MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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NUTRITION ALIMENTATION
13.02.2017
Le projet de prévention de la malnutrition chronique chez les enfants de zéro à deux ans dans les Zones de Santé de Seke-Banza, Inga, Tshela, Vaku et Kuimba mené par Médecins d’Afrique dans la province du Kongo-Central en RD Congo grâce à un financement de l’UNICEF est entré dans sa troisième phase.

Ce projet est à base communautaire, avec la mise en place d’un réseau actif de comités de santé, de cellules d’animation communautaires et de relais communautaires pour repérer les enfants à risque de malnutrition, diffuser les bonnes pratiques alimentaires, assurer le lien entre la population et les acteurs de santé. Afin de stabiliser ces acteurs communautaires, il a été décidé de lancer des activités génératrices de revenus. Dans ce but, une évaluation a été menée auprès des CODESA et CAC, ce qui a permis d’analyser la rentabilité des AGR lancées par ces organes de participation communautaire (PARTICOM) dans la phase précédente. Les propositions d’AGR documentées sur des fiches d’évaluations font actuellement l’objet d’une analyse par l’équipe coordination du projet. Les AGR proposées par les CODESA et CAC sont de manière générale : la location des chaises en plastique, la pisciculture dans les étangs, l’élevage (chèvres, volailles, porcs), l’agriculture (champs communautaires de soja, de riz, de maïs, d’arachides).

Pendant ce travail, la supervision des structures et communautés dans la mise en œuvre de la nutrition à assise communautaire (NAC) se poursuit. Les structures ont été accompagnées par les superviseurs MDA dans la planification et la réalisation des séances de consultation pré-scolaire (CPS) en stratégie fixe et avancée. Les superviseurs ont également procédé au monitorage dans les communautés, afin de vérifier le passage des RECO dans les ménages. La supervision s’est étendue lors des démonstrations culinaires au niveau des structures et en communauté lors de la tenue des réunions de groupes de soutien. Ainsi, les superviseurs ont mis l’accent sur la diversité des thèmes à développer lors des groupes de soutien, afin d’améliorer les pratiques en alimentation et nutrition du jeune enfant (ANJE) et pour les pratiques familiales essentielles (PFE) au sein des communautés.
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URGENCES
31.01.2017
Dans la nuit du 26 au 27 Décembre 2016 des pluies torrentielles se sont abattues sur la ville de Boma (province du Kongo Central, en RD Congo) et ont jeté à la rue des centaines des personnes qui ont perdu leurs maisons, biens et autres pendant cette tragédie paralysant ainsi presque toutes les activités de cette ville portuaire qui jadis fut la première capitale de l’Etat Indépendant du Congo (E.I.C.), située à environ 120 km de Matadi, chef-lieu de la Province du Kongo-Central. Les autorités de la province établissent un bilan provisoire de près de cinquante morts et des milliers de sans-abris (18 000 personnes, soit plus de 5 000 ménages) ainsi que des dégâts matériels importants. En l’espace de quelques heures, maisons, écoles, centres de santé et magasins se sont écroulés à cause des pluies torrentielles et des inondations qui ont suivi. C’était la première fois que la rivière Kalamu et le fleuve Congo sortaient de leur lit simultanément, selon les autorités de la province du Kongo-Central.

Face à cette urgence l’ONG Médecins D’Afrique, qui intervient dans la province depuis plusieurs année pour un projet de lutte contre la malnutrition à base communautaire financé par l’UNICEF, ne pouvait pas rester sans réagir. Malgré les moyens limités dont l’équipe locale MDA disposait, elle a décidé de faire un don de matériels et équipement de première nécessité aux sinistrés de Boma (brouettes, seaux, équipement de cuisine…). Nous espérons qu’un élan de générosité se créera en faveur des sinistrés et MDA est prêt à recevoir et transmettre les dons éventuels des ressortissants de Boma en Europe qui voudraient contribuer à cet élan. Merci de nous contacter par mail : mda@medecins-afrique.org ou par téléphone : +33/0 1 69 21 75 04
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
16.01.2017
Les élèves du club santé de Médecins d’Afrique Sénégal ont organisé samedi 14 Janvier 2017 avec leurs enseignants une journée de « Set-Setal » pour leurs écoles.

