restaurations, en plus chacune bénéficie d’un Kit de dignité fait de pagne, sous-vêtements, savons, seaux et petit pot lors du séjour en post opératoires et leurs sorties.

Quelques facteurs en faveur des fistules dans la zone d’intervention L’étiologie obstétricale demeure la grande cause des fistules dans la zone liée surtout aux accouchements communautaires par de sages-femmes traditionnelles, non formées, dans différentes communauté ; en seconde position les fistules liées aux VBG dans ce territoire en proie à un conflit communautaire depuis près d’une dizaine d’années avec un grand nombre de réponses humanitaires ayant permis une baisse de cette incidence. Que fait concrètement MDA en défaveurs du problème des fistules MDA apporte sa contribution dans la lutte contre la survenue des fistules à plusieurs niveaux : (i) amélioration de l’offre de services (construction des centres de santé, équipements avec du matériel de pointe, Formation du personnel/sage femmes/matrones sur les SONU, DMU, Planification familiale et fourniture des médicaments), (ii) Augmentation de l’utilisation de services (gratuité de la CPN, gratuité des accouchements et césarienne), (iii) la sensibilisation de la communauté dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles, la planification familiale par les relais communautaires et assistants sociaux MDA formés et (iv) la prise en charge (le cas échant) des cas VBG, des fistules gratuitement. Tout ceci concourt à une diminution des accouchements dans la communauté en faveur de ceux réalisés par des personnels qualifiés et formés au préalable dans les différentes thématiques de la santé de la reproduction.

Redonner le sourire, Redonner de l’espoir d’une vie meilleure après les affres de la maladie reste le maître objectif que se donne Médecins d’Afrique sous le financement de Fond Humanitaire dans le cadre de cette activité en faveur de la communauté de Nyunzu.

Dr. NGANGA Blaise, Manager du projet Dr LEMBA Elshaddai, administratrice santé MDA Dr BISSOMBOLO Daniel, Représentant MDA RDC
photoIntervention

URGENCES
06.01.2021
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets de prévention et riposte à la Covid-19 (Projet CERF) et de Nutrition (Projet appuyé par UNICEF) dans les District Sanitaires de Kémo et de Kouango-Grimari, la Représentation RCA de l’ONG Médecins d’Afrique (MDA), en collaboration avec le District Sanitaire de Kémo, et avec la participation de la préfet et de toutes les autorités politico-administratives de la préfecture de Kémo, a organisé une cérémonie de lancement de ces projets, le samedi 22 Août 2020, à Sibut.

Nous souhaitons pleine réussite dans leurs missions aux membres des équipes projet, qui rassemblent à la fois des personnes de MDA RCA et des volontaires expatriés de plusieurs autres pays. Ainsi, le projet CERF sera géré par Dr Awal Issa, Point Focal de MDA Niger, et reçoit l’appui de plusieurs médecins de RD Congo et du Cameroun (dont le Représentant de MDA Cameroun, Dr Akono, engagé dans le projet comme spécialiste sur la Covid-19). Quant au projet Nutrition, il sera géré par Mme Mouna Seydou Zataou, issue de MDA Niger, expert nutritionniste.

Plus que jamais, MDA se positionne comme une équipe internationale de Médecins et acteurs de santé au service du développement socio-sanitaire en Afrique !
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
12.09.2020
L’équipe MDA RD Congo mène avec l’appui financier de l’UNICEF et en partenariat avec les autorités sanitaire un projet de réponse rapide à l’épidémie de choléra et autres maladies diarrhéiques dans 3 zones de santé sanctuaires de la province du Sud-Kivu : Fizi, Nundu et Uvira

Ce projet comporte plusieurs axes, avec :
- la sensibilisation dans les foyers sur le choléra, les moyens de l’éviter et les bons réflexes si on a un proche malade.
- la mise en place et la supervision de points de chloration de l’eau
- la prise en charge des malades et l’accompagnement une fois guéris avec un kit de prévention WASH (dispositif portable de lavage des mains, jerrican, savons de toilette et de lessive, aquatabs, gobelet)
- la désinfection des foyers contaminés

