MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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SANTE/VIH
21.12.2014
Médecins d’Afrique RD Congo mène avec l’appui financier du Pooled Fund un projet d’Appui à l’accès aux soins de santé de primaires, à la lutte contre le choléra et les autres maladies diarrhéiques dans la Zone de Santé de Malemba Nkulu, District du Haut-Lomami, dans la Province du Katanga.

Ce projet vise à améliorer :
- l’accès aux soins de santé primaires dans 7 aires de santé de la ZS de Malemba Nkulu
- la prise en charge du choléra dans la zone de santé de Malemba-Nkulu pendant la période du projet
- l’accès aux services d’approvisionnement en eau potable, hygiène et assainissement dans la zone de santé de Malemba Nkulu

Ainsi, au cours du mois de Novembre,
- 2 formations des prestataires de soins ont été organisées, sur les SSP et sur le protocole de prise en charge de prise en charge des maladies diarrhéiques, du paludisme, de la rougeole et des IRA. Après les formations, l’équipe MDA accompagnée des membres de l’ECZS ont effectué des supervisions formatives.
- 7 kits de médicaments essentiels ont été prépositionnés au niveau de la pharmacie du BCZS. La distribution au niveau des aires santé cibles (Nyoka, Kaballa, Songwe, Mukomutombo, Lubondoyi, Nkole et Kabwe-Mulongo) a également été réalisée. Les intrants de prise en charge du choléra (Ringer lactate, SRO, …) ont également été prépostionnés au niveau de la zone de santé dans le cadre de prise en charge des cas de choléra.
- les sites de localisation des IDPs dans les aires de santé du projet ont été visités, afin de faire une analyse de la couverture de leurs besoins de santé, qui s’avère très insuffisante

Situation concernant le choléra :
- Le nombre de cas est en diminution depuis la 41ème semaine, période correspondant au de début de la riposte.
- 97 personnes touchées par le choléra ont été prises en charge, la majorité des cas est clairement liée à la consommation d’une eau contaminée, ce qui nécessite d’augmenter le nombre de points de chloration
- 105 acteurs locaux, issus des associations locales, groupes de relais communautaires et les leaders d’opinion ont été renforcés en capacités sur les mesures de lutte contre le choléra. Ils ont été aussitôt déployés au niveau des aires de santé à forte incidence.
- 24 082 ménages ont été sensibilisé sur les mesures de lutte contre le choléra dans les aires de santé de Mukomutombo, Kametemete, Nyoka, Kyamakanza, Kaballa, Kyamakanza, Nkole et Songwe
- Des Centres de Traitement du Choléra (CTC) sont en cours de construction à Nyoka et Lobondoyi

Afin d’améliorer l’accès à l’eau potable :
- 28 acteurs locaux ont été formés aux techniques de traitement de l’eau par la chloration ce qui a permis par la suite de mettre en place 22 sites de chloration au niveau des aires de santé de Kaballa, Mukomutombo, Kametemete et Kyamakanza
- 1 005 977 litres d’eau ont été traités pour 25 214 ménages, soit une moyenne de 40 litres par ménages ou encore 6 litres par personne. Ces faibles chiffres se justifient par la faible capacité de stockage d’eau de la plupart des ménages.
- 400 ménages et 30 embarcations (vélo, moto, pirogues) ont été désinfectés au cours de ce cette période de mise en œuvre
- 7 points d’eau (essentiellement des forages) sont en cours de réhabilitation

Une enquête CAP WASH initiale a été réalisée ayant pour objectif de mesurer l’impact des actions apportées par le présent projet dans le domaine de la promotion de l’hygiène mais aussi pour identifier les pratiques et les croyances en vue d’élaborer des messages clés, appropriés aux communautés bénéficiaires. Elle a concerné 869 ménages, soient 10% des ménages des aires de santé de Mukomutombo, Nyoka et Kaballa. Elle s’est déroulée pendant 3 jours avec 24 enquêteurs identifiés et formés à cet effet.
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
17.12.2014
Quelques membres de la Coordination Europe de Médecins d’Afrique se sont réunis Samedi 6 Décembre au siège de l’ONG, à l’invitation du Dr Banzouzi, qui nous a fait le plaisir de sa présence entre deux missions en République Centrafricaine.

