PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
04.03.2018
Dans le cadre de la promotion de la santé en milieu scolaire, élément important pour le bien être de l’enfant et pour son devenir, Médecins d’Afrique met en œuvre un projet dénommé redynamisation de la santé scolaire. Ce projet permet de dépister les affections pouvant empêcher la poursuite d’une bonne scolarité et proposer le cas échéant une orientation thérapeutique susceptible de résoudre tant soit peu les anomalies identifiées. Les activités de ce projet sont essentiellement orientées vers des visites médicales couplées au déparasitage systématique des élèves. Les pathologies suspectées font l’objet d’une orientation vers les formations sanitaires ; ceci à la charge des parents qui sont parfois limités en termes de moyens financiers posant ainsi la problématique de la prise en charge effective de ces enfants malades surtout les plus vulnérables. Ainsi dans le souci de contribuer à la bonne santé des élèves des écoles du Congo, Médecins d’Afrique avait pris la résolution de mettre en œuvre des activités de santé scolaire en attendant de trouver des partenaires financiers pouvant soutenir ce projet.
Objectifs : L’objectif général de ce projet est de contribuer à la réduction du taux d’échec scolaire dû aux maladies et à d’autres handicaps en milieu scolaire, par l’amélioration de l’accès des élèves aux soins de santé primaires, la promotion des bonnes pratiques sanitaires et nutritionnelles en milieu scolaire et enfin, le référencement des élèves malades vers les formations sanitaires partenaires.
Activités réalisées
- Sensibilisation et mobilisation des promoteurs d’écoles sur le projet RESASCO ;
- Formation des prestataires sur les stratégies de mise en œuvre des activités RESASCO ;
- Organisation des visites médicales, nutritionnelles et psychologiques des élèves et personnel enseignant et administratif ;
- Déparasitage systématique et supplémentation en acide folique des élèves ;
- Organisation des séances de sensibilisation sur les thématiques prioritaires en santé ;
- Analyse structurelle et environnementale des écoles ;
- Supervision des prestataires du projet RESASCO.
Résultats obtenus :
Les équipes de screening était constituée de 3 agents dont un consultant (Médecin/Assistant sanitaire), un psychologue et une nutritionniste et/ou puéricultrice. Ceux-ci ont travaillé dans les écoles pour la détection des pathologies auprès des élèves. Chaque élève a bénéficié d’un examen médical, psychologique et nutritionnel. Toutes les informations ont été reportées dans une fiche de consultation individuelle. L’évaluation médicale systématique a consisté en l’examen clinique complet des enfants. L’évaluation nutritionnelle a permis d’apprécier le statut nutritionnel de chaque enfant. L’évaluation psychologique a consisté en un entretien visant à identifier et corriger, dans la mesure du possible, les anomalies pouvant influencer le rendement scolaire de l’enfant. Tous les enfants ont bénéficié de façon systématique d’un déparasitage et d’une supplémentation en acide folique.
Dans l’ensemble, 2 561 élèves ont été consultés, dans 4 écoles (Joseph Mban, Immaculée Conception, Tonton Parys et Marie Gérard). Dans l’ensemble 790 élèves ont présenté des problèmes sur le plan médical (31%), 60 sur le plan psychologique (2%) et 114 sur le plan nutritionnel (5%). Les problèmes médicaux les plus fréquents sont les caries dentaires (61%), suivis des douleurs abdominales (16%), des bouchons de cerumen (14%) et des troubles visuels (9%). La difficulté d’assimilation et la dyslexie ont été les problèmes psychologiques récurrents rencontrés chez les enfants examinés, les garçons étant trois fois plus touchés que les filles. Sur le plan nutritionnel, dans les écoles concernées, les problèmes de surpoids et d’obésité sont plus fréquents que les problèmes de malnutrition. Ainsi, pour les 114 enfants détectés, 48,2 % étaient en surpoids, 21,1 % en obésité, 11,4% à risque de malnutrition, 15,8 % souffraient de malnutrition aiguë modérée et 3,5 % de malnutrition aiguë sévère. Les enfants ayant présenté des pathologies nécessitant une prise en charge ont été orientés vers les formations sanitaires.
La supervision des activités a été assurée par la responsable du projet, appuyé par un volontaire de santé publique. Des supports de supervision ont été élaborés à cet effet. La restitution des différents résultats dans les écoles a permis de renouveler la confiance des écoles vis-à-vis à l’équipe RESASCO de Médecins d’Afrique. Toutefois, la mise en œuvre de cette activité n’a pas été effective faute de la disponibilité des staffs de certaines écoles.
Conclusion et perspectives :
L’éducation de la population, surtout des plus jeunes, est une condition indispensable du développement d’un pays. Or, cette dernière est intimement liée à la santé pour prétendre la rendre efficace et fructueuse. Ainsi, la prise en compte de la santé à l’école est un levier de l’épanouissement de l’enfant, donc source de développement.
Les parents d’élèves, bien qu’intéressés par la santé de leurs enfants, sont souvent réticents à payer les frais de participation aux activités RESASCO au lancement de la campagne, alors qu’ils le font plus facilement au moment de l’inscription de l’enfant à l’école. Cette modalité de cotisation va donc être généralisée dans les écoles avec lesquelles nous signerons des partenariats.
Pour le Congo, MDA envisage en 2018 d’étendre les activités RESASCO dans d’autres départements, notamment la Sangha (Ouesso), de créer des partenariats avec des cliniques de stomatologie, de psychologie, ophtalmologie… et de poursuivre le plaidoyer de mobilisation de partenaires techniques et financiers (PTF) au profit des activités RESASCO.
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SANTE/VIH
23.01.2018
Dans le cadre de son programme PANS (Partenariat Associatif Nord Sud), MDA a participé à la reformulation et a soutenu le projet de renforcement de l’Aire de Santé de Talhaya en Mauritanie, porté par l’Association des Ressortissants de Talhaya en France et leur partenaire en Mauritanie, AJTD. Ce projet s’articulait autour de 3 axes : réhabilitation et équipement du poste de santé, médecine ambulatoire pour permettre au plus grand nombre d’être consulté par un médecin et mise en place de la dynamique communautaire.
Cette dernière a été lancée par Médecins d’Afrique avec la restructuration du Comité de santé, la mise en place des relais communautaires et aussi leur formation. Les visites des villages, de leurs responsables, les échanges avec les autorités sanitaires et quelques référents du système des Nations-Unies ouvrent des nouvelles perspectives. MDA a accompagné la communauté dans l’élaboration d’un plan de renforcement de la dynamique communautaire sur un an.
C’est un engagement supplémentaires de MDA pour appuyer la communauté et ses organisations représentatives (COSA, ARTF et AJTD) pour contribuer au renforcement de la circonscription sanitaire de Talhaya. L’année 2018 est donc riche en perspectives.
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URGENCES
23.01.2018
Sous l’impulsion de l’OMS Afro, un atelier sur l’initiative EMT (Emergency Medical Team) pour l’Afrique a été organisé à Saly, au Sénégal, du 30 Novembre au 2 Décembre 2017. Il a regroupé une trentaine d’experts africains et quelques représentants de l’Initiative EMT venus d’Europe. Ces experts étaient issus des Ministères en charge des urgences dans leurs pays respectifs, de l’OMS et de 3 ONG internationales (Croix Rouge, Médecins d’Afrique, Save the Children). Médecins d’Afrique (MDA) était représentée par son Directeur exécutif, Dr Jean Théophile Banzouzi.
Au regard de la faiblesse actuelle de la réponse africaine aux urgences, il était important de mobiliser l’expertise africaine pour construire une vision concertée de la prise en charge des urgences médicales et d’identifier les besoins et les gaps. L’initiative EMT a le mérite de favoriser la mise aux normes des interventions pour une meilleure efficience.
Les Etats représentés ainsi que MDA ont planché sur des plans d’action stratégiques d’un an, temps nécessaire pour faire le plaidoyer et mobiliser des ressources (techniques et humaines), pour aboutir début 2019 à la mise en place d’équipes formées et certifiées, ainsi que d’un réseau de logistique d’urgence avec des stocks de contingence pré-positionnés. Le plan d’action de MDA a été validé par le Conseil d’Administration le 6 Janvier 2018 et une équipe de coordination s’est mise en place afin de relever ce défi, car cette initiative correspond au souhait formulé depuis la création de Médecins d’Afrique, d’être en mesure de déployer en cas de besoin une expertise africaine au service de l’Afrique.
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
23.01.2018
Ce projet de réponse d’urgence en Eau, hygiène et assainissement contre l’épidémie de choléra dans les zones de santé de Mikope, Mushenge et Ilebo dans la Province de Kasaï est une extension de celui que Médecins d’Afrique RD Congo avait commencé à mener avec l’appui financier de l’UNICEF dans les provinces de Mai-ndombe et Kwilu. Il vise à contribuer à juguler l’épidémie de choléra qui touche depuis octobre 2017 la RD Congo et s’articule autour de plusieurs grands axes :
- Renforcement des capacités et sensibilisation : 60 675 personnes ont déjà été touchées par les messages de sensibilisation sur le choléra à travers les visites à domicile, 21 198 personnes touchées par les messages à travers les séances de sensibilisation de masse, 6 radios et TV diffusent des programmes de sensibilisation sur le choléra, 34 écoles participent à la sensibilisation sur le choléra, 28 églises participent à la diffusion des messages sur le choléra (après briefing de leur responsable sur la prévention du choléra), 45 relais communautaires (RECO) ont été formés pour la prévention du choléra, 26 APA ont été briefées
- Chloration de l’eau de boisson : 10 point de chloration sont déjà fonctionnels, avec 108 260 L d’eau traités
- Distribution de kits pour la lutte contre le choléra
- Renforcement de l’hygiène dans les écoles avec la dotation en dispositifs pour le lavage des mains (activité à venir) et le lancement de campagnes sur le lavage des mains
Ces activités ont déjà été lancée dans la zone de santé d’Ilebo, elles vont être étendues dans les semaines à venir aux autres zones de santé, en veillant à la complémentarité avec les activités de lutte conte le choléra avec les acteurs de santé de l’Etat et les ONG locales.
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NUTRITION ALIMENTATION
23.01.2018
Ce projet mené par Médecins d’Afrique RD Congo d’Avril à Décembre 2017 avec l’appui financier de l’UNICEF visait à permettre une prise en charge de qualité de 7716 enfants de moins de 5 ans avec malnutrition aiguë sévère dans les 2 zones de santé ciblées et de rendre les communautés de base actives dans la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles, l’organisation du dépistage et le référence de cas. Pour cela, MDA a débuté par le renforcement des capacités organisationnelles et techniques des prestataires de soins et les équipes cadre des zones de santé et la réalisation de séances de sensibilisation sur la promotion de l’ANJE (VAD, groupe de soutien, discussions de groupe, etc.). Un mécanisme de planification, suivi, évaluation participatif a été mis en place pour s’assurer du bon déroulement des activités, en impliquant à la fois MDA, le bureau des zones de santé et l’UNICEF.
Le projet touche à son terme et a permis d’atteindre les objectifs visés. Nous espérons que la dynamique communautaire ne retombera pas, afin de réduire la prévalence de la malnutrition aiguë sévère chez les enfants du Tanganyika.
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NUTRITION ALIMENTATION
13.02.2017
Le projet de prévention de la malnutrition chronique chez les enfants de zéro à deux ans dans les Zones de Santé de Seke-Banza, Inga, Tshela, Vaku et Kuimba mené par Médecins d’Afrique dans la province du Kongo-Central en RD Congo grâce à un financement de l’UNICEF est entré dans sa troisième phase.
Ce projet est à base communautaire, avec la mise en place d’un réseau actif de comités de santé, de cellules d’animation communautaires et de relais communautaires pour repérer les enfants à risque de malnutrition, diffuser les bonnes pratiques alimentaires, assurer le lien entre la population et les acteurs de santé. Afin de stabiliser ces acteurs communautaires, il a été décidé de lancer des activités génératrices de revenus. Dans ce but, une évaluation a été menée auprès des CODESA et CAC, ce qui a permis d’analyser la rentabilité des AGR lancées par ces organes de participation communautaire (PARTICOM) dans la phase précédente. Les propositions d’AGR documentées sur des fiches d’évaluations font actuellement l’objet d’une analyse par l’équipe coordination du projet. Les AGR proposées par les CODESA et CAC sont de manière générale : la location des chaises en plastique, la pisciculture dans les étangs, l’élevage (chèvres, volailles, porcs), l’agriculture (champs communautaires de soja, de riz, de maïs, d’arachides).
Pendant ce travail, la supervision des structures et communautés dans la mise en œuvre de la nutrition à assise communautaire (NAC) se poursuit. Les structures ont été accompagnées par les superviseurs MDA dans la planification et la réalisation des séances de consultation pré-scolaire (CPS) en stratégie fixe et avancée. Les superviseurs ont également procédé au monitorage dans les communautés, afin de vérifier le passage des RECO dans les ménages. La supervision s’est étendue lors des démonstrations culinaires au niveau des structures et en communauté lors de la tenue des réunions de groupes de soutien. Ainsi, les superviseurs ont mis l’accent sur la diversité des thèmes à développer lors des groupes de soutien, afin d’améliorer les pratiques en alimentation et nutrition du jeune enfant (ANJE) et pour les pratiques familiales essentielles (PFE) au sein des communautés.
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URGENCES
31.01.2017
Dans la nuit du 26 au 27 Décembre 2016 des pluies torrentielles se sont abattues sur la ville de Boma (province du Kongo Central, en RD Congo) et ont jeté à la rue des centaines des personnes qui ont perdu leurs maisons, biens et autres pendant cette tragédie paralysant ainsi presque toutes les activités de cette ville portuaire qui jadis fut la première capitale de l’Etat Indépendant du Congo (E.I.C.), située à environ 120 km de Matadi, chef-lieu de la Province du Kongo-Central. Les autorités de la province établissent un bilan provisoire de près de cinquante morts et des milliers de sans-abris (18 000 personnes, soit plus de 5 000 ménages) ainsi que des dégâts matériels importants. En l’espace de quelques heures, maisons, écoles, centres de santé et magasins se sont écroulés à cause des pluies torrentielles et des inondations qui ont suivi. C’était la première fois que la rivière Kalamu et le fleuve Congo sortaient de leur lit simultanément, selon les autorités de la province du Kongo-Central.
Face à cette urgence l’ONG Médecins D’Afrique, qui intervient dans la province depuis plusieurs année pour un projet de lutte contre la malnutrition à base communautaire financé par l’UNICEF, ne pouvait pas rester sans réagir. Malgré les moyens limités dont l’équipe locale MDA disposait, elle a décidé de faire un don de matériels et équipement de première nécessité aux sinistrés de Boma (brouettes, seaux, équipement de cuisine…). Nous espérons qu’un élan de générosité se créera en faveur des sinistrés et MDA est prêt à recevoir et transmettre les dons éventuels des ressortissants de Boma en Europe qui voudraient contribuer à cet élan. Merci de nous contacter par mail : mda@medecins-afrique.org ou par téléphone : +33/0 1 69 21 75 04
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
16.01.2017
Les élèves du club santé de Médecins d’Afrique Sénégal ont organisé samedi 14 Janvier 2017 avec leurs enseignants une journée de « Set-Setal » pour leurs écoles.
Comme chaque année, les écoles de Djinabar (Sud Sénégal) sont nettoyées par des personnes rémunérées pour cela avant l’ouverture des classes entre fin septembre et début octobre. Cependant, il faut noter que ce travail ne suffit pas à donner un environnement favorable à un établissement scolaire. Il faut revenir au bout de quelques mois enlever les herbes séchées. C’est dans cette optique que les élèves membres de MDA soutenu par les chefs d’établissements ont pu organisé une opération d’assainissement appelée Set-Setal.
Coupe-coupes, râteaux, balais et autres outils nécessaires ont été fournis par les personnes de bonne volonté du village pour mener à bien ce travail qui a été réalisé par les jeunes avec l’appui et la supervision des enseignants. Nous avons été heureux de noter l’implication et la motivation des élèves, qui ont bien compris à cette occasion que c’est à chacun de se mettre au travail si l’on veut que les conditions de vie de tous soient améliorées !
Malang NDIAYE, Point Focal MDA Sénégal
malangndiaye@gmail.com
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URGENCES
18.12.2016
Le 11 août, les autorités ont déclaré la première épidémie de choléra en République Centrafricaine (RCA) depuis 2011 après que des échantillons ont été testés positifs pour la maladie.
Fin Août, au moins 109 cas avaient été identifiés et 15 personnes étaient mortes. La maladie a été détectée pour la première fois le 27 juillet dans le village de Mourou-Fleuve, dans la sous-province de Djoukou dans la région centrale. Afin de soutenir activement les efforts du gouvernement, les acteurs humanitaires dans les secteurs de la santé, l’eau, l’assainissement et l’hygiène ont mis en place un groupe de travail pour assurer une réponse efficace à la crise.
Avec l’appui de l’OMS, Médecins d’Afrique Centrafrique, qui a déjà mené plusieurs projets de santé à Ndjoukou, a décidé d’étendre ses activités au suivi et à la prise en charge des cas de choléra auprès des retournés et populations hôtes. Commencé le 22 Août 2016, ce projet se situe dans la continuité du projet de soins de santé primaires que Médecins d’Afrique Centrafrique a déjà mis en œuvre avec l’appui du Fond Commun Humanitaire (CHF) pendant 09 mois. Cette fois-ci, un complément d’activités dans le cadre de la riposte contre le choléra a été intégré, pour faire face à l’épidémie en cours.
Après échanges avec les autorités politico-administratives et sanitaires de la Kémo pour informations sur le projet, un accord de collaboration a été signé entre MDA et les 7 formations sanitaires (FOSA) de la sous-préfecture de Ndjoukou pour la poursuite des activités de soins de santé primaires (SSP) et l’intégration des activités de riposte contre le Choléra. Une communication a été également menée auprès de la communauté pour susciter leur participation au projet. L’équipe projet mène des activités de surveillance épidémiologique, qui débute au sein de la communauté grâce aux relais communautaires (RECO). Elle se poursuit dans les FOSA et dans les communautés. La prise en charge (PEC) médicale des malades du choléra se fait jusque-là uniquement au Centre de Santé de Ndjoukou, en attendant la mise en place d’une Unité de Traitement du Choléra (UTC) et de 8 Points de Réhydratation Orale (PRO) respectant les normes de prise en charge de l’épidémie du choléra. D’une manière journalière, en lien avec l’OMS et le COUSP, une notification des cas continue à se faire.
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
18.12.2016
Médecins d’Afrique Congo participe au volet communautaire du projet Maza ma Bouala (Eau pour tous), piloté par le Conseil Départemental du Kouilou et financé par l’Union Européenne.
Ce projet vise à doter en ouvrages d’eau de nombreuses villes et villages du Congo, par l’aménagement de source, la réhabilitation ou la construction de forages ou de puits. Le volet communautaire, qui nous concerne tout particulièrement, a pour but la sensibilisation des communautés sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement et la mise en place des Comités Locaux de Gestion de l’Eau (1 par ouvrage d’eau). Ces Comités ont pour tâche de poursuivre la sensibilisation et d’assurer la maintenance des ouvrages.
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