EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
03.07.2011
L’objectif visé par Médecins d’Afrique au cours de cette action menée avec l’appui financier du HCR était d’améliorer l’accessibilité à l’eau potable pour les populations défavorisées dans le Département de la Likouala tout en œuvrant à l’organisation des ONG et OBC de santé. Concernant l’accès à l’eau potable, des résultats significatifs ont été obtenus à savoir :
- L’évaluation de la qualité de l’eau de boisson qui s’est faite dans les cinq (5) districts visités. Cette analyse a concerné cinquante-trois (53) puits tant publics que privés les plus utilisés dans les localités visitées.
- Seize (16) puits qui ont été construits, dont 6 en 2010 et les 10 autre puits en 2011
- Seize (16) comités de gestion des puits mis en place.
Deux jeunes techniciens français en hydraulique, Benjamin Lerouge et Loïc Tillier, sont venus appuyer le projet. Le premier est venu renforcer l’équipe de Médecins d’Afrique d’Avril à Décembre 2010, pour participer aux premiers creusements de puits et le second est actuellement à pied d’œuvre pour finaliser la capacitation des CLGE, notamment leur donner les compétences techniques pour assurer la maintenance des installations et les appuyer dans la mise en place d’activités génératrices de revenus afin de pérenniser leur action.
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NUTRITION ALIMENTATION
14.06.2011
Pour remédier à la situation nutritionnelle déplorable dans les Zones de Santé de MUBUMBANO et de NYANGEZI (Kivu, RD Congo), Médecins d’Afrique (MDA) a implémenté un projet d’urgence de prise en charge de la malnutrition aiguë grâce à un financement Pooled fund, via UNICEF, pour une période couvrant Novembre 2010 à Avril 2011. En effet, les enquêtes conduites par le PRONANUT (Programme National de Nutrition) provincial, avaient montré un taux de malnutrition aiguë globale atteignant 11.6 % et un taux de malnutrition aiguë sévère de 2 % (chiffres de 2008). Le projet s’est déroulé sous la supervision conjointe du PRONANUT, de l’UNICEF, du BCZS et de MDA.
L’objectif général de contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité liées à la malnutrition chez les enfants de 6 à 59 moins dans ces ZS, dans le souci d’améliorer l’état nutritionnel des communautés bénéficiaires de ce projet. Pour ce faire, 4 objectifs spécifiques ont été fixés :
1. Mettre en place un système de dépistage et de prise en charge de la malnutrition aiguë.
2. Renforcer la capacité des prestataires des soins et des relais communautaires.
3. Promouvoir les interventions de prévention de la malnutrition.
4. Renforcer la coordination et supervision des activités de nutrition dans la zone.
Ces objectifs ont été atteints, voire dépassés pour la plupart (le % de réalisation de chaque objectif est donné entre parenthèses). La capacité des prestataires a été renforcée (100%), avec 71 prestataires, 12 membres de l’équipe cadre et 200 relais communautaires formés sur la PCCMA et la prévention de la malnutrition. De gros efforts ont été fournis pour la communication pour le changement des comportements : 270 séances de sensibilisation de masse sur la nutrition et la santé ont été réalisées (180%) ; 354 focus groups ont été réalisés (184%), qui ont permis de toucher 9789 personnes (204%) ; 1631 séances de communication interpersonnelle ont été réalisées (362 %), qui ont permis de toucher 4411 parents (147 %). Parmi les activités de prévention de la malnutrition, un effort a été mis sur les activités génératrices de revenu et de nourriture (élevage de chèvres, de porcs et agriculture vivrière). 12 recettes locales d’aliments de complément enrichis pour les enfants de 6-11 mois ont été identifiées et vulgarisées (100%).
Le seul bémol de la mission est la prise en charge de la malnutrition modérée. Il y a eu tant de cas de malnutrition sévère à prendre en charge (1808 contre 1000 prévus) que, par manque d’intrants, les enfants souffrant de malnutrition modérée n’ont pas pu être pris en charge comme prévu. Nous déplorons cet état de fait, en espérant que des financements futurs permettront de repartir sur la zone pour s’occuper de ses enfants et de s’assurer que tout le travail d’ingénierie sociale mené par l’équipe MDA a porté ses fruits.