Médecins d’Afrique fêtera bientôt sa vingtième année d’existence. Les premières décennies ont permis de bien valider le projet associatif et les outils de travail. Nous avons la chance de travailler dans plusieurs pays, sur plusieurs continents, avec de nombreux partenaires qui nous ont fait confiance et nous ont appuyés techniquement et financièrement pour mettre en oeuvre des projets de développement socio-sanitaire.

Cependant, que faire lorsqu’un projet ne trouve pas écho auprès d’un partenaire financier alors qu’on est certain que ce projet sera utile ? Comment réagir efficacement en situation d’urgence, si l’on n’a pas de fonds propres ?

L’équipe MDA d’Ile de France s’est réunie pour réfléchir sur le sujet et proposer des pistes d’actions pour améliorer l’autonomie financière de l’ONG. La même démarche devra être entreprise dans tous les pays où nous intervenons et la synthèse des propositions sera remontée au Conseil d’Administration pour son plan d’action 2015.

L’atelier de travail s’est achevé par un pot de l’amitié autour de jus de fruits et de chocolats
photoIntervention

URGENCES
13.12.2014
Le processus de recrutement continue en RCA pour le projet de l’Union Africaine en faveur des victimes des violences sexuelles. La liste des agents retenus après entretien individuel et tests a été affichée. Tous ont été invités à une première journée de formation le samedi 13 Décembre 2014 dans les locaux de MDA. Au programme : esprit et philosophie de MDA (Dr Banzouzi, Chef de Mission), l’importance du respect des procédures (Armel Samba, Point Focal), synthèse du projet et stratégie de mise en œuvre (Dr Guillian Makhana) et procédure administrative pour la finalisation du recrutement. Deux heures de formation et d’échanges avec les candidats, afin de mieux expliquer les enjeux du projet. L’Union Africaine en finançant ce projet veut contribuer au relèvement du système de santé.

La qualité de la réponse est l’essentiel dans l’implémentation du projet pour l’intérêt des bénéficiaires. Ce sont en tout 15 personnes qui ont été formés (5 femmes et 7 hommes). Un vrai challenge pour Médecins d’Afrique dans le renforcement des compétences de tous les collaborateurs. Les intervenants subiront des formations intensives tout du long du projet car l’objectif aussi étant de faire émerger des acteurs centrafricains dans l’action humanitaire au cœur de Médecins d’Afrique. Tous ont signé la charte éthique de Médecins d’Afrique comme signe de leur engagement dans le projet et dans Médecins d’Afrique

MDA souhaite à tous la bienvenue !
photoIntervention

URGENCES
16.11.2014
Au-delà des questions sécuritaires en République Centrafricaine (RCA), l’Union Africaine (UA) est très engagée au côté des victimes et notamment des femmes. Elle est en train d’implémenter un projet de prise en charge globale des victimes de violences sexuelles. Médecins d’Afrique (MDA), en tant qu’ONG africaine de médecins et acteurs de santé oeuvrant pour le développement socio-sanitaire en Afrique, a été chargé de mettre en œuvre ce projet. Dans sa stratégie de mise en œuvre et surtout sa volonté d’une appropriation des méthodes de prise en charge, MDA veut une implication de la communauté de RCA. L’équipe projet comprendra donc plusieurs internationaux de MDA, mais la plus grande partie sera composée de volontaires de RCA.

Mardi 11 Novembre, MDA a organisé une réunion avec les membres et sympathisants de RCA, les ONG locales, et les candidats identifiés lors de l’annonce de recrutement. Plus de 70 personnes ont été réunies pour l’occasion à Bangui.

