MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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URGENCES
04.11.2024
Introduction :
§ 08 mois après le lancement du « Projet de renforcement des capacités des communautés à développer des mécanismes de prévention et de réponse violences liées au genre dans les 10 arrondissements de la ville de N’Djamena en République du Tchad » , Médecins d’Afrique est fier de partager les avancées significatives réalisées sur le terrain. Ce projet, destiné à Assurer l’accompagnement des acteurs clés pour la prévention, l’identification et orientation des VBG, a déjà touché [nombre de bénéficiaires] personnes dans les 10 arrondissements de la ville de N’djamena .Cependant, il reste encore beaucoup à faire et nous avons besoin de toutes nos parties prenantes pour continuer à renforcer notre impact.

Progrès réalisés :
Depuis son lancement, le Projet de renforcement des capacités des communautés à développer des mécanismes de prévention et de réponse à toutes formes des violences liées au genre dans les 10 arrondissements de la ville de N’Djamena en République du Tchad a franchi plusieurs étapes importantes. Parmi les réalisations notables, on peut citer :
§ Organisations de 11 rencontres avec les autorités administrations et locales ;
§ Réunions d’information et de préparation pour la mise en place d’un cadre de collaboration ;
§ Plaidoyer en cours auprès du Ministère de la femme de la protection petite enfance et de la solidarité nationale.

Grâce à ces actions, nous avons déjà observé des améliorations tangibles, telles que :
§ Prise de conscience des autorités administrations et locales sur le sujet VBG ;
§ Identification et la cartographie de tous les acteurs clés (maire, chef de quartier, chef de carrés, prêtre du quartier, imam du quartier etc…) pour chaque arrondissement ;
§ Sélection et enrôlement de 10 OBC dissimulées dans les 10 arrondissements de Ndjamena ;
§ Mise en place d’une cartographie des OBC intervenant dans les VBG pour chaque arrondissement. ;

Défis rencontrés :
Malgré ces avancées, le projet a également rencontré des défis majeurs. Les obstacles que nous avons surmontés et ceux que nous continuons de relever incluent :
§ Accès limité dans certaines zones rurales en raison d’infrastructures insuffisantes ;
§ Manque de financement externe pour plus d’accompagnement ;
Nous travaillons activement à surmonter ces défis en collaborant avec des partenaires locaux et internationaux, et nous cherchons à améliorer continuellement nos méthodes pour maximiser l’impact.

Partenariats et collaborations :
Le succès du projet à ce jour repose en grande partie sur les précieux soutiens de nos partenaires, parmi lesquels :
§ Ministère de la femme, de la famille et la protection de l’enfance ;
§ Médecins d’Afrique MDA International;
§ Cluster Protection ;
§ Sous clusters VBG ;
§ HRC.
Ces collaborations nous ont permis de renforcer notre capacité à atteindre nos objectifs. Néanmoins, pour assurer la continuité et l’extension du projet, nous avons besoin de consolider ces partenariats et d’en établir de nouveaux.

Appel à de nouveaux partenaires :
Nous invitons d’autres organisations, entreprises et individus à se joindre à nous dans cette mission. De nouvelles collaborations permettraient de :
Étendre notre programme à d’autres régions vulnérables.
Augmenter le nombre de bénéficiaires directs du projet.
Assurer une continuité dans la fourniture des services essentiels (protection, éducation, prise en charge, etc.).
Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur pour les populations locales. Chaque partenariat compte pour nous aider à relever les défis humanitaires auxquels ces communautés sont confrontées.

Perspectives :
D’ici la fin de l’année prochaine, nous avons pour objectif de :
§ Renforcer la vie associative dans le pays via un réseau national des Volontaires/Bénévoles formés et mobilisables ;
§ Renforcer l’implantation de MDA sur toute l’étendue du territoire national ;
§ Construire des partenariats ou des alliances stratégiques avec les Agences des nations unies, les ONG nationales et internationales ainsi que certains réseaux opérationnels dans le domaine de la protection ;
§ Mettre en œuvre des projets concrets en conformité avec le mandat MDA et le PNDS.

Pour y parvenir, nous comptons sur l’appui continu de nos partenaires et des donateurs, sans qui ces progrès ne seraient pas possibles.

Appel à l’action :
Vous souhaitez nous soutenir ? Voici comment vous pouvez nous aider :
En devenant un partenaire financier ou technique.
En rejoignant notre équipe de bénévoles sur le terrain.
En partageant notre projet sur vos réseaux pour sensibiliser un plus grand nombre de personnes.

