CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
07.04.2016
Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires et l’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde. Or, des traitements existent, et le diabète de type 2 peut être prévenu par une bonne hygiène de vie.
MDA Niger voulait donc à son modeste niveau contribuer à la lutte contre ce fléau grandissant en participant en ce jeudi 7 avril 2015, à la célébration de la journée mondiale de lutte contre le diabète à travers la mise en place d’une enquête rapide auprès du quartier de la francophonie où se situe son siège.
Un groupe d’une dizaine de jeunes membres, étudiants en médecine pour la majorité, armés de leur bonne volonté et de leur savoir ont ainsi approché plus de 200 personnes en une matinée pour une sensibilisation sur le diabète. Elle a débuté par un quizz tiré des outils de communication de l’OMS et élaboré pour cette occasion, qui a servi d’accroche avec le public.
C’était une occasion non seulement de mesurer leur degré de connaissance de la maladie aussi bien en termes de facteurs favorisant que de risques encourus mais également de procéder à des séances de sensibilisation de proximité pour les encourager à adopter de bonnes pratiques alimentaires et d’hygiène de vie pour limiter leur exposition à la maladie.
Les résultats, après saisie et analyse des résultats du quizz, seront partagés avec les partenaires dès la semaine prochaine!
Un grand merci à l’équipe de volontaires qui a sillonné les ruelles du quartier sous la chaleur étouffante de la journée !!!
Safia Houmed Houssein, Point Focal MDA Niger
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NUTRITION ALIMENTATION
18.01.2016
La préfecture de la Kemo est une des plus importantes de la RCA, de par sa localisation géographique. Ses 4 sous-préfectures (Sibut, Dekoa, Mala et Ndjoukou) ont subi les conséquences de l’instabilité politique. Au vu des différents rapports épidémiologiques centralisés par la Préfecture Sanitaire, les maladies saisonnières et courantes continuent à sévir dans la zone (Paludisme, IRA, infection digestive, etc.) et par manque d’acteurs humanitaires en appui, l’accentuation du risque de détérioration de la situation nutritionnelle est permanente. Selon la dernière évaluation RRM de ACF du 09 au 11 juillet 2015 à Ndegu dans Njoukou, le statut nutritionnel des 51 enfants de 06 à 59 mois appartenant aux 79 ménages enquêtés a été évalué à travers la prise du Périmètre Brachial (PB) et du diagnostic des œdèmes. 4 enfants ont été dépistés MAS et 5 enfants MAM. Selon donc ce screening une proportion de 18% (10% MAS 8% MAM) de malnutrition aiguë globale (MAG) et donc un problème de malnutrition est présent à Ndjoukou.
Le projet de réhabilitation nutritionnelle et de prévention de la détérioration de l’état nutritionnel au sein des populations des sous-préfectures sanitaires de Dekoa, Mala et Ndjoukou, que Médecins d’Afrique est en cours de mise en œuvre grâce à un financement du CHF, vise à réduire la malnutrition aiguë et chronique chez les enfants de 0 à 59 mois (environ 4 200) et les femmes enceintes et allaitantes (environ 2100) des populations déplacée et autochtone dans la préfecture sanitaire de la Kemo.
Les objectifs spécifiques sont :
1- Mise en place d’un système de dépistage et de prise en charge de la malnutrition aiguë
2- Renforcement des mécanismes de prévention de la malnutrition sur l’axe Dekoa-Sibut, Ndjoukou et Mala
3- Amélioration de la supervision et de la coordination des activités nutritionnelles dans les structures appuyées
Pour démarrer le projet sur de bonnes bases, l’équipe de Médecins d’Afrique a commencé par un plaidoyer auprès des autorités politico-administratives (Préfet, Sous-préfet, Maire et chefs de villages) pour s’assurer de leur soutien dans la mise en oeuvre du projet et des réunions de concertation avec la communauté, afin de présenter le projet et de lancer le recrutement des relais communautaires qui viendront appuyer l’équipe projet.