Plusieurs temps forts ont ponctué cet événement important de l’installation de MDA en RCA, sous l’égide de l’UA :
- Présentation par Dr Banzouzi de MDA et de ses méthodes, missions et actions
- Présentation du projet de l’UA de prévention et de réponse aux violences sexuelles en République Centrafricaine
- Présentation par Alassane Binta DIOP de l’UA et de ses missions en RCA
- Présentation par Dr Ametonou du processus de recrutement et d’adhésion à MDA

Enormément de questions ont émaillé ces interventions, montrant l’intérêt des Centrafricains pour le projet de l’UA et pour MDA. Une grande convivialité qui conforte MDA pour apporter une réponse basée sur les réalités du terrain grâce à l’implication massive des jeunes RCA et du Ministère de la Santé et du Ministère de la Famille et des Affaires sociales.

Cette rencontre est la première d’une longue série qui mobilisera les membres de MDA en RCA et plus largement les relais communautaires et les acteurs clés impliqués dans la prise en charge des victimes de VSBG et le développement socio-sanitaire de la RCA.

Dr Jean Théophile Banzouzi
Coordonnateur Europe de Médecins d’Afrique
photoIntervention

URGENCES
08.11.2014
L’Est de la RDC a connu ces dernières décennies des crises diverses qui en ont fait, une priorité humanitaire. Le territoire d’Uvira dans le Sud Kivu connaît des mouvements internes des populations conséquence des affrontements armés entre les FARDC et les différentes factions rebelles. Depuis le 07 Juin 2014, la Zone de Santé de Ruzizi dans le territoire d’Uvira a enregistré un nombre important de déplacés (5448 personnes) suite aux attaques de mouvement rebelle Rwando-Burundais au niveau de la plaine de Ruzizi spécifiquement au village Mutarule. D’autres villages ont également été touchés comme Luberizi et Rwenena Kibirizi. En plus de ces personnes déplacées, la zone de santé de RUZIZI compte un total de 157.440 populations locales.

Afin d’avoir de plus amples informations sur cette population en déplacement, une recommandation était faite à MDA à travers le Cluster Santé, de réaliser faire une évaluation rapide de la situation du 17 au 19 Octobre 2014.

Plusieurs acteurs humanitaires sont déjà présents dans la région : MDA, MSF-H accompagnent la Zone de Santé dans la surveillance épidémiologique, PROSANI, PASS Sud Kivu, ADRA et OXFAM. Cela facilitera les choses pour les interventions à mener. En effet, les besoins observés sont conséquents :
- Besoin de prise en charge médicale des déplacés de Mutarule
- Manque d’approvisionnement en médicaments de prise en charge des déplacés;
- Déstabilisation du système de recouvrement des coûts dans la structure de prise en charge;
- Stigmatisation de la population hôte du fait que ils logent les déplacés mais ils paient la totalité des soins.
- Gaps dans d’autres secteurs (eau, hygiène et assainissements, éducation)

Les résultats précis de cette évaluation ont été partagés avec le cluster santé Sud Kivu et le reste de la communauté humanitaire, afin de définir les priorités d’action et d’engager les moyens d’intervention.
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
20.10.2014
Chaque année, le 15 octobre marque la Journée mondiale du lavage des mains qui a pour but de sensibiliser les populations à l’importance du lavage des mains au savon comme moyen de prévention efficace et abordable des maladies.

Depuis son lancement en 2008 – déclarée Année internationale de l’assainissement par l’Assemblée générale des Nations Unies – la Journée mondiale du lavage des mains prolonge et renforce la campagne en faveur de l’amélioration des pratiques d’hygiène partout dans le monde, afin d’encourager des millions de personnes à se savonner les mains pour faire reculer des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde et autres maladies des mains salles.

La zone de santé de Bukama, District de Haut Lomami est parmi les zones de santé sanctuaire les plus touchées par l’épidémie de choléra. En effet, en 2013 la zone de santé de BUKAMA a été parmi les zones de santé les plus touchées avec 276 cas et 13 décès et cette année (2014), jusqu’à la 16ème semaine épidémiologique, 394 cas et 7 décès ont déjà été dénombrés, soit une augmentation de 42,7%.

Les enfants sont les premières victimes avec plus de 3,5 millions de décès d’enfants de moins de 5 ans chaque année dus à des maladies liées à la diarrhée. C’est donc sur eux que doivent être dirigées les plus grande campagnes de changement de comportement afin d’en faire demain une société d’hommes et de femmes respectant les règles d’hygiène minimum pour lutter contre les maladies de mains sales.