Conclusion :
Le projet de renforcement des capacités des communautés à développer des mécanismes de prévention et de réponse violences liées au genre dans les 10 arrondissements de la ville de N’Djamena en République du Tchad est en bonne voie, mais il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux besoins des populations vulnérables du Tchad. Nous avons déjà réalisé des avancées significatives, et avec votre soutien, nous pouvons accomplir encore plus. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence.

Rédactrice : MASSINGFA KAZA BALLE, assistante programme protection.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
04.11.2024
Le profil épidémiologique de la province du Sankuru est marqué ces deux dernières années par l’émergence et la réémergence de plusieurs maladies transmissibles à potentiel épidémique (Rougeole, Choléra et Poliomyélite de souche dérivée vaccinale). Depuis le début de l’année 2024 jusqu’à la 20ème semaine épidémiologique, la province a notifié 563 cas de Mpox contre 17 décès, soit une létalité de 2.5%. Six (6) ZS ont notifié un cumul de 377 cas contre 14 décès de Monkey Pox soit 3.7% du taux de mortalité. L’adoption des services de santé est affectée par les croyances socioculturelles (préférence pour les praticiens traditionnels) et l’éloignement des centres de santé avec les villages.
Au vu de tout ce qui précède, la mise en place d’une intervention coordonnée, pour apporter une réponse aux besoins urgents de santé de base pour les personnes affectées par cette crise sanitaire, demeure plus qu’une nécessité afin d’atténuer le risque de propagation de la maladie et d’apporter une assistance médicale d’urgence. C’est dans ce contexte que MDA a bénéficié du financement de l’Unicef, le 30/07/2024 et ce pour 5 mois, pour mettre en œuvre les interventions relatives à la réponse aux besoins santé des personnes affectées par cette épidémie en particulier les enfants et les femmes, dans les aires de santé prioritaires pour les réponses médicales d’urgences dans les 06 zones de santé de la province du Sankuru.

Situation actuelle (A la semaine épidémiologique 32)

· Déclaration OMS : Urgence de santé publique de portée internationale, avec la RDC comme foyer principal
· Toutes les 26 provinces sont touchées
· 102 nouveaux cas suspects pour toute la division provinciale de la santé (DPS) du Sankuru dont 51 dans les 6 zones de santé (ZS) appuyées ;
· 5 décès enregistrés dans la DPS, toutes dans les 6 ZS appuyées ;
· 1.417 cas suspects et 60 décès dans la DPS depuis la SE1 – 2024

Activités planifiées

1. Former 22 superviseurs provinciaux (16 superviseurs des ZS soit 1/ZS, 6 de la DPS Sankuru) sur la gestion de l’épidémie du MonkeyPox ;
2. Briefer 20 superviseurs provinciaux (OH), acteurs de la zone de santé (6AC et 930 CAC), 145 pairs éducateurs, 30 jeunes U-reporters et 18 prestataires des centres conviviaux (3/ZS), 18 journalistes et 6 animateurs des radios sur le monkeyPox ;
3. Renforcer le système d’alerte par la capacitation des CAC (930 relais communautaires), 60 ACSA (10/ZS), 60Éco-gardes (10/ZS) ;
4. Appuyer les VAD pour orientation des cas suspects et recherche des perdues de vue (1VAD/Reco/semaine) pendant 4mois pour 93 Recos ;
5. Organiser des séances de sensibilisation (dialogues communautaires, visites à domicile, causeries éducatives) dans la communauté et dans les milieux scolaires (écoles primaires, secondaires et universités) ;
6. Organiser des émissions interactives et diffuser les spots Mpox à travers les médias (radio et télé) ;
7. Organiser des séances de sensibilisation (focus group) en faveur des KP (PS, MSM, TG) dans les centres conviviaux ou des points chauds (2 FG/ZS/mois) ;
8. Organiser des réunions de sensibilisation avec les leaders communautaires (leaders religieux, leaders des associations des jeunes et des femmes, enseignants, leaders traditionnels, taximen et chauffeurs, chasseurs ;
9. Organiser des scénettes, comédies, jeux de rôle avec les écoliers et élèves dans les écoles en raison de 2 écoles par aire de santé;
10. Évaluer les capacités des établissements de soins en PCI Dans les 27 ESS des 6 ZS ;
11. Assurer la décontamination des établissements de soins, ménages, lieux publics et de moyen de transport de cas dans les 93 AS des 6 ZS ;
12. Doter les ESS animal en Kits PCI/EHA 6 ZS ;
13. Approvisionner en Sacs mortuaires les zones de santé dans 6ZS ;
14. Briefer des prestataires de santé humaine en PCI/EHA 18 Médecins, 18 hygiénistes, 18 IT/ 18ITA ;
15. Briefer des prestataires de santé animale en PCI/EHA90 (15/ZS) ;
16. Briefer 18 équipes des EDS et gestion des carcasses ;
17. Rendre disponible les ouvrages EHA dans les établissements de soins et dans la communauté et autour des rings de vaccination 93 AS 18 ESS, 6 BCZS, 10 espaces publics ;
18. Approvisionner 18 ESS (humain et animal) de ZS en Kits de triage, isolement et quarantaine ;
19. Mettre en place 10 toilettes dans l’ESS de 6 ZS ;
20. Réaliser 12 missions de supervision PCI dans les établissements de soins par les équipes de la DPS/BCZS dans les AS ;
21. Approvisionner 18 structures de prise en charge en eau potable en quantité suffisante ;
22. Réaliser 5 missions de suivi du projet par la DPS Sankuru dans les 6 ZS ciblées ;
23. Réaliser les missions de suivi du projet par les 06 ECZS (Superviseurs provinciaux formés) dans 93 AS.