En semaine 35, 31 nouveaux cas de choléra avaient été notifiés, heureusement sans décès. La situation semble s’améliorer en semaine 36 dans les zones Sud, même s’il faut rester très vigilant avec le retour de la pluie qui s’annonce déjà. Par contre, d’autres zones de santé non incluses dans le projet initial enregistrent une augmentation des cas de choléra, et il sera peut-être nécessaire d’élargir la zone d’intervention de Médecins d’Afrique.
photoIntervention

SANTE/VIH
12.09.2020
La MJC Aimé Césaire de Viry-Châtillon a été l’hôte mercredi 09/09 de la réunion de rentrée des mamans-relais du projet « Bien dans sa peau, bien dans sa tête ». Ce projet, mené avec l’appui des MJC et Maisons de Quartier de Savigny-sur-Orge, de Viry-Châtillon, du Conseil départemental de l’Essonne, de la Politique de la Ville et de la Fondation Emmaüs Habitat a permis l’année dernière de former 16 mamans-relais, qui ont animé des ateliers santé pour les femmes de leur quartier.

Des mamans-relais déjà expérimentées et de nouvelles mamans-relais potentielles se sont réunies à l’invitation de la MJC Aimé Césaire et de Médecins d’Afrique. La réunion a été animée par Fatiha Adrar, référente famille de la MJC et Dr Jean Théophile Banzouzi, Directeur exécutif de Médecins d’Afrique, avec la participation des mamans-relais présentes. Il s’agissait de présenter le projet aux nouvelles candidates, de répondre à leurs questions et de proposer un planning pour le recyclage des mamans-relais expérimentées et la formation des nouvelles.

Rendez-vous est pris pour mercredi prochain (16/09) de 15h30 à 17h30, au même endroit. Si vous habitez Viry-Châtillon ou Savigny-sur-Orge et que l’idée de vous former pour transmettre ensuite autour de vous les bonnes pratiques d’hygiène et de santé, vous êtes les bienvenues ! Pour plus d’informations, vous pouvez nous écrire (medecins_afrique@yahoo.fr) ou nous téléphoner (01 69 21 75 04)
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
12.09.2020
Pendant la première quinzaine de Juillet, le projet de lutte contre la malnutrition chronique dans les Zones de Santé de Bunyakiri et Minova (territoire de Kalehe, Province du Sud Kivu) mis en œuvre par Médecins d’Afrique RD Congo avec l’appui financier de l’UNICEF s’est poursuivi, avec comme points saillants :

- La poursuite des missions conjointes de suivi de la mise en œuvre des activités du Programme (BCZS-Partenaires) dans les Aires de Santé ;
- L’appui technique à la mise en œuvre des activités programmatiques des Formations sanitaires (Consultations pré-scolaires et pré-natales, Counseling, gestion des intrants et archivage des données…) et des Structures de participation communautaires (CAC, OBC, RECO, CODESA…) ;
- La mise en œuvre du processus de certification des Villages NAC 4 étoiles à Bunyakiri et Minova ;
- La participation aux réunions de revues mensuelles des données dans les Zones de Santé.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
12.09.2020
Abraham MADZELA et Maëlys MALICHECQ, élèves de Terminale au lycée Saint Louis Saint Clément de Viry-Châtillon, en Essonne, ont décidé de mener un projet en appui au projet de santé scolaire mené par Médecins d’Afrique au Congo, et plus spécialement à Pointe-Noire.

Dans ce but, ils ont rencontré et convaincu les différentes associations de leur établissement (club UNESCO, ADE) de les soutenir, et ils ont ainsi pu collecter des fonds pour le programme RESASCO à l’occasion d’un bal où ils ont tenu le vestiaire. Ensuite, avec l’accord du chef d’établissement, ils ont lancé un concours entre les 6èmes, du 27 janvier au 5 février 2020, pour collecter des savons, brosses à dents et dentifrice. Ce concours a extrêmement bien fonctionné et ce soir, ils sont venus tout apporter au bureau français de Médecins d’Afrique.