A l’occasion de cette journée qui a comme thème « Mains propre, Zéro microbes », Médecins d’Afrique a organisé à Bukama, en partenariat avec la Sous Division Provinciale de l’Education, une cérémonie de sensibilisation sur le lavage correcte des mains avec la participation de 15 écoles de la place. Des scénettes portant sur différents aspects du lavage des mains ont été exécutées par les élèves de quelques-unes des écoles participantes. Les sous- thèmes suivants ont été abordés : · L’importance du lavage des mains
· Les cinq moments du lavage des mains
· Le danger de la non -observance des règles d’hygiène élémentaires

Une démonstration de l’opération de lavage des mains a été exécutée par Médecins d’Afrique, suivie d’un lavage des mains symbolique de l’autorité territoriale et quelques invités présents à la cérémonie. Enfin, une distribution symbolique d’une barre de savon et d’un dépliant contenant des messages de sensibilisation sur le choléra a clôturé cette cérémonie. Au total 100 barres de savons, 555 dépliants et 5 seaux avec robinet ont été remis à la sous division provinciale de l’éducation par Médecins d’Afrique pour encourager les écoles à adopter et pérenniser ce geste qui sauve des vies.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
20.10.2014
DOCTORS OF AFRICA / MEDECINS D’AFRIQUE is an international health NGO born in Congo Brazzaville in 1993, more focusing on the promotion of primary health with a special attention to maternal and child health. We have been much operating mostly in French speaking countries such as Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, Chad, Ivory Coast, Guinea, France and in Japan. Kenya is the first English speaking country where we are planning also to bring our contribution in health related issues as well as in the social development of Africa and in particular to the Kenya population.

On October 11th, MDA Kenya visited Bignet Primary School in Nairobi for a medical check-up. The object of the program was to improve the health of students to help improve school performance by preventing diseases that may have an impact on education of students, taking care of common diseases and trauma in schools, and to also improve the nutritional status of students. Dewormers were given to each child.

MEDICAL CHECK-UP
The medical check up sought to undertake the following areas:
Routine medical test : (Measurement: weight, height, weight/height ratio, Pubertal maturation, Examination of the mouth and teeth, Ostoscopy and hearing, General review/ examination)
Psychological test, focus on the study of Thought and Language, The nature of sleep, Functional autonomy, Cognitive and intellectual sphere, Temperament and character

ADA AWARENESS
As the parents got through with the medical check up, they were ushered into a room where MDA staff was given basic information about alcohol and drugs abuse, and how they can prevent abuse among their puberty developing children.

NUTRITION ASSESSMENT
The idea was to prevent common illnesses because diseases in children are rarely detected early due to lack of family doctors. They are usually diagnosed when they have worsened and need a medical attention.
This can be attributed mostly due to ignorance by care givers about the health of their children in term of monitoring and continuous evaluation by a medical doctor.
MDA aims to change the situation in Kenya by carrying out school medical events where awareness is given for regular health surveillance to schools.
A total of 24 children were examined:
- 15 were found to be underweight
- 3 cases were overweight
- 1 case was obese
- Only 5 had a good nutritional state

CHALLENGES
MDA Kenya made use of qualified personnel including doctors, nurses, nutritionists and psychologists. Due to the costs factor of purchasing medicines and other logistics, a cost sharing approach was used, where parent contribution was at Kshs 300 per child. This supported in facilitating the event through re-imbursements and refreshments. The head teacher of Bignet made some comments: the organisation should plan to reduce or scrape the charges since this is a low income region and such events are usually free. Should there be any charges, do it per household and not per child. Examine the children freely but charge for drugs. Do not only examine children but adults too since they are also vulnerable to common illnesses. The MDA team was well appreciated by the school board.
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
01.10.2014
Médecins d’Afrique est engagé pour le compte du Ministère de la Santé du Congo Brazzaville et de la Banque Mondiale, sur une enquête d’envergure nationale. L’enjeu est de taille pour le système de santé congolais. Il s’agit en effet d’évaluer la qualité des infrastructures, l’approvisionnement en médicaments, l’état des équipements, la gestion et le reporting sur la santé maternelle et infantile, les recettes et les dépenses des établissements de santé, évaluer la charge de travail, la rémunération et la motivation des acteurs de santé ainsi que leurs connaissances de base. Pour les ménages, l’équipe de recherche veut évaluer l’utilisation des services de santé par la population, identifier les obstacles dans l’utilisation des services materno-infantile, évaluer les dépenses de santé, apprécier la perception de la qualité des services de santé et évaluer l’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans.