Activités réalisées 1ER au 18 Aout 2024

· Recrutement et déploiement du personnel (médecins, infirmiers, nutritionnistes, psychologue, …) dans les zones d’intervention
· Signature des PCA avec la DPS Sankuru et les 06 zones de santé
· Formation initiale du personnel projet aux politiques de l’organisation et la compréhension du projet
· Tenue des réunions d’information sur le contenu du projet à la DPS, dans les 06 BCZS · Formation de 247 relais communautaire, 2 agent de l’environnement, 1 journaliste dans la zones de santé d’OTOTO
· Mise en place de 04 Centres de Traitement fonctionnel dans les zones de santé de Wembonyama, Dikungu, Lomela et Ototo
· Dotation des intrants de prise en charge dans 4 ZS Dikungu, Wembonyama, Ototo et lomela (médicament, sac mortuaire,..) dotés par Unicef
· Animation des émissions radio de sensibilisation pour une large couverture
· Participation à la réunion multisectorielle provinciale présidée par le chef de bureau info/san et de l’environnement pêche et l’élevage
· Participation aux réunions de surveillance épidémiologique à la DPS Sankuru
· PCI : évaluation en cours dans les 18 Centres de Traitement
· Commande des EPI, du volet Wash (dispositifs lave-main, …)

Perspectives

· Formation des superviseurs provinciaux par le centre d’opération d’urgence de santé publique (COU-SP) niveau National. 1 superviseur sera identifié par zone de santé et sera d’office point focal Mpox dans la zone.
· Mission d’appui technique de la coordination MDA Siège
· Poursuite d’aménagement, équipement et fonctionnalité de 18 centres de traitement
· Dotation des EPI dans les centres de traitement.
· Déroulement du volet PCI dans les établissements de soins de santé, les lieux publics avec la livraison de toutes les commodités. Financement

Unicef : 361977.26$
Contribution MDA : 14675$

Durée

Début : 30 Juillet 2024
Fin : 31 Décembre 2024 soit 5 mois

photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
04.11.2024
Introduction
08 mois après le lancement du projet d’Assainissement à base communautaire du quartier Atrone, Médecins d’Afrique Tchad est fier de partager les avancées significatives réalisées sur le terrain. Ce projet, destiné à améliorer les conditions d’assainissement (salubrité), a touché la population du 7ème arrondissement de Ndjamena. Cependant, il reste encore beaucoup à faire et nous avons besoin de toutes nos parties prenantes pour continuer à renforcer notre impact.