Médecins d’Afrique a procédé, dès le début du projet, au renforcement des capacités des acteurs principaux : agents des centres de santé, les équipes cadres de préfecture, les relais communautaires. Pour les 13 agents de santé issus des centres et postes de santé des sous-préfectures concernées, 4 membres de l’équipe cadre de la préfecture sanitaire et 8 agents de MDA, il s’agissait d’une remise à niveau en vue de mener à bien les activités prévues dans le projet. Cette formation a servi également à la vulgarisation du protocole national de prise en charge de la malnutrition aiguë (PCIMA) validé en fin 2014 en RCA et de l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE).
89 relais et leaders communautaires ont été formés sur la mise en oeuvre de la PCIMA et sur la promotion de l’ANJE. Ces relais issus des aires de santé de Guiffa, Dékoa Ndjoukou et Mala ont, deux jours durant, appris comment organiser la prise en charge de la malnutrition au niveau communautaire (sensibilisation de la communauté sur la PCIMA, dépistage et orientation des cas de malnutrition aiguë au centre de santé, le suivi des cas à domicile, les séances d’éducation pour la santé et le rapportage au centre de santé), la prise des mesures anthropométriques. Un accent particulier a été mis sur la promotion de l’ANJE, l’alimentation de la femme enceinte et de la femme allaitante et les techniques de communication pour un changement social et des comportements (CCSC).
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NUTRITION ALIMENTATION
21.12.2015
Selon les résultats préliminaires des dernières enquêtes SMART 2014 en République Centrafricaine, la prévalence de la malnutrition aiguë sévère demeure élevée dans plusieurs préfectures (1,7% en Kemo, 1,3% en Ouham- Pende) avec un taux de mortalité alarmant chez les enfants moins de cinq ans : 3,34 décès / 10 000 / jour dans la Nana Gribizi ; 3,41 décès / 10 000 / jour dans l’Ouham et 2,29 décès / 10 000 / jour en Kemo. La malnutrition aiguë sévère a été plus mortelle dans la saison des pluies (Mai/Octobre), avec des circonstances aggravantes telles que la diarrhée, les infections respiratoires aiguës et le paludisme qui étaient à leur apogée. Le récent regain de violence qui a touché Bangui en particulier n’a pas laissé l’intérieur du pays indemne. Plusieurs pertes en vies humaines et la réinstallation d’un climat d’insécurité dans plusieurs préfectures où des mouvements des populations ont été rapportés comme dans la Kemo et l’Ouaka voisine. Cette situation a eu un impact négatif sur la santé des populations victimes privé de moyen de vie.
La préfecture dans la Kemo et ses 4 sous-préfectures (Sibut, Dekoa, Mala et Ndjoukou) ont subi les conséquences de l’instabilité politique. Au vue des différents rapports épidémiologiques centralisés par la Préfecture Sanitaire, les maladies saisonnières et courantes continuent à sévir dans la zone (Paludisme, infections respiratoires aigües, infections digestives, etc.) et par manque d’acteurs humanitaires en appui, l’accentuation du risque de détérioration de la situation nutritionnelle est permanente. Selon la dernière évaluation RRM de ACF du 09 au 11 juillet 2015 à Ndegu dans Njoukou, le statut nutritionnel des 51 enfants de 06 à 59 mois appartenant aux 79 ménages enquêtés a été évalué à travers la prise du Périmètre Brachial (PB) et du diagnostic des œdèmes. 4 enfants ont été dépistés MAS et 5 enfants MAM. Selon donc ce screening une proportion de 18% (10% MAS 8% MAM) de malnutrition aigüe globale (MAG) et donc un problème de malnutrition est présent à Ndjoukou.