L’objectif est de donner au Ministère la possibilité de disposer des données de base pour un engagement dans la démarche de financement basé sur la performance comme le propose la Banque Mondiale. Dans l’enquête qui se déroule depuis 3 mois, l’équipe a fait face à de gros défis logistiques et informatiques. Les enquêteurs utilisent des tablettes 3G pour envoyer les données dont la qualité et la complétude doivent être vérifiées en temps réel, ce qui implique une bonne coordination et une connectivité internet fiable. Ce n’est pas chose facile comme en conviendront ceux qui connaissent les environnements ruraux d’Afrique Centrale.

Après les départements des Plateaux, du Pool, du Niari, les villes de Pointe-Noire et Brazzaville, l’équipe vient de finaliser les interviews dans le Kouilou, la Lékoumou et la Bouenza. Ils se dirigent maintenant vers les départements du Nord (Cuvette Est et Ouest, Sangha et Likouala). D’autres défis se présenteront qui vont compliquer la tâche des enquêteurs. En effet, il faudra atteindre des populations qui sont très enclavées et accessibles uniquement par voie fluviale. Les logisticiens devront être attentifs !

Souhaitons à toute l’équipe des enquêteurs et aux superviseurs beaucoup de courage pour mener à bien leur mission.
photoIntervention

SANTE/VIH
17.09.2014
Après l’inauguration du Centre de Santé Communautaire (CSCOM) de Pointe Noire qui a eu lieu le 1er juin 2014, le tour est venu à celui de Brazzaville. Ces deux (2) CSCOM ont été construit dans le cadre du projet « Promotion à base communautaire des soins de santé primaires », financé par l’Union européenne et mise en oeuvre par Médecins d’Afrique dans les départements de Brazzaville et de Pointe Noire.

L’ouverture technique du CSCOM de Brazzaville avait eu lieu le 20 mars 2014 pour permettre à la population de ce quartier péri urbain Mikalou-Madzouna de bénéficier des services de soins de santé. Les bâtiments abritant ce centre viennent d’être officiellement inaugurés ce 09 septembre 2014 à Brazzaville par le maire de l’Arrondissement 9 Djiri, Ida Victorine NGAMPOLO en présence d’une représentante du Premier Secrétaire de la Délégation de l’Union européenne en République du Congo, du Représentant de Médecins d’Afrique, de la Députée de la Circonscription 1 Djiri, des Chefs de 7 quartiers de l’arrondissement 9 Djiri, des membres des organisations à Base Communautaire (OBC) et des populations des quartiers. L’Union européenne a financé ce projet à hauteur de 90%, soit 500 000 Euros. Ce centre offre les services ci après, à faible coût : soins infirmiers, suivi de femmes enceintes, accouchement, vaccination des enfants et des femmes enseintes, pharmacie communautaire, observation des maladies, examens (82) de laboratoire. Il est destiné à fonctionner 24 heures sur 24.

Pour renforcer l’accessibilité des populations à ce centre, une Mutuelle de santé a été mise en place et administrée directement par la population. Cette mutuelle prend en charge le coût de soins de santé de ses membres à hauteur de 75%. Toutefois, les adhérents à la mutuelle de santé devront également s’acquitter de leur Contribution Financière Initiale (CFI).

Avec ce centre, la représentation de Médecins d’Afrique au Congo vient de renforcer son réseau de Centres de Santé Communautaire (CSCOM) qui compte maintenant 5 structures gérées directement par elle, après le CMRP de Moungali, le CSM de Talangai, Le CSCOM de Nkayi et celui de Pointe Noire. Notons que ce sont de 50 centres et postes de santé qui ont déjà été montés ou réhabilités par Médecins d’Afrique au Congo Brazzaville.