Progrès réalisés :
Depuis son lancement, l’Assainissement à base communautaire du quartier Atrone a franchi plusieurs étapes importantes. Parmi les réalisations notables, on peut citer :
· Réalisation d’01 enquête CAP réalisée auprès des communautés sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement au 7ème arrondissement de Ndjamena ;
· Organisation de 04 réunions préparatoire réalisées avec les autorités (Maire, service de santé, hygiène et assainissement) ;
· Organisation d’01 atelier de présentation du projet aux 40 Délégués du quartier Atrone ;
· Evaluation du dispositif de gestion des déchets existant (Comité d’hygiène mise en place par des anciens projets) et coordination et lien de collaboration avec les nouveaux comités ;
· Mise en place d’une cartographie du quartier Atrone et des zones les plus insalubres pour l’implantation des comités d’hygiène ;
· Plaidoyer au niveau international pour la mobilisation de ressources additionnelles et création des possibles jumelage avec des mairies (France) ; · Mise en place d’un document guide aux comités d’hygiène ;

Grâce à ces actions, nous avons déjà observé des améliorations tangibles, telles que :
· Compréhension de la situation en Eau, Hygiène et Assainissement de l’arrondissement 7 ;
· Adhésion et prise de conscience des autorités administratives et locales en faveur de l’assainissement du quartier Atrone ;
· Compréhension de la situation d’insalubrité d’Atrone via la carte géographique des zones insalubres ;
· Un document guide disponible pour orienter les travaux des comités d’hygiènes.

Défis rencontrés :
Malgré ces avancées, le projet a également rencontré des défis majeurs. Les obstacles que nous avons surmontés et ceux que nous continuons de relever incluent :
· Les énormes besoins en assainissement par rapport aux ressources disponibles ;
· Le retard des activités lié à la saison des pluies ;
· Le manque de financement externe pour plus d’accompagnement et d’extension;
· Les habitudes de la communauté encrées à l’insalubrité.

Nous travaillons activement à surmonter ces défis en collaborant avec des partenaires locaux et internationaux, et nous cherchons à améliorer continuellement nos méthodes pour maximiser l’impact.

Partenariats et collaborations :
Le succès du projet à ce jour repose en grande partie sur les précieux soutiens de nos partenaires, parmi lesquels :
· Coordination internationale de Médecins D’Afrique ;
· Le Cluster WASH ;
· La Mairie du quartier de l’arrondissement 7 et le Ministère de la Santé Publique ;

Ces collaborations nous ont permis de renforcer notre capacité à atteindre nos objectifs. Néanmoins, pour assurer la continuité et l’extension du projet, nous avons besoin de consolider ces partenariats et d’en établir de nouveaux. Ainsi, d’autres partenaires sont en cours d’identification en France.

Perspectives :
D’ici la fin de l’année prochaine, nous avons pour objectif de :
· Trouver des stratégies/approches suscitant un réel changement de comportement quant à la gestion des déchets dans les ménages et les milieux publics ;
· Dupliquer les actions projets dans toute la mairie et à la ville entière ;
· Élargir nos activités pour atteindre un programme d’assainissement complet.

Pour y parvenir, nous comptons sur l’appui continu de nos partenaires et des donateurs, sans qui ces progrès ne seraient pas possibles.

Appel à l’action :
Vous souhaitez nous soutenir ? Voici comment vous pouvez nous aider :
En devenant un partenaire financier ou technique.
En rejoignant notre équipe de bénévoles sur le terrain.
En partageant notre projet sur vos réseaux pour sensibiliser un plus grand nombre de personnes.

Conclusion :
Le projet Assainissement à base communautaire du quartier ATRONNE, N’Djamena en République du Tchad est en bonne voie, mais il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux besoins des populations vulnérables du Tchad. Nous avons déjà réalisé des avancées significatives, et avec votre soutien, nous pouvons accomplir encore plus. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence.

Rédacteur : Ros MILANDOU, Assistant Programme WASH MDA TCHAD
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
06.10.2024
Plusieurs cartons de médicaments et petit matériel médical (pour perfusions, pansements, suivi de la glycémie…), offerts à la Coordination Europe de Médecins d’Afrique, ont été envoyés à Médecins d’Afrique Togo, qui les a remis vendredi 4 octobre 2024 au CHP de Vogan.

Merci aux donateurs qui ont permis de compléter les stocks du CHP, au bénéfice des patients les plus vulnérables soignés dans cette structure de santé, qui auront ainsi accès à ces médicaments et autres fournitures gratuitement.
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
25.09.2024
L’organisation non gouvernementale Médecins d’Afrique en abrégé « MDA » est entrain d’implémenter un projet d’urgence « L3 » axé sur la santé et nutrition dans les zones de santé de Minova et Kalehe au Sud-Kivu. Dans un entretien exclusif avec le chef de projets au sein de MDA, Dr Donat Ndumbi Kololo peint l’état de lieux de l’ONG. Selon lui, cette zone de santé prend régulièrement en charge les déplacés de conflits armés provenant de Masisi dans le Nord-Kivu fuyant les affrontements meurtriers entre les FARDC – Wazalendos et la coalition rebelle RDF-M23.