Nous les félicitons de leur initiative et de leur motivation, qui a été communicative et leur a permis de mener à bien ce projet !
photoIntervention

URGENCES
05.04.2020
Beaucoup de rumeurs et de polémiques entourent le travail des chercheurs concernant la riposte au Covid-19, que ce soit par des traitements ou des vaccins. Or, pour savoir ce que recouvre vraiment un essai clinique et être sûr qu’il est mené dans le respect de toutes les règles d’éthique, le mieux est encore d’avoir contribué à le concevoir et à le mettre en œuvre. En effet, les chercheurs qui ont mis au point un essai clinique doivent rédiger un protocole soumis à la validation du comité national d’éthique avant le début de l’essai. Il faut donc que les chercheurs et médecins africains eux-mêmes s’emparent du dossier et ne s’exclut pas en externalisant les responsabilités !

Selon Nathalie Strub-Wourgaft, Directrice de l’unité des maladies tropicales négligées au Drugs for Neglected Diseases Initiative (DNDI), une organisation de recherche indépendante basée à Genève et l’une des initiatrices du projet de Coalition pour la recherche clinique sur le Covid-19, « le problème actuellement n’est pas la mise en place d’essais cliniques concernant le Covid-19 en Afrique, mais bien leur absence... »

A part les essais prévus au Burkina Faso et au Sénégal concernant la chloroquine et l’apivérine, l’Afrique est actuellement peu intégrée dans les stratégies de recherche mondiales sur plusieurs domaines y compris le Covid-19. Or, s’agissant de la santé, l’Afrique dispose d’une véritable richesse en termes de plantes médicinales. Plus de 1000 plantes à propriétés antivirales reconnues ont déjà été recensées au CERMA (Centre d’études et de recherches Médecins d’Afrique). Beaucoup ont été testées in vitro, mais trop peu d’essais cliniques qui auraient dû valider leur utilisation en tant que phytomédicaments ont été menés. C’est l’occasion de faire le plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour accélérer la recherche, quitte à simplifier les procédures administratives, dès lors que l’innocuité des médicaments testés a été validée (DL50 et toxicité sub-chronique).

Cette crise nous apprend qu’il faut de plus en plus des initiatives locales pour faire progresser la santé en Afrique, avec des équipes autonomes, afin de rétablir la relation de confiance entre les patients et l’offre de vaccins et de médicaments. Trop souvent ces initiatives de recherche fondamentale et appliquées ont été bloquées par le manque de ressources, de soutien des institutions nationales et internationales, la mystification des technologies, le manque de promotion des technologies adaptées aux réalités africaines, etc. La crise actuelle montre que nous n’avons pas pu encore réussi à faire émerger des solutions endogènes suffisantes. Or, il ne faut plus se laisser bloquer par le manque de moyens et toutes ces contraintes. L’Afrique doit libérer son potentiel en mettant en oeuvre une stratégie des « petits pas » pour consolider, au fur et à mesure, des résultats basés sur les preuves pour faire aboutir des solutions thérapeutiques endogènes et discuter d’égal à égal avec les confrères des laboratoires du Nord et d’Asie. Des nombreuses initiatives locales existent déjà, il faut communiquer autour d’elle et avancer dans la fédération de ces initiatives pour harmoniser les protocoles, mutualiser les moyens et générer l’émulation créatrice entre les chercheurs. Communiquer sur les initiatives positives qui marchent de cette Afrique qui bouge est une forme de thérapie de choc pour réarmer mentalement et psychologiquement la jeunesse africaine pour libérer son potentiel infini. Tout est possible, tout est devant, l’Afrique peut rompre la chaîne de la fatalité. Le monde à besoin d’Afrique, car l’humanité est une et indivisible. Cap vers la science, cap vers la connaissance, cap vers la mutualisation des moyens et l’Afrique avancera.

Dr Jean Théophile BANZOUZI,
Directeur Exécutif de Médecins d’Afrique
Directeur de Recherches au CERMA de Médecins d’Afrique
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
12.02.2020
Le financement basé sur la performance (FBP) fait partie du paquet d’interventions de la réforme sur le financement du secteur de la santé. Le principal objectif du projet est d’améliorer la couverture et la qualité des services de santé maternelle et infantile dans des domaines ciblés grâce au FBP. Pour cela, les établissements de santé contractualisés reçoivent des paiements de rendement selon des indicateurs définis de quantité et de qualité. A ce jour, l’approche FBP a été mise en œuvre dans toutes les ex-provinces de RD Congo : Kasaï Occidental, du Kasaï Oriental, du Nord Kivu, Orientale, du Sud Kivu, du Bas Congo, du Bandundu, du Maniema, de l’Equateur, du Katanga et à Kinshasa (Ministère de la Santé de RD Congo, 2017).