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SANTE/VIH
14.06.2011
L’infirmerie de Lemba Imbu est en train de se transformer en Centre de Santé Communautaire, sous l’impulsion commune de Susila Dharma et de Médecins d’Afrique RD Congo.
Il s’agit d’un projet à assise communautaire, structuré autour de 8 étapes : 1) Animation sociale et organisation du Comite de santé ainsi que l’identification des relais communautaires et leur formation ; 2) Réhabilitation du local ; 3) Achat des Equipements médicaux et de laboratoire, panneaux solaires, médicaments génériques et essentiels et fournitures de bureau ; 4) Recrutement et formations spécifiques des prestataires ; 5) Formation sur la gestion d’un CSCOM pour les agents de santé et membres du COSA (Comité de Santé) ; 6) Mise en œuvre des activités curatives, préventives et promotionnelles ; 7) Création et gestion de la mutuelle de santé ; 8) Suivi et la Supervision des activités du Centre de santé. Bien entendu, les autorités sanitaires locales ont été impliquées depuis la conception du projet et le seront à toutes les étapes critiques de la mise en œuvre du projet
D’ores et déjà, l’animation sociale a permis de valider les statuts du COSA et le RI du Centre. 25 relais communautaires ont été formés pour sensibiliser la communauté sur le CSCOM, son fonctionnement et ses avantages. La réhabilitation du bâtiment est très avancée, et les agents de santé seront bientôt opérationnels. Pour cela, une présélection a été faite sur la base d’un appel à candidature afin d’identifier les plus compétents, 11 agents présélectionnés ont reçu une formation sur le diagnostic et traitements des maladies et traumatismes courants. Le test final a permis de recruter 6 personnels qui signeront leur contrat au démarrage du Centre. Ils sont actuellement en stage pratique dans un centre de santé offrant des soins ambulatoires de qualité.
Les prochaines étapes comprennent la formation sur la gestion d’un CSCOM pour les agents de santé et membres du COSA, l’ouverture du centre et la mise en œuvre des activités curatives, préventives et promotionnelles (début juillet 2011), la réorganisation et le renforcement de la mutuelle de santé existante, avec la promotion des adhésions et un appui à la gestion de la mutuelle, le suivi et la supervision des activités du Centre de santé par Médecins d’Afrique. En Mars 2012, une première évaluation du fonctionnement du CSCOM sera menée, qui permettra de tirer les leçons de l’expérience et de réajuster le cas échéant les pratiques.
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PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
03.06.2011
L’une des composantes essentielle du programme RESASCO (Redynamisation de la Santé Scolaire) de Médecins d’Afrique est la sensibilisation des enfants aux bonnes pratiques sanitaires. Loïc Tillier, technicien en hydraulique et gestion de l’eau, a mis à profit son séjour à Brazzaville avant de rejoindre la Likouala comme Assistant Watsan, pour participer au programme RESASCO dans deux écoles privées, Madeleine (Makelekele) et Tonton Parys (Madibou). Il y a assuré des sessions de sensibilisation sur les bonnes pratiques en matière d’eau de consommation pour 300 enfants de ces écoles, environ autant de filles que de garçons. Les thèmes abordés dans les sessions de sensibilisation en vue du changement des comportements ont été l’hygiène corporelle, le VIH/SIDA et les IST, l’eau potable, les grossesses précoces et l’avortement provoqué. Cette compagne expérimentale de communication pour le changement de comportement dans les écoles partenaires de la santé scolaire (RESASCO) était destinée uniquement aux élèves des niveaux collège et lycée. Le thème sur les grossesses précoces et l’avortement provoqués n’a été destiné qu’aux élèves filles sexuellement actives (pubères). Les autres thèmes ont concernés tous les élèves. La constitution des différents groupes a tenu compte du brassage des niveaux (collèges et lycée.