Les mouvements de déplacés a doublé la densité de la population dans cette zone selon le dernier rapport de dénombrement. Face à ses interventions sanitaires gratuites, le chef de projets Donat Ndumbi décrit la quintessence du programme.

En effet, ce projet s’avère salvateur, car grâce au programme MDA les communautés locales ont accès aux soins de santé gratuits notamment pour les enfants déplacés de guerre et les autochtones âgés de moins de 15 ans ainsi qu’une catégorie de personnes adultes vulnérables basées dans trois aires de santé entre autres Minova, Bobandana et Kiniezire.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Donat Ndumbi précise que tous les cas graves sont transférés vers le centre hospitalier Kiniezire et Bulenga où grâce au projet MDA ils continuent à bénéficier d’une prise en charge gratuite. En plus, précise le chef de projets que les enfants frappés ou atteints d’une malnutrition aiguë bénéficient également les soins et intrants nutritionnels gratuitement dans 18 aires de santé sur les 21 que compte la zone. Les cliniques mobiles sont organisées dans les sites des déplacés afin de permettre à toute la communauté de bénéficier l’administration gratuite des soins de santé de qualité. Tout cela est rendu possible grâce au programme MDA via les vigoureux efforts fournis par le chef de projet Dr Donat Ndumbi Kololo et tout le staff de MDA.

Motif de satisfaction pour les prestataires de santé et la communauté ainsi que les autorités de la zone de santé qui saluent le travail abattu par cette ONG en leur faveur surtout à cause de la gratuité des soins médicaux et nutritionnels pendant une période de crise humanitaire. Raison pour laquelle, les bénéficiaires en appellent à la continuité des activités de l’ONG Médecins d’Afrique en étendant les mêmes actions socio-médicales dans les autres aires de santé pour garantir le bien-être social à toutes les communautés locales à vulnérabilité accrue et touchées par la crise humanitaire accentuée par les conflits armés dans la région. À l’instar de toute Asbl et organisation non gouvernementale, l’ONG MDA fait face aux difficultés multiples et multiformes. Parmi les défis, l’on peut citer la versatilité de la situation sécuritaire dans la partie du haut plateau qui met en mal la mise en œuvre des activités de l’ONG. Outre les défis sécuritaires, l’on dénote aussi l’affluence des cas de malades dans les structures sanitaires qui nécessitent l’augmentation du corps soignant et l’amélioration des conditions de travail de prestataires.

Quel vœu a été émis par les communautés locales en rapport avec les actions menées par l’ONG MDA?

Dr Donat Ndumbi révèle le souci ardent des populations bénéficiaires, celui de rendre générale la gratuité des soins de santé pour tous les âges confondus. Pourtant, les normes fixées préalablement pour la prise en charge sanitaire gratuite en l’occurrence celle liée à l’accès gratuit aux soins de santé aux malades âgés de plus de 15 ans. D’où le plaidoyer mené par les acteurs de la société civile auprès de l’ONG Médecins D’Afrique et son partenaire financier le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) de veiller à la revisitation de leurs clauses au sujet de la généralisation de la gratuité des soins de santé.

Source : Journal « La Transparence », 24/09/2024
photoIntervention

SANTE/VIH
27.06.2024
Médecins d’Afrique (MDA) a depuis 25 ans un projet phare de redynamisation de la santé scolaire. En Guinée, ce projet a démarré depuis 2017 et se poursuit dans les établissements scolaires de la capitale avec pour volonté de l’étendre sur le tout le territoire national en fonction des moyens mobilisés. Il s’agit véritablement d’un projet d’appui au Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) piloté par MDA en partenariat avec le service national de la santé scolaire et universitaire (SNSSU). Initialement MDA avait réalisée une enquête dans tous les arrondissements de Conakry pour faire l’état des lieux en santé scolaire et connaître les besoins des élèves, parents d’élèves et enseignants. Des équipes mobiles ont été déployées pour les sensibilisations sur les bonnes pratiques sanitaires, d’hygiène, nutritionnelles, les violences, les addictions, etc. Des campagnes de consultations de masse ont également eu lieu, couplées à la prise en charge médicales et le référencement au Centre de santé de MDA. Ces activités ont été menées principalement par fonds propres du siège international et de la coordination Europe de MDA avec l’appui du Forim.