Comme chaque année, les écoles de Djinabar (Sud Sénégal) sont nettoyées par des personnes rémunérées pour cela avant l’ouverture des classes entre fin septembre et début octobre. Cependant, il faut noter que ce travail ne suffit pas à donner un environnement favorable à un établissement scolaire. Il faut revenir au bout de quelques mois enlever les herbes séchées. C’est dans cette optique que les élèves membres de MDA soutenu par les chefs d’établissements ont pu organisé une opération d’assainissement appelée Set-Setal.

Coupe-coupes, râteaux, balais et autres outils nécessaires ont été fournis par les personnes de bonne volonté du village pour mener à bien ce travail qui a été réalisé par les jeunes avec l’appui et la supervision des enseignants. Nous avons été heureux de noter l’implication et la motivation des élèves, qui ont bien compris à cette occasion que c’est à chacun de se mettre au travail si l’on veut que les conditions de vie de tous soient améliorées !

Malang NDIAYE, Point Focal MDA Sénégal
malangndiaye@gmail.com
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NUTRITION ALIMENTATION
18.12.2016
Le Projet pilote inter sectoriel Nutrition / WASH dans la Province du Sud Kivu, mené dans la zone de santé de Bunyakiri par Médecins d’Afrique grâce à un financement de l’UNICEF, a été lancé officiellement le 3 Juin 2016. Son objectif est de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel de 9 500 enfants de moins de 2 ans et de 10 000 femmes enceintes et allaitantes dans la zone de santé de Bunyakiri, territoire de Kaléhe (Sud-Kivu) d’ici à Août 2017. Il touchera plus de 26 000 ménages de Bunyakiri, répartis dans 13 aires de santé (Bitale, Bitobolo, Bunyakiri, Chinganda, Fumya, Hombo Sud, Irangi, Lwana, Maibano, Makuta, Mingazi, Mushunguti et Tshigoma)

Au démarrage, les activités principales du volet nutrition ont été l’installation des conditions pour le bon déroulement de la suite du projet :
- Organisation de la communauté : plaidoyer auprès des chefs de villages et groupement, identification et élection des relais communautaires, mise en place ou redynamisation des Cellules d’Animation Communautaires (CAC) par village ainsi que des comités de santé (CODESA) des Aires de Santé, cartographie des organisations à assise communautaire (OAC)
- Formation des agents de santé sur la nutrition à assise communautaire (NAC), l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE), la CPS redynamisée et la prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë (PCIMA). Chaque session a une durée de 5 jours. La première qui a débuté le 04 Juillet a pris fin le vendredi 08 Juillet. Elle a réuni 13 IT, 6 membres de l’équipe cadre de zone de santé, 6 agents de santé de l’hôpital Général de Référence et cinq présidents de CODESA.
- Déploiement des intrants dans les aires de santé : les intrants de prise en charge de la malnutrition fournis par l’Unicef ont été déployés dans les différentes aires de santé d’intervention par MDA qui s’est assuré que les conditions minimales de stockage étaient réunies dans les 13 aires de santé du projet.

Le volet Eau et Assainissement (WASH) doit se dérouler au niveau des villages et plus spécialement des écoles. Pour la période de Juin, il s’est agi de :
- Finaliser et harmoniser la base des données initiale avec le Bureau du Chef de Zone de Santé (BCZS) et la Direction de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP)
- Lancer des activités de sensibilisation dans les nouvelles écoles à intégrer le programme « Ecole Assainie »
- Lancer des activités de sensibilisation pour les nouveaux villages intégrés dans le programme « Village Assaini »
- Planifier la suite des activités et préparer le plan de communication, qui intégrera deux radios communautaires (RCBU et RCA) pour promouvoir le programme écoles et villages assainis et la NAC.

Ces activités vont se poursuivre durant le mois de Juillet, avec en plus le démarrage des activités de nutrition dans les centres de santé impliqués dans le projet.
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PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
18.12.2016
Médecins D’Afrique Côte d’Ivoire a organisé la formation d’animateurs pour la prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (PTME) les 27 et 28 Août 2016 au CEDV de MOSSIKRO, l’une des communes d’Abidjan.