Après finalisation du projet sous financement CERF, MDA a obtenu un financement CHF dans les même zone afin de poursuivre les actions déjà entreprises dans cette zone, tenant compte des écarts entre la période de recherche de financement et le lancement réel des activités, il a été de notre ressort de pouvoir réévaluer la situation pour contextualiser le projet et pour partir sur les bonnes bases. C’est ainsi que notre équipe a réalisé du 19 au 23 Novembre une mission préliminaire avant le lancement des activités du projet. L’objectif de cette mission était d’évaluer rapidement la situation de PEC de la malnutrition aigüe sévère dans les 4 Aires de Santé de la sous-préfecture de la Kemo et dans les 11 FOSA prévues d’être appuyées par le projet pendant les 6 mois de mise en œuvre. Pour cela, l’équipe MDA avait pour objectifs spécifiques de :
- Rencontrer les autorités politico-administratives de la préfecture de la Kemo et leur présenter le projet.
- Rencontrer l’ECPS de la préfecture de la Kemo et présentation du projet et la stratégie de mise en œuvre de MDA
- Rencontrer des ONG partenaires actives dans la zone et définition des stratégies de coordination des activités à mener
- Valider et signer la requête pour les intrants
- Rencontrer la communauté pour compréhension et une meilleure adhésion au projet.
- Réaliser un état de lieu par une évaluation rapide et l’état nutritionnel des enfants et l’état de PEC.
- Récolter les données et rapport de PEC.
- Evaluer la situation sécuritaire des zones d’implémentation du projet
La mission a permis de vérifier les besoins non couverts sur la zone du projet et de formuler des recommandations. Elle confirme la pertinence de l’intervention prévue dans toutes ces zones dans la mesure où les facteurs de risques sont perceptiblement permanents, les activités planifiées restent d’actualité (renforcement des capacités des prestataires, la promotion de l’ANJE, poursuivre la PEC médicale des cas et la mise à disposition des intrants de PEC). Il convient de signaler que la situation sécuritaire dans la plupart des zones ciblées par le projet reste volatile notamment pendant les déplacements pour accéder aux sites. Le délabrement avancé de l’état des routes, le manque de réseau de communication téléphonique pour certains endroits (Ndjoukou et Mala) et la présence des groupes armés, nous obligent à définir un plan de gestion de sécurité locale strict pouvant nous permettre de minimiser les risques de sécurité pour notre staff, nos biens, nos bénéficiaires et du programme.
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SANTE/VIH
20.12.2015
Depuis plus d’un mois les populations du Département de Goudomp dans la Région de Sédhiou souffrent des maux de ventre suivis de diarrhées et vomissements.
A cet effet, Médecins D’Afrique Sénégal en collaboration avec le poste de santé de Djibanar et le District Sanitaire de Goudomp ont sensibilisé les populations sur le thème suivant: Lutte contre les maladies diarrhéiques à l’Ecole élémentaire 1 de Djibanar le samedi 19 Décembre à partir de 15 heures.
Une assistance nombreuse est venue, composée de jeunes et d’adultes, qui ont pu entendre ou ré-entendre les conseils pour éviter les maladies diarrhéiques et le choléra, les principaux étant : se laver les mains à l’eau et au savon avant de manger, après être allé à la selle ou avoir changé un bébé, s’assurer de boire une eau propre, bien laver les aliments et utiliser uniquement une eau propre pour cela, veiller à l’hygiène des latrines et bien désinfecter le sol si quelqu’un vomit. Les animateurs ont profité de l’occasion pour refaire une démonstration de lavage des mains au savon et rappeler le principe de la chloration de l’eau.
Nous espérons que tous seront repartis mieux armés pour éviter les maladies diarrhéiques et que cette intervention aura pu contribuer efficacement à enrayer l’épidémie en cours.
Malang NDIAYE, Point Focal de Médecins D’Afrique au Sénégal
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PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
20.12.2015
Dans le cadre du projet d’urgence de la région des Grands Lacs concernant la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) ainsi que la santé des femmes, trente (30) formations sanitaires pilotes couvrant 2.6 millions d’habitants ont été retenues pour bénéficier de l’approche du financement basé sur la performance (PBF) dans les provinces du Nord et du Sud Kivu en République Démocratique du Congo.
