MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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SANTE/VIH
22.02.2014
Le 14 février, Journée de la Saint Valentin, l’ONG Médecins d’Afrique a mobilisé une équipe de 20 volontaires qui ont sensibilisé sur le VIH/SIDA 3627 personnes dont 2134 hommes et 1493femmes, de 16 à 45 ans dans la ville de Kinshasa - Article de Maguy Ngabu, Chargée de Communication MDA RD Congo

Thème : « AIMER C’EST PROTEGER CELUI OU CELLE QU’ON AIME, PROTEGEONS NOUS MUTUELLEMENT ».

Dans un contexte où le VIH/SIDA reste l’un des principaux problèmes de santé publique dans le monde, Médecins d’Afrique comme tous les ans s’est engagée à faire un petit geste en apportant sa pierre dans la lutte contre cette maladie.

Quatre équipes de 5 volontaires ont ainsi ciblé quelques points chauds de la ville de Kinshasa :
· Super Lemba dans le district de Mont-amba (bar tshétché, pomme verte et autres),
· Masina quartier 1 district de Tshangu (Planète J à N’djili, Food market hôtel apocalypse et autres),
· Bandal Tshibangu district de Funa (devant l’hôpital CBCO et plusieurs bistrots),
· Bon marché district de Lukunga (Cheetah, Daniella, place MM et autres) dans une ambiance festive.

La sensibilisation a porté sur la lutte contre le SIDA en expliquant l’« ABC » de lutte contre le VIH/SIDA c’est-à-dire Abstinence, Bonne fidélité et Condom.

La sensibilisation ne s’est pas arrêtée au niveau de la lutte, l’aspect préventif et informatif était également pris en compte car les volontaires MDA étaient disposés à répondre à toutes sortes de questions concernant la prise en charge des personnes vivant avec le SIDA, le mode de transmission ainsi que d’autres maladies sexuellement transmissibles. Ainsi quelques questions comme : « Quels sont les moyens de transmission du VIH/SIDA en dehors de la voie sexuelle ? » Ou « est-ce qu’une femme enceinte séropositive peut mettre au monde un enfant sain ? » ont trouvé réponse.

En effet,
· la contamination par voie sanguine et de la mère à l’enfant sont d’autres modes de contamination du VIH.
· Oui, une femme séropositive peut avoir un bébé sain, il faut au préalable que son état sérologique soit connu et qu’elle accepte d’être aidée à travers la prise en charge le long de ses consultations prénatales jusqu’à l’accouchement.

A l’issue de cette sensibilisation ont été distribués 23.372 préservatifs masculins, 330 préservatifs féminins et de nombreux dépliants de sensibilisation.
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
19.02.2014
Contexte : Plusieurs rapports, venant des autorités politico-administratives, du Médecin Chef de Zone de Tshela et de plusieurs ONG locales ont rapporté que le territoire de Tshela, situé dans le district du Bas Fleuve, a connu des fortes pluies du 03 au 06 février 2014 entraînant des dégâts matériels importants suite à l’inondation se traduisant par des maisons écroulées et endommagés. Une réunion de CPIA extraordinaire a été convoquée suite à cette situation mais une évaluation des besoins exacts était nécessaire pour être efficaces. C’est dans ce contexte qu’une mission inter-agences a été décidée pour se rendre à Tshela, affiner l’évaluation de la situation et faire ressortir les besoins pour appui. Y ont pris part : la DPS/Bas Congo, UNICEF, UNFPA, OMS, MDA, CARITAS, ADRA.

Résumé des observations : 1 934 personnes ont été affectées par les inondations, 645 pour Tshela, 1289 pour Kizu. 229 maisons se sont écroulée, une cinquantaine ont été endommagées. La population a perdu des cultures maraîchères, vivrières, du bétail et de la volaille. Quelques commerçants ont des stocks des marchandises endommagés, vivres et non vivres. Cette situation d’inondation a créé des sans-abris éparpillés dans les familles d’accueil localement craignant des risques de violences sexuelles ou d’autres formes de violences liés à la non acceptation des nouveaux venus. Il faudra aussi craindre le risque de propagation de maladies hydrique liées à un déficit de la qualité de l’eau