Le Projet de renforcement des systèmes de santé pour une meilleure santé maternelle et infantile (PDSS) est actuellement mis en œuvre dans 11 provinces de la République démocratique du Congo. Pour ce projet, il était prévu de réaliser trois types d’évaluation : Enquête de base, Enquête à mi-parcours, Enquête finale. Médecins d’Afrique, après un processus compétitif, a été sélectionné pour réaliser d’abord l’enquête de base en 2015-2016 puis maintenant l’enquête finale de février à juin 2020. Le but de cette évaluation d’impact prospective et rigoureuse est d’évaluer l’effet du FBP sur l’utilisation des services de santé, la qualité des soins et les résultats en matière de santé. L’objectif de l’étude est de déterminer des indicateurs de santé pour 58 zones sanitaires dans les districts sanitaires provinciaux de Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Haut-Katanga, Haut Lomami et Lualaba, à partir d’une enquête auprès de : 8 490 ménages avec au moins une femme ayant eu un enfant au cours des 2 années précédant l’enquête, 80 agents de santé communautaire, 408 établissements de santé, dont 58 hôpitaux et 350 centres de santé.

Pour conduire cette étude Médecins d’Afrique a lancé un recrutement de 18 candidats médecins à la formation sur 510 dossiers reçus. La formation de 12 jours a commencé le mardi 4 février 2020 assurée par l’équipe de coordination : Dr Jean Théophile BANZOUZI (Chef de projet), Dr Davy LOUVOUEZO (Coordinateur terrain), Siffrein KOUETOLO (Data Manager), Dr Yaneeck KALONDJI (Coordinateur terrain adjoint) sous le regard des investigateurs principaux de la Banque Mondiale avec Gil SHAPIRA, Pr Gunther FINK, Dr Stéphane et Salomé DROUARD

Après avoir présenté l’agenda de la formation, les règles de formation, le module sur le protocole de recherche, les superviseurs présélectionnés ont été divisés en deux groupes à savoir le groupe FOSA (Formations sanitaires) et le groupe ménages. Les superviseurs ont été formés sur plusieurs modules (plus de 25 modules) selon les groupes d’affectation.

Les formations ont été programmées en trois parties :
- Partie théorique (5 jours) : afin de donner à tous les bases de l’enquête, la compréhension du questionnaire et aussi des méthodes et techniques utiles pour une mise en œuvre réussie.
- Partie pratique (4 jours) : après révision des questionnaires (12), ceux-ci ont été programmés sur tablette et le travail dans cette phase pratique consiste à initier les superviseurs à la manipulation et maîtrise du questionnaire électronique. Cette phase est ponctuée de nombreux exercices pratiques et de simulation. La prise des mesures anthropométriques a été également rappelée aux superviseurs ménages ainsi que les outils de dénombrement. Les superviseurs ont également été instruits sur les outils de contrôle/vérification ainsi que les outils de reporting.
- Partie terrain : elle se déroulera en deux parties, à savoir le pré-test et l’enquête pilote. Cette dernière sera réalisée dans un quartier de Kinshasa avec les tablettes dans des formations sanitaires et ménages sélectionnées. Ces résultats seront directement logés dans le serveur pour évaluer le niveau de performance des candidats. Toutes les incohérences seront corrigées et les données analysées. La programmation des questionnaires sera alors révisée en conséquence.

A l’issue de tout le processus de formation, 12 superviseurs seront définitivement retenus pour être déployés dans les provinces cibles du projet. 6 réservistes seront sur la liste d’attente et seront rappelés en cas de désistement des premiers. Ces superviseurs co-participeront à leur tour à la formation des équipes dont ils auront la charge.

Nous souhaitons à l’équipe de coordination de MDA, aux investigateurs de la Banque Mondiale et surtout aux candidats superviseurs beaucoup de courage pour la conduite de cette formation capitale pour une collecte des données de qualité.
photoIntervention

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