Pour mieux apprécier l’impact du financement mise en place pour couvrir la population ciblée ; une enquête de base a été sollicitée par le gouvernement Congolais avec l’appui financier et technique de la Banque Mondiale. Les grands enjeux de cette enquête de base sont de fournir au système des données précises et de qualité permettant de mieux évaluer l’impact du financement qui sera mis en place pour améliorer l’offre de soins et de service de santé par l’approche PBF (financement basé sur la performance).
Pour atteindre efficacement cet objectif, la priorité opérationnelle repose sur la qualité des enquêteurs et la qualité et le type du matériel à utiliser. Ainsi, il s’est avéré nécessaire de faire un choix hautement sélectif des enquêteurs. Le challenge étant d’obtenir à l’issue de la formation des candidats capables de fournir à partir de cette enquête, une base de données de référence de haute portée scientifique et technique permettant une meilleure évaluation de l’impact du PBF dans les provinces du Nord et du Sud Kivu. A la fin de la formation théorique, parmi 69 candidats présélectionnés, 27 ont été retenus et 9 autres sont placés sur la liste des réservistes. Une enquête préliminaire sera ensuite organisée et permettra de sélectionner les candidats qui auront reçu un niveau de performance évalué à 85%. 22 candidats seront retenus par ordre de mérite. 20 seront directement qualifiés pour l’enquête et les 2 autres admis à la liste d’attente.
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EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
18.12.2015
Le projet d’assainissement mené à Nzerekore au Niger sur un financement de la Banque Mondiale, par l’intermédiaire du dispositif des filets sociaux productifs a débuté mardi 15 décembre 2015.
Tous les travailleurs et travailleuses du projet sont motivés pour le démarrage de l’activité du nettoyage leur ville Nzerekore, la capitale forestière située à 1000 km de la capitale politique Conakry, avec le volet Eau Hygiène Environnement de Médecins d’Afrique.
Pour rappel, l’assainissement est aussi une oeuvre de santé publique, car l’eau stagnante peu profonde est un véritable nid à bactéries et un gite idéal pour les larves de moustique qui transmettent le paludisme. Assainir la ville, c’est prévenir bon nombre de maladies.
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CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
18.12.2015
Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) vise à promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour 15.000 jeunes vulnérables qui vivent en zones urbaines afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus. La mise en oeuvre de la sous composante relative à Formation professionnelle, insertion professionnelle et l’appui à l’entrepreneuriat des jeunes vulnérables s’intéressera, pendant cinq ans, à 8000 jeunes (garçons et filles) de 17-30 ans vivant dans les zones urbaines ou périurbaines de Pointe-Noire et de Brazzaville.
Afin de mesurer l’impact de l’intervention, cette composante sera l’objet d’une évaluation d’impact conçue pour répondre aux questions suivantes : (i) Comment ces formations affectent-elles les revenus et perspectives d’emplois des jeunes hommes et jeunes femmes bénéficiaires ? (ii) Quelles sont les méthodes que les prestataires de formation peuvent utiliser pour encourager les jeunes hommes et jeunes femmes à s’orienter vers des secteurs porteurs ? (iii) Comment soutenir les jeunes femmes qui s’engagent dans des secteurs porteurs ‘non traditionnels’, afin de leur permettre d’achever la formation et de trouver un emploi dans ce secteur ?
Dans ce contexte, deux enquêtes de référence seront menées afin d’établir des indicateurs socio-professionnels de base auprès de 1600 jeunes par enquête, candidats au programme de formation et d’appui à l’insertion professionnelle. Médecins d’Afrique (MDA), ONG internationale de développement socio-sanitaire dotée d’un Centre d’Etude et de Recherche (CERMA) a été sélectionné pour conduire ces enquêtes.