Le ministère de tutelle ayant renouvelé l’autorisation de mise en œuvre du projet le 13 mai 2024, un groupe technique réunissant MDA et le SNSSU a été mis en place pour cadrer le projet et assurer sa pérennisation. Plusieurs actions sont en cours :
(vi) Rencontres avec les parties prenantes : afin d’associer toutes les autorités éducatives des régions et communes du pays pour une réussite totale du projet. Du 16 au 17 mai 2024, une mission dirigée par le Point Focal de MDA Guinée (Jean TOLNO) s’est rendue à Kindia (chef-lieu de la région administrative de Kindia) pour rencontrer les autorités de l’inspection régionale de l’éducation et de la direction préfectorale de l’éducation. Ce fût l’occasion d’exprimer l’engagement du gouvernement à nous accompagner dans l’accomplissement de cette noble mission humanitaire et aussi de présenter la vision de Médecins d’Afrique pour la santé des élèves guinéens en général et particulièrement ceux du préscolaire et scolaire.
(vii) Echanges avec le service le national de la santé scolaire et universitaire (SNSSU) pour harmoniser les vues et définir des stratégies conjointes : Il faut reconnaître que le SNSSU depuis le début des démarches n’a cessé de nous accompagner et ce partenariat est un atout majeur pour la réussite de ce projet. L’inspection régionale de l’éducation de Conakry et les directions communales de l’éducation de Conakry ont également été mobilisées.
(viii) Discussion avec le CA d’administration de MDA et le SNSSU : des échanges avancés ont eu lieu entre le Directeur Exécutif de MDA (Dr Jean Théophile BANZOUZI) et le SNSSU pour présenter le projet RESASCO, ses fondements, ses différentes activités, les résultats obtenus dans plusieurs pays et aussi les perspectives notamment l’appui à l’élaboration de la politique nationale de santé scolaire et sa stratégies budgétisée. Le Conseil d’administration de MDA est prêt à soutenir le plus possible la mobilisation de ressources à l’international en faveur du projet. Un MoU de collaboration est en cours d’élaboration.

(ix) Planification des missions de terrain : au terme des rencontres avec les autorités, une réunion de planification est tenue au bureau national de l’ONG sis au quartier Dar-Es-Salam dans la commune urbaine de Dubréka le 6 juin 2024 au cours de laquelle des équipes ont été formées, les tâches réparties ainsi que la durée des missions. Cette formation portait principalement sur les déterminants de la santé scolaire, l’autonomisation du projet en s’appuyant sur les comités de parents d’élèves et le démarche prospection et réseautage des écoles partenaires.

(x) Rencontres avec les responsables d’écoles dans le cadre partenarial : Après l’orientation, les tâches et les zones distribuées par l’équipe de coordination, les 6 équipes de 6 localités sont descendues sur le terrain pour une durée prévisionnelle de 4 jours pour rencontrer les fondateurs ou directeurs d’école afin de leur expliquer l’objectif de leur mission en leur détaillant le projet avant de solliciter un partenariat avec l’école.

Le projet RESASCO est la manifestation de la volonté des acteurs de santé de la de la société civile africaine d’apporter leur contribution dans le relèvement des indicateurs de santé scolaire en Afrique. Cette question essentielle de la santé des jeunes africains est souvent négligée. Les PNDS laisse une part trop réduite à la santé scolaire. MDA pense qu’il faudra la singulariser en s’orientant vers l’élaboration d’une politique à part de santé scolaire pour mieux prendre en compte cette cible des enfants et des jeunes scolarisées. Les efforts de l’UNICEF sur la protection des enfants ainsi que ceux de l’UNFPA sur la santé reproductive couplées aux efforts des gouvernants doivent être amplifiés. La société civile africaine a sa part à donner. Le projet RESACO peut apporter un plus, surtout quand se nouent des synergies avec toutes les parties prenantes sous la houlette des direction nationales de santé scolaire. C’est cet appui qu’apporte le SNSSU en Guinée sous la houlette de sa directrice Dr Colette.
photoIntervention

URGENCES
18.12.2022
Dans le cadre de son projet de «Réponse multisectorielle et complémentaire en Santé, Eau, Hygiène et Assainissement en faveurs des personnes vulnérables affectées dans le territoire Nyunzu, zone de santé de Nyunzu dans la province du Tanganyika» lancé en Septembre 2021 avec l’appui du Fonds humanitaire de RD Congo, Médecins d’Afrique vient de réaliser à Nyunzu une campagne de réparation des fistules destinée tout particulièrement aux femmes survivantes de violences basées sur le genre (VBG). L’article ci-dessous vous la présente en détails, et vous pourrez la retrouver avec plus de photos sur notre page facebook.