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SANTE/VIH
21.04.2011
Médecins d’Afrique (MDA) travaille depuis 2002 sur des projets de lutte contre le paludisme, à la fois à travers des actions de prévention (notamment en milieu scolaire) et de prise en charge des cas. Médecins d’Afrique intervient également dans la recherche scientifique, via le réseau de partenaires de son centre d’études (CERMA). Ainsi 10 publications dans des revues internationales ont été faites et des enquêtes sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées au Congo ont été réalisées en 2002 et 2004.
Depuis Avril 2010, le Congo a bénéficié d’une subvention du Fonds Mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, et le paludisme pour la mise en œuvre du projet « Mise à l’échelle de la moustiquaire imprégnée d’insecticide et de l’accès aux combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine au Congo » pour lequel Médecins d’Afrique et le Ministère de la Santé et de la Population sont les bénéficiaires principaux.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet de cinq (5) ans d’un montant de 36,7 milliards de FCFA, Médecins d’Afrique est responsable de la prévention par la distribution et la promotion des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) et de l’organisation des interventions à base communautaire (IBC) dont la prise en charge du paludisme à domicile à travers les relais communautaires. Le Ministère de la santé pour sa part va s’occuper des activités au niveau des formations sanitaires et l’achat des médicaments antipaludiques.
La première phase de ce projet est financée à hauteur de 13,5 milliards de FCFA, pour une de deux (2) ans. Médecins d’Afrique a acquis à travers le VPP 1 378 600 moustiquaires imprégnées et la cérémonie de réception provisoire et technique a été organisée le 17 mars 2011 à Pointe-Noire en présence des personnalités suivantes : Dr Davy Irénée LOUVOUEZO (Représentant de Médecins d’Afrique au Congo) ; Dr Jean-Mermoz YOUNDOUKA, coordonnateur du projet pour le compte de Médecins d’Afrique ; Guillaume TCHISSAMBOU TCHIAMBA et Justin LOUZOLO NGOMA pour le compte de la Direction Générale du Plan et du Développement ; Dr Jean Claude Emeka, Coordonnateur de l’Unité de Gestion du Ministère de la santé et de la population ; Dr François LIBAMA, Coordonnateur du Programme National de Lutte contre le paludisme (PNLP) ; Père Bernard DIAFOUKA, Secrétaire Exécutif Permanent du Comité de Coordination Nationale des projets financés par le Fonds mondial au Congo et bien d’autres personnes ressources.
La distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) sera organisée en Juin 2011 sur toute l’étendue du territoire national dans la perspective d’un accès universel à l’utilisation des moustiquaires conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
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URGENCES
14.04.2011
La population ivoirienne vit actuellement une grave crise humanitaire à cause du conflit post-électoral. Nos correspondants en Côte d’Ivoire signalent l’urgence sanitaire liée notamment au manque de médicaments.
Médecins d’Afrique viendra en appui aux structures publiques et associatives pour la fourniture en médicaments essentiels et la prise en charge des enfants vulnérables. Le travail de terrain sera supervisé par l’équipe de Médecins d’Afrique en Côte d’Ivoire. Vos dons et appuis multiformes sont les bienvenus pour venir en aide aux médecins et acteurs de santé sur place qui font leur maximum pour secourir tous les blessés et malades, dans le respect du serment d’Hippocrate.
Les chèques sont à libeller au nom de « Médecins d’Afrique - Urgence Côte d’Ivoire ». Coordonnées bancaires : BIC : CRLYFRPP ; IBAN (International Bank Account Number) : FR91 3000 2014 5000 0007 1083 U59.