Brazzaville, le 15 septembre 2014

Mathurin Dominique YANGOU
Assistant au Projet
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
03.09.2014
Du 1er au 30 Août 2014, une équipe de Médecins d’Afrique, spécialisée dans le WASH et une Coopérative de jeunes artisans congolais (GBA, Groupe Bâtisseurs d’Afrique) ont fait route vers le Village de Moutembessa, dans le district de Louingui au Congo Brazzaville.

Objectif : faire stopper l’infamie d’une eau insalubre où cohabitaient têtards, insectes et micro-organismes en tout genre que consommaient les villageois depuis que le village existe. Après une brève visite de la sous-préfecture, pour les civilités et une synthèse du projet, l’équipe a posé son lourd équipage (plus de 40 tonnes de matériels) à Moutembessa. En tout, ce sont 15 personnes rompues à la vie communautaire en milieu très précaires qui ont été mobilisées sous la direction du Dr Jean Théophile BANZOUZI, coordonnateur Europe de Médecins d’Afrique initiateur du Label SAO et responsable du projet pour venir à bout de la mission. Pas chose facile car malgré tout un travail d’ingénierie sociale qui a duré 2 ans les perturbations liant les appartenances politiques, le foncier, la période de préparations des cultures, les mentalités pas faciles à faire évoluer sur des projets aussi innovants et qui demande une mobilisation générale… Plus de 30 jours de travail harassant : de terrassement, d’élagage, d’assainissement du milieu, de canalisation des eaux, de captation des micro-sources et de construction des ouvrages : chambre de captation, chambre de filtration, bassins de rétention, canalisation et adduction de l’eau, construction des bornes fontaines, communication sociale, etc. Les résultats sont là : une eau en quantité et de très bonne qualité pour plus de 250 personnes du village (plus de 80 l d’eau potable par jour et par personnes), largement au-dessus des normes de l’OMS qui recommandent 20 l/personne/jour. Un comité local de gestion de l’eau (CLGE de 6 personnes : 3 femmes et 3 hommes) est en cours de constitution par vote. Un fontainier (Mulundimasa) a déjà été nommé et formé en conséquence par l’équipe (maçonnerie, plomberie, maintenance, utilisation des outils et réparation). Ce dernier a participé tous les jours à la construction de tous les ouvrages pour une meilleure implication. Le principe d’une cotisation de 1,5 €/mois/famille a été acté par tous. La collecte démarrera après l’inauguration des infrastructures prévue en novembre, le temps de finaliser le reste des travaux.

Sur le plan technique, le projet avait 4 objectifs spécifiques :
- Assurer l’accès à l’eau de qualité par l’aménagement de la source, l’adduction d’eau et le renforcement des capacités des agents techniques ;
- Impliquer la communauté via les Comités Locaux de Gestion Eau Hygiène Assainissement (CLG-EHA), dans l’éducation à l’eau, l’hygiène et l’assainissement et la mise en place des stratégies de pérennisation des installations et des acquis ;
- Renforcer la gestion intégrée des ressources en eau (approche GIRE) du District de Louingui.
- Contribution à l’éducation à la Solidarité internationale en Ile de France

Ces objectifs sont tous atteints ou en passe de l’être, car les travaux pour l’adduction d’eau au village se poursuivent.

Cette source a été aménagée via un cofinancement de Médecins d’Afrique (70%) et du Conseil Général de l’Essonne (30%). Il a bénéficié de l’appui technique des étudiants GEMEAU (Gestion et maîtrise de l’eau) de l’Ecole Tecomah. En effet en février 2014, 4 étudiants de l’Ecole ont réalisé les études topographiques du site avant l’aménagement. Il s’agit d’une collaboration qui dure depuis 4 ans où chaque année, des jeunes français apportent leurs appuis et leur jeunesse au service des villages africains via des projets de solidarité internationale et des stages. Un grand merci aussi aux autorités départementales du Congo qui ont facilité les démarches administratives.
photoIntervention

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