Depuis septembre 2021, l’organisation Médecins d’Afrique implémente un projet intitulé «Réponse multisectorielle et complémentaire en Santé, Eau, Hygiène et Assainissement en faveurs des personnes vulnérables affectées dans le territoire Nyunzu, zone de santé de Nyunzu dans la province du Tanganyika». Dans une dynamique de continuité bâtie sur les acquis du projet précédant « Réponse multisectorielle en soins de santé primaires, nutrition et EHA en faveur des personnes vulnérables affectées dans le territoire de Nyunzu, zone de santé de Nyunzu » et surtout pour combler un gap observé lors de la campagne de réparation des fistules réalisée au mois de novembre 2021 où 53 victimes ont été prises en charge gratuitement (chirurgie, restauration, kits de dignité, réinsertion) lors de cette campagne. Cependant un grand nombre soit 66 victimes ayant cette pathologie n’ont pu bénéficier de cette prise en charge chirurgicale du fait de la cible fixée à 50 laissant ainsi un gap à couvrir dans cette communauté.

Un plaidoyer de la communauté bénéficiaire et des autorités locales fut lancé à Médecins d’Afrique pour trouver la possibilité d’organiser une nouvelle campagne en vue de soulager la souffrance des femmes meurtries depuis des nombreuses années pour certaines, pour ce faire MDA a sollicité et obtenu auprès du Fonds humanitaire RDC un réaménagement de son projet en cours et intégré une nouvelle campagne de réparation des fistules pour une cible 60 personnes.

Depuis le 02 Août 2022, l’Administrateur du territoire de Nyunzu accompagné de ses services techniques, notamment le bureau central de la zone de santé et le service du Genre, a lancé lors d’une cérémonie le début de la nouvelle campagne de réparation des fistules qui se déroule dans l’Hôpital génèral de Nyunzu pour une durée de 7 jours. Cette dernière a été précédée d’une sensibilisation communautaire à la radio et par les RECO MDA dans les différentes aires de santé ayant permis l’identification des nombreuses victimes touchées par cette pathologie. Ceci a suscité un engouement dès la première journée de la campagne avec 107 femmes enregistrées et dès le début de la matinée du 3 Août, 17 autres ont consulté poussant l’équipe chirurgicale à procéder à un triage de cas afin de donner plus de chance aux victimes des VBG d’être prise en charge en premier, secondairement à celles ayant de autres causes obstétricales et enfin les cas de prolapsus génitaux.

Tout en signalant qu’à seule la journée du 02 Août 2022 l’équipe chirurgicale a beaucoup plus enregistré des cas des fistules uro-génitales, suivis des prolapsus génitaux et enfin au troisième plan les cystocèles, pour cela une équipe composée d’un chirurgien spécialiste de réparation des fistules, deux assistants, d’un anesthésistes venus de la division provinciale de la santé du Tanganyika pour cette campagne avec un second objectif voulu par Médecins d’Afrique celui de renforcer les capacités de l’équipe chirurgicale locale de l’hopital générale de Nyunzu afin que cette dernière puisse être capable de réparer les cas de fistules à la longue au niveau de la zone ainsi pérenniser cette prise en charge par les locaux.

La totalité de la prise en charge des malades est gratuite, leurs restaurations, en plus chacune bénéficie d’un Kit de dignité fait de pagne, sous-vêtements, savons, seaux et petit pot lors du séjour en post opératoires et leurs sorties.

Quelques facteurs en faveur des fistules dans la zone d’intervention L’étiologie obstétricale demeure la grande cause des fistules dans la zone liée surtout aux accouchements communautaires par de sages-femmes traditionnelles, non formées, dans différentes communauté ; en seconde position les fistules liées aux VBG dans ce territoire en proie à un conflit communautaire depuis près d’une dizaine d’années avec un grand nombre de réponses humanitaires ayant permis une baisse de cette incidence. Que fait concrètement MDA en défaveurs du problème des fistules MDA apporte sa contribution dans la lutte contre la survenue des fistules à plusieurs niveaux : (i) amélioration de l’offre de services (construction des centres de santé, équipements avec du matériel de pointe, Formation du personnel/sage femmes/matrones sur les SONU, DMU, Planification familiale et fourniture des médicaments), (ii) Augmentation de l’utilisation de services (gratuité de la CPN, gratuité des accouchements et césarienne), (iii) la sensibilisation de la communauté dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles, la planification familiale par les relais communautaires et assistants sociaux MDA formés et (iv) la prise en charge (le cas échant) des cas VBG, des fistules gratuitement. Tout ceci concourt à une diminution des accouchements dans la communauté en faveur de ceux réalisés par des personnels qualifiés et formés au préalable dans les différentes thématiques de la santé de la reproduction.