Ainsi, pour bien mener sa mission, MDA a procédé au recrutement des enquêteurs dont la mission est de mener les interviews au près d’un échantillon des candidats au programme de formation dans le cadre de la collecte des données relative à la première enquête de référence. Afin de renforcer les capacités des enquêteurs dans la conduite de l’enquête, nécessaire à la réalisation de leur mission, une formation a été organisée à leur endroit.
La formation pratique s’est concentrée sur les exercices pratiques des applications «Field assistant » et « RTA survey », puis la pratique du questionnaire à l’aide des tablettes. La méthode participative a été utilisée, avec des exposés suivis des questions-réponses, de la revue du questionnaire, des travaux de groupes, des simulations et jeu de rôle. Une enquête pilote s’est déroulée en deux journées au niveau des prestataires de formation recrutés par le projet PDCE : la première journée, au niveau du centre de formation Don Bosco et a concerné 27 apprenants. Une mise au point de ces 27 interviews a été faite à la fin de la journée. La deuxième journée du pilote s’est déroulée au niveau du centre de formation soeur Regis et a concerné 23 apprenants. Une deuxième séance de restitution a été organisée à la fin de la journée.
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URGENCES
15.12.2015
Médecins d’Afrique RD Congo a mis en œuvre avec l’appui financier de l’OMS, via le CERF, un projet d’appui à l’amélioration et à l’augmentation de l’accès aux services de santé primaires et secondaires pour les nouveaux réfugiés et rapatriés congolais en provenance du Burundi, les personnes déplacées et la population d’accueil dans 13 centres de santé sélectionnés dans les Zones de Santé ciblées à savoir: NYANGEZI, LEMERA, RUZIZI, UVIRA et NUNDU dans la province du Sud-Kivu.
Voici un aperçu en images des réalisations du mois de Novembre 2015. La situation sécuritaire de la zone d’intervention est restée relativement calme et a été propice dans la réalisation de nos activités terrain.
L’objectif général est la réduction de la morbi-mortalité au sein des réfugiés burundais, des déplacés et des communautés hôtes dans les aires de santé de Kamanyola, Bwegera, Luvungi II, Luberizi, Nazareno, Ndunda, Rusabagi, Kilomoni, Kavimvira, Kenya, Kaboke II, Mboko et Nundu, dans les Zones de Santé ciblées. Les bénéficiaires directs sont au nombre de 38 890.
A la fin de ce projet, les effets attendus sont l’amélioration d’au moins 60% de l’accès aux soins de santé de base de qualité des populations vulnérables dans les structures sanitaires ciblées ; La prise en charge médicale dans les 13 structures sanitaires ciblées par le projet ; La détection précoce des cas des maladies dans la communauté et l’orientation vers l’un des 13 centres de santé appuyés par le projet et la gratuité des soins des cas de choléra déclarés, des réfugiés Burundais et des vulnérables est assurée dans les formations sanitaires ciblées.
En plus de l’OMS et de Médecins d’Afrique, les partenaires du projet sont la Division Provinciale de la Santé (DPS) du Sud Kivu et les 6 zones de santé du projet :
- Zone de Santé de NYANGEZI : CS de Kamanyola et l’Hôpital général de référence de Kamanyola ;
- Zone de Santé de LEMERA : CS de Luvungi II, CS de Bwegera et le Centre hospitalier de Luvungi ;
- Zone de Santé d’Uvira : CS Kilomoni, CS de Kavimvira et l’hôpital de Kasenga ;
- Zone de RUZIZI : CS de Luberizi, CS de Nazareno, CS de Ndunda, CS de Rusabagi et l’Hôpital générale de références de Sange ;
- Zone de Santé de NUNDU : CS de Kenya, CS Kaboke II, CS Mboko, CS Nundu et l’hôpital général de Nundu pour des éventuels cas de référence.