Pour toutes information complémentaire, vous pouvez contacter la Coordination Europe de Médecins d’Afrique, basée au 43 rue des Glycines – 91600 Savigny sur Orge – France (tél : 01 69 21 75 04 – mail : mda@medecins-afrique.org)
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NUTRITION ALIMENTATION
22.03.2011
Après la première mission menée à bien par Médecins d’Afrique Sud Kivu à Idjwi, avec la coordination d’Adeline Goyeau, un deuxième défi attend l’équipe avec le lancement du projet de nutrition dans les zones de santé de Mubumbano et Nyangezi (territoire de Walumbu). L’équipe locale de MDA Sud Kivu sera renforcée cette fois-ci par une autre jeune expatriée française, Mlle Caroline Dauber, à pied d’œuvre sur Bukavu depuis le 1er Mars 2011
Ce projet, mené en parallèle avec l’action de Caritas Uvira dans la Z.S. Kimbi – Lulenge, vise au total plus de 6 000 enfants malnutris de moins de cinq ans. Les zones ont été ciblées par l’UNICEF, financeur du projet, en raison de leur vulnérabilité : elles ont en effet connu grandes vagues de déplacements et/ou de retour après le lancement des opérations Kimia II, et la malnutrition aigue globale y atteignait fin 2009 un taux de 11,6%, supérieur au seuil d’intervention de 10%.
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URGENCES
20.03.2011
Médecins d’Afrique, avec l’appui financier du FNUAP, œuvre actuellement dans la Likouala à mettre en place le dispositif minimum d’urgence pour la santé de la reproduction, en direction des réfugiés de la RDC, présents dans la région depuis fin 2009.
Cela recouvre les activités suivantes : Approvisionnement des sites de réfugiés et formations sanitaires en médicaments essentiels (y compris les contraceptifs, réactifs et consommables médicaux) et kits d’accouchements propres, Soutien psychologique et social, Approvisionnement en préservatifs des structures sanitaires, Collecte de données de santé de la reproduction, Prise en charge correcte des accouchements normaux et de complication de grossesse, Formation/recyclage du personnel de santé sur la prise en charge des urgences obstétricales et néonatales de base, le planning familial et la prise en charge clinique des viols, Supervision des services curatifs et préventifs SR/HIV offerts dans les formations sanitaires MDA.
A mi-parcours du projet, il ressort que plusieurs centaines de femmes réfugiées ont ainsi pu être suivies pendant leur grossesses, dont 83 présentaient des grossesses à risques et 4 avaient subi un viol, 18 agents de santé ont été formés sur la prise en charge des urgences obstétricales et néonatales de base, le planning familial et la prise en charge clinique des viols et que 15 supervisions ont été effectuées : 8 pour la zone Bétou et 7 pour la zone Impfondo.
Ce projet s’inscrit dans un processus plus global d’assistance sanitaire, psychologique et nutritionnelle aux réfugiés installés au Congo, avec une forte implication des réfugiés eux-mêmes comme pairs-éducateurs. La situation reste tendue, du fait du grand nombre de personnes réfugiées par rapport à la population initiale de la Likouala et même si une majorité des réfugiés souhaiterait rentrer chez eux, peu ont encore le courage de se lancer dans l’aventure. Il faudra donc trouver les moyens humains et financiers de continuer à leur venir en aide.
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NUTRITION ALIMENTATION
24.11.2010
Médecins d’Afrique, avec l’appui financier de l’UNICEF RDC, a démarré depuis mi-Août 2010 un projet d’assistance nutritionnelle pour les enfants souffrant de malnutrition aiguë à Idjwi dans la province du Sud Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo. La Zone de Santé d’Idjwi est située à 70 km dans une Ile au nord-est de la ville de Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud Kivu et couvre une population d’environ 210,000 habitants. Cette Zone de santé présente une situation nutritionnelle très préoccupante avec une prévalence de malnutrition aiguë globale à 9,8% dont 3.6% de malnutrition aiguë sévère avec des facteurs aggravants d’insécurité alimentaire liée elle-même à l’insécurité des populations et aux mauvaises pratiques agricoles et alimentaires.