Redonner le sourire, Redonner de l’espoir d’une vie meilleure après les affres de la maladie reste le maître objectif que se donne Médecins d’Afrique sous le financement de Fond Humanitaire dans le cadre de cette activité en faveur de la communauté de Nyunzu.

Dr. NGANGA Blaise, Manager du projet Dr LEMBA Elshaddai, administratrice santé MDA Dr BISSOMBOLO Daniel, Représentant MDA RDC
photoIntervention

URGENCES
06.01.2021
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets de prévention et riposte à la Covid-19 (Projet CERF) et de Nutrition (Projet appuyé par UNICEF) dans les District Sanitaires de Kémo et de Kouango-Grimari, la Représentation RCA de l’ONG Médecins d’Afrique (MDA), en collaboration avec le District Sanitaire de Kémo, et avec la participation de la préfet et de toutes les autorités politico-administratives de la préfecture de Kémo, a organisé une cérémonie de lancement de ces projets, le samedi 22 Août 2020, à Sibut.

Nous souhaitons pleine réussite dans leurs missions aux membres des équipes projet, qui rassemblent à la fois des personnes de MDA RCA et des volontaires expatriés de plusieurs autres pays. Ainsi, le projet CERF sera géré par Dr Awal Issa, Point Focal de MDA Niger, et reçoit l’appui de plusieurs médecins de RD Congo et du Cameroun (dont le Représentant de MDA Cameroun, Dr Akono, engagé dans le projet comme spécialiste sur la Covid-19). Quant au projet Nutrition, il sera géré par Mme Mouna Seydou Zataou, issue de MDA Niger, expert nutritionniste.

Plus que jamais, MDA se positionne comme une équipe internationale de Médecins et acteurs de santé au service du développement socio-sanitaire en Afrique !
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
12.09.2020
L’équipe MDA RD Congo mène avec l’appui financier de l’UNICEF et en partenariat avec les autorités sanitaire un projet de réponse rapide à l’épidémie de choléra et autres maladies diarrhéiques dans 3 zones de santé sanctuaires de la province du Sud-Kivu : Fizi, Nundu et Uvira

Ce projet comporte plusieurs axes, avec :
- la sensibilisation dans les foyers sur le choléra, les moyens de l’éviter et les bons réflexes si on a un proche malade.
- la mise en place et la supervision de points de chloration de l’eau
- la prise en charge des malades et l’accompagnement une fois guéris avec un kit de prévention WASH (dispositif portable de lavage des mains, jerrican, savons de toilette et de lessive, aquatabs, gobelet)
- la désinfection des foyers contaminés

En semaine 35, 31 nouveaux cas de choléra avaient été notifiés, heureusement sans décès. La situation semble s’améliorer en semaine 36 dans les zones Sud, même s’il faut rester très vigilant avec le retour de la pluie qui s’annonce déjà. Par contre, d’autres zones de santé non incluses dans le projet initial enregistrent une augmentation des cas de choléra, et il sera peut-être nécessaire d’élargir la zone d’intervention de Médecins d’Afrique.
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
12.09.2020
Pendant la première quinzaine de Juillet, le projet de lutte contre la malnutrition chronique dans les Zones de Santé de Bunyakiri et Minova (territoire de Kalehe, Province du Sud Kivu) mis en œuvre par Médecins d’Afrique RD Congo avec l’appui financier de l’UNICEF s’est poursuivi, avec comme points saillants :

- La poursuite des missions conjointes de suivi de la mise en œuvre des activités du Programme (BCZS-Partenaires) dans les Aires de Santé ;
- L’appui technique à la mise en œuvre des activités programmatiques des Formations sanitaires (Consultations pré-scolaires et pré-natales, Counseling, gestion des intrants et archivage des données…) et des Structures de participation communautaires (CAC, OBC, RECO, CODESA…) ;
- La mise en œuvre du processus de certification des Villages NAC 4 étoiles à Bunyakiri et Minova ;
- La participation aux réunions de revues mensuelles des données dans les Zones de Santé.
photoIntervention

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