Au cours du mois de Novembre, 5 missions ont été réalisées : la mission de lancement du projet avec le Ministre provinciale de la santé, la division provinciale de la santé et l’OMS ; une mission d’évaluation conjointe avec l’OMS ; une mission de dotation des médicaments ; la mission de formation des RECO et enfin la mission de suivi des travaux de réhabilitation des CTC.
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SANTE/VIH
15.10.2015
Le projet de Redynamisation de la Santé Scolaire (ou RESASCO) est l’un des premiers projets que lance Médecins d’Afrique dans les pays où l’ONG s’installe. Il permet d’améliorer la santé des élèves (ce qui contribue à réduire les échecs scolaires) et de réaliser une éducation à la santé tant pour les jeunes que pour les parents, avec la participation des enseignants. Ce projet comporte, dans sa version de base, une visite médicale systématique, un examen psychologique, le traitement courant des enfants malades pendant les visites médicales, l’établissement de fiches de suivi médical, l’orientation vers les spécialistes des malades qui exigent une prise en charge spécialisée, le déparasitage systématique et une éducation sanitaire des élèves, enseignants et parents des élèves, sur les thèmes : Hygiène, Education sexuelle et prévention VIH/SIDA, Education nutritionnelle, Soins d’urgence à domicile, Comment éviter le paludisme, la tuberculose, les maladies diarrhéiques etc. Pour être efficace l’Education Sanitaire en milieu scolaire sera axée sur trois populations à savoir : les élèves, les enseignants et les parents d’élèves. Elle vise en priorité au changement des comportements et à l’acquisition des bonnes pratiques sanitaires dès le plus jeune âge.
Avec l’appui du secrétaire général adjoint, M. Moussa Sido, le vendredi 3 octobre 2015, s’est tenue au siège de l’INDRAP, une réunion de concertation avec des représentants du Bureau de la Santé Scolaire (BSS) et de la direction régionale (DREP) du Ministère de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education civique. Cette rencontre très productive a été l’occasion de définir le cadre de partenariat entre le ministère et MDA pour la mise en œuvre d’une enquête permettant la récolte de données significatives pour l’implémentation d’un projet de redynamisation de la santé scolaire à Niamey. Les Termes de Références du projet (TDR) et la fiche d’enquête ont ainsi été amendés et le chronogramme adopté. Des points focaux (MDA, BBS, DREP, inspection académique) ont été désignés pour faciliter la visite des sites. Ils ont commencé leur travail sur le terrain dès le mardi 6 octobre.
Safia Houmed, Point Focal MDA Niger
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URGENCES
29.09.2015
Au 09 Septembre 2015, les statistiques publiées par le HCR en RD Congo faisaient état de 14.995 réfugiés burundais sur le sol de RDC. Toutes les catégories sociales sont touchées par ce mouvement de population, hommes, femmes, mariés, célibataires, garçons, filles… Mais néanmoins, dans l’ensemble chez tous les réfugiés 62,4% sont enfants et 37,6% sont des adultes.
Dans le cadre du Project d’appui à l’amélioration et à l’augmentation de l’accès aux services de santé primaires et secondaires pour les nouveaux réfugiés et rapatriés congolais en provenance du Burundi, les personnes déplacées et la population d’accueil dans 13 centres de santé dans la province du Sud-Kivu sur financement CERF, Médecins d’Afrique a été associé par l’OMS Bukavu en tant que partenaire de mise en œuvre.
Une mission tripartite (Ministère provincial de la Santé, OMS et MDA) a été réalisée dans la période du 12 au 15 Septembre 2015, essentiellement dans les Zones de Santé d’Uvira où la première dotation en médicaments était réalisée, et de Nundu où elle avait visité les activités de santé dans le site de Lusenda. Nous avons pu rencontrer les autorités politico-administratives et sanitaires du Territoire d’Uvira, visiter et évaluer les structures de prise en charge médicale des réfugiés.
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