Les préparatifs de la formation ont débuté au cours des plaidoyers, les rencontres des responsables d’institution et centre de santé. Ils prirent fin avec le recrutement des animateurs. Dr Fiacre ABAH, Représentant MDA Côte d’Ivoire et Dr Laurence TOURE, membre de MDA Côte d’Ivoire, ont assuré la formation, qui comprenait les modules suivants : 1. Epidémiologie et Normes Nationales des services de Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant, 2. Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (P.T.M.E), 3. Planning familial, 4. Santé de la reproduction : I.S.T / M.S.T chez les jeunes adultes, 5. Information Education et Communication (I.E.C) : conduite de focus groups et de causeries éducatives.

Les formations se sont déroulées de 9h à 18h le premier jour et de 08h30 à 17h10 le deuxième jour. Le Président du quartier M. GBAKUI DEPRI et le Président des jeunes de Mossikro, nous ont fait l’honneur de participer à la cérémonie d’ouverture. L’on a dénombré 20 participants qui se répartissent comme suit : 15 animateurs, 3 membres MDA -CI, 2 invités. La première journée a débuté avec le mot d’ouverture fait par la Présidente du quartier et Dr Fiacre ABAH. La formation a débuté avec Dr Laurence TOURE qui a animé le premier module puis Dr Fiacre ABAH les modules 2 et 3. La seconde journée, la formation des animateurs a commencé avec Dr Fiacre ABAH pour le module 4 puis Dr Laurence TOURE avec le module 5. La journée s’est achevée par les échanges. Les 15 animateurs communautaires sont désormais prêts à rejoindre le projet de PTME de proximité lancé par Médecins d’Afrique Côte d’Ivoire, avec l’appui de la Délégation Aquitaine de Médecins d’Afrique en France.
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URGENCES
18.12.2016
Le 11 août, les autorités ont déclaré la première épidémie de choléra en République Centrafricaine (RCA) depuis 2011 après que des échantillons ont été testés positifs pour la maladie.

Fin Août, au moins 109 cas avaient été identifiés et 15 personnes étaient mortes. La maladie a été détectée pour la première fois le 27 juillet dans le village de Mourou-Fleuve, dans la sous-province de Djoukou dans la région centrale. Afin de soutenir activement les efforts du gouvernement, les acteurs humanitaires dans les secteurs de la santé, l’eau, l’assainissement et l’hygiène ont mis en place un groupe de travail pour assurer une réponse efficace à la crise.

Avec l’appui de l’OMS, Médecins d’Afrique Centrafrique, qui a déjà mené plusieurs projets de santé à Ndjoukou, a décidé d’étendre ses activités au suivi et à la prise en charge des cas de choléra auprès des retournés et populations hôtes. Commencé le 22 Août 2016, ce projet se situe dans la continuité du projet de soins de santé primaires que Médecins d’Afrique Centrafrique a déjà mis en œuvre avec l’appui du Fond Commun Humanitaire (CHF) pendant 09 mois. Cette fois-ci, un complément d’activités dans le cadre de la riposte contre le choléra a été intégré, pour faire face à l’épidémie en cours.

Après échanges avec les autorités politico-administratives et sanitaires de la Kémo pour informations sur le projet, un accord de collaboration a été signé entre MDA et les 7 formations sanitaires (FOSA) de la sous-préfecture de Ndjoukou pour la poursuite des activités de soins de santé primaires (SSP) et l’intégration des activités de riposte contre le Choléra. Une communication a été également menée auprès de la communauté pour susciter leur participation au projet. L’équipe projet mène des activités de surveillance épidémiologique, qui débute au sein de la communauté grâce aux relais communautaires (RECO). Elle se poursuit dans les FOSA et dans les communautés. La prise en charge (PEC) médicale des malades du choléra se fait jusque-là uniquement au Centre de Santé de Ndjoukou, en attendant la mise en place d’une Unité de Traitement du Choléra (UTC) et de 8 Points de Réhydratation Orale (PRO) respectant les normes de prise en charge de l’épidémie du choléra. D’une manière journalière, en lien avec l’OMS et le COUSP, une notification des cas continue à se faire.
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SANTE/VIH
18.12.2016
L’inauguration du Centre de Santé de Kombé a eu lieu le 06 juillet à Brazzaville, au quartier Kombé, dans le 8ème arrondissement, en présence Shuji Noguchi, chargé d’Affaires près l’ambassade du Japon en République du Congo et de plusieurs autorités Congolaises. Le centre communautaire couplé à une maternité moderne a été effectué dans le cadre de l’aide non remboursable des petits projets locaux (APL), de l’ambassade du Japon. La collaboration entre Médecins d’Afrique et la Coopération Japonaise avait été initiée en 2015.

par le Dr Jean Théophile Banzouzi, Coordonnateur Europe de l’ONG et poursuivie ensuite par le Dr Davy Louvouezo, Représentant Congo. Le projet a pour vocation de promouvoir la médecine communautaire et familiale des habitants de Brazzaville en général, et de Madibou, en particulier. Désormais, les soins pour les femmes enceintes et les mères allaitantes, les examens biologiques, les soins médicaux, ainsi que des formations organisées par l’organisation non gouvernementale médecins d’Afrique pour la prévention des maladies transmissibles et sur la nutrition sont rendus possibles. Cette infrastructure sanitaire a été équipée du matériel nécessaire pour contribuer à la sécurité humaine. Le chargé d’Affaires a rappelé, pour la circonstance, que la santé constituait un élément indispensable à la formation des ressources humaines qui assurent un développement durable dans un pays, à l’épanouissement de la vie humaine et au développement de tous les pays. Le diplomate Shuji Noguchi a également souligné qu’un meilleur accès aux services de santé de base servirait au bien-être des populations défavorisées, tout en contribuant au développement humain et à la réduction de la pauvreté. Le diplomate Japonais s’est félicité de la coopération et de l’amitié entre le Japon et la République du Congo, et a émis le souhait de voir les bénéficiaires prendre soin de ce centre ainsi que des équipements fournis.

Rappelons que l’arrondissement 8 Madibou, est l’un des derniers nés de Brazzaville avec Djiri. Il s’étend sur une superficie de 80,45 km2. Il est limité au nord par le district de Goma Tsé-tsé, au sud par l’arrondissement 1 Makélékélé, à l’ouest par le fleuve Djoué et à l’est par le fleuve Congo. Et la population de Madibou est de 100.000 habitants, selon une source du ministère de la santé.
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CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
18.12.2016
Félicitations à Axel Plessier, qui a effectué son stage du 21/03 au 18/09/2016 dans le Kongo Central avec Médecins d’Afrique, et qui a soutenu avec succès son mémoire de fin de stage à AgroParis Tech. Le Dr Banzouzi, qui a été son référent de stage pour Médecins d’Afrique, était présent et a apprécié la présentation. Il s’agissait de réaliser un diagnostic de la sécurité alimentaire de la zone de santé d’Inga - Kongo Central (RDC).

Située dans le Kongo Central en RD Congo, la zone de santé d’Inga (ZSI) est majoritairement tournée vers une agriculture familiale de subsistance peu performante qui représente le principal moyen d’existence des populations. Actuellement, l’agriculture itinérante sur brûlis souffre aujourd’hui d’une forte pression foncière, d’un manque d’encadrement et d’appui favorable à la diversification des spéculations ainsi que d’un enclavement et de goulots d’étranglement de commercialisation hypothéquant la valorisation des productions locales les plus rémunératrices.

Depuis ces quarante dernières années, l’espace agraire s’est principalement resserré autour de quatre cultures vivrières facilement conservables mais à faible valeur ajoutée (manioc, maïs, haricot et arachide).

Dans le but de renforcer le cadre d’interventions de Médecins d’Afrique (MDA), le diagnostic agraire réalisé dans la ZSI, aboutissant à une modélisation des systèmes de production (SP), révèle néanmoins une certaine diversité des catégories d’agriculture (d’infra-subsistance / de subsistance en manioc / vivrière / maraîchère / patronale) affectant significativement la nutrition des unités agricoles familiales (UAF).

Des analyses statistiques ont en effet permis de mettre en évidence des relations linéaires entre des variables agro-économiques des exploitations agricoles familiales (EAF) et le score de consommation alimentaire (SCA) des ménages, utilisé comme indicateur proxy de leur insécurité alimentaire. Les systèmes de production parvenant à se diversifier en sortant du système de culture dominant du “manioc associé” par la mise en place de cultures pérennes, semi-pérennes ou maraîchères, davantage rémunératrices que les cultures vivrières de base, dégagent de plus hauts revenus agricoles permettant de renforcer leur panier et leur sécurité alimentaires.
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
18.12.2016
Médecins d’Afrique Congo participe au volet communautaire du projet Maza ma Bouala (Eau pour tous), piloté par le Conseil Départemental du Kouilou et financé par l’Union Européenne.

Ce projet vise à doter en ouvrages d’eau de nombreuses villes et villages du Congo, par l’aménagement de source, la réhabilitation ou la construction de forages ou de puits. Le volet communautaire, qui nous concerne tout particulièrement, a pour but la sensibilisation des communautés sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement et la mise en place des Comités Locaux de Gestion de l’Eau (1 par ouvrage d’eau). Ces Comités ont pour tâche de poursuivre la sensibilisation et d’assurer la maintenance des ouvrages.
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NUTRITION ALIMENTATION
15.07.2016
Le Projet pilote inter sectoriel Nutrition / WASH dans la Province du Sud Kivu, mené dans la zone de santé de Bunyakiri par Médecins d’Afrique grâce à un financement de l’UNICEF, a été lancé officiellement le 3 Juin 2016.

Son objectif est de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel de 9 500 enfants de moins de 2 ans et de 10 000 femmes enceintes et allaitantes dans la zone de santé de Bunyakiri, territoire de Kaléhe (Sud-Kivu) d’ici à Août 2017. Il touchera plus de 26 000 ménages de Bunyakiri, répartis dans 13 aires de santé (Bitale, Bitobolo, Bunyakiri, Chinganda, Fumya, Hombo Sud, Irangi, Lwana, Maibano, Makuta, Mingazi, Mushunguti et Tshigoma)

Au mois de Juin, les activités principales du volet nutrition ont été l’installation des conditions pour le bon déroulement de la suite du projet :
- Organisation de la communauté : plaidoyer auprès des chefs de villages et groupement, identification et élection des relais communautaires, mise en place ou redynamisation des Cellules d’Animation Communautaires (CAC) par village ainsi que des comités de santé (CODESA) des Aires de Santé, cartographie des organisations à assise communautaire (OAC)
- Formation des agents de santé sur la nutrition à assise communautaire (NAC), l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE), la CPS redynamisée et la prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë (PCIMA). Chaque session a une durée de 5 jours. La première qui a débuté le 04 Juillet a pris fin le vendredi 08 Juillet. Elle a réuni 13 IT, 6 membres de l’équipe cadre de zone de santé, 6 agents de santé de l’hôpital Général de Référence et cinq présidents de CODESA.
- Déploiement des intrants dans les aires de santé : les intrants de prise en charge de la malnutrition fournis par l’Unicef ont été déployés dans les différentes aires de santé d’intervention par MDA qui s’est assuré que les conditions minimales de stockage étaient réunies dans les 13 aires de santé du projet.

Le volet Eau et Assainissement (WASH) doit se dérouler au niveau des villages et plus spécialement des écoles. Pour la période de Juin, il s’est agi de :
- Finaliser et harmoniser la base des données initiale avec le Bureau du Chef de Zone de Santé (BCZS) et la Direction de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP)
- Lancer des activités de sensibilisation dans les nouvelles écoles à intégrer le programme « Ecole Assainie »
- Lancer des activités de sensibilisation pour les nouveaux villages intégrés dans le programme « Village Assaini »
- Planifier la suite des activités et préparer le plan de communication, qui intégrera deux radios communautaires (RCBU et RCA) pour promouvoir le programme écoles et villages assainis et la NAC.

Ces activités vont se poursuivre durant le mois de Juillet, avec en plus le démarrage des activités de nutrition dans les centres de santé impliqués dans le projet.
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