Au total, dix (10) unités nutritionnelles thérapeutiques dont huit (8) ambulatoires et deux (2) intensives intégrées respectivement aux Centres de Santé et dans les Hôpitaux. La nouvelle stratégie de prise en charge communautaire de la malnutrition aiguë (PCCMA) mise en œuvre par ce projet permet de toucher plus 2500 enfants malnutris (1500 sévères et 1000 modérés). La mise à contribution des relais communautaires à travers les Comités de Santé (COSA), permet une meilleure appropriation du projet par la communauté mais aussi de s’attaquer aux causes même de la malnutrition. Pour cela, le projet met en œuvre des interventions de prévention de la malnutrition comme : la promotion de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) ; l’identification et la vulgarisation des recettes locales d’aliments de complément enrichis pour les enfants de 6-11 mois ; la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles et sanitaires auprès des populations par la mobilisation sociale et le renforcement de la coordination (Comite Local de Nutrition) et de la supervision des activités par l’Equipe cadre de la Zone de Santé.
Le projet bénéficiera également du soutien du PAM, pour l’approvisionnement des aliments pour la prise en charge des malnutris modérés, et de la FAO pour soutien à la promotion de la sécurité alimentaire dans le ménage.
Au vu des besoins énormes observés sur le terrain, il est nécessaire de poursuite cette assistance au delà des six (6) mois initialement prévus en veillant à la complémentarité avec les autres secteurs : Santé, Eau –Hygiène – Assainissement et la Sécurité alimentaire si l’on veut avoir un impact durable. Une mobilisation d’autres ressources est plus que nécessaire.
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SANTE/VIH
26.10.2010
Médecins d’Afrique, avec le co-financement de la Fondation de France, s’est lancé dans un projet d’appui à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA et de lutte contre les violences sexo-spécifiques en milieu rural.
En effet, entre Novembre 2009 et Mars 2010, plus de 120 000 réfugiés venus de la province de l’Equateur (RDC) sont venus s’installer dans le département de la Likouala, triplant ainsi la population de ce département. Beaucoup des réfugiés sont des femmes et des enfants et se trouvent en situation de fragilité. Le contexte de violence qui sous-tend cette migration et cette installation a exposé les réfugiées à des violences sexuelles et sexistes, qui ont alerté les organisations humanitaires présentes sur place, dont Médecins d’Afrique. Il fallait apporter notre contribution pour endiguer ce fléau et améliorer les conditions de vie pour les femmes dans les sites de réfugiés. Ce projet vise à renforcer et compléter les services de PTME, la capacité des agents de santé en charge de la PTME et la lutte contre les violences sexo-spécifiques à l’encontre de ces femmes.
Activités réalisées : Information-Education et Communication (IEC) des femmes enceintes au cours de la consultation prénatale (CPN) ; Conseil Dépistage Volontaire (CDV) des femmes enceintes ; Prise en charge médicale et suivi psychologique des femmes enceintes séropositives et de leurs conjoints ; Suivi des enfants nés des femmes enceintes séropositives ; Identification des victimes de violence sexo-spécifiques ; Prise en charge médicale et psychologique des victimes de violences sexo-spécifiques ; Réunion de plaidoyer sur l’application des droits des femmes victimes de violences sexo-spécifiques auprès des autorités
Résultats obtenus : 1900 personnes ont été sensibilisées sur les violences sexo-spécifiques et sur leurs droits ; 200 femmes enceintes ont été sensibilisées sur le VIH/SIDA et ont fait la démarche du CDV ; 4 femmes enceintes diagnostiquées séropositives ont bénéficié d’une prise en charge médicale, psychologique avec suivi biologique ; 3 enfants nés de mères séropositives sont suivis et sont sous lait maternisé. Un (1) enfant a bénéficié d’une PCR révélée négative ; 1 conjoint des 4 femmes a adhéré aux services de PTME ; 26 femmes victimes de viol ont été identifiées et orientées vers le centre de santé et ont bénéficié d’une prise en charge médicale et psychologique ; 6 femmes leaders appuyées en Activités Génératrices de Revenues (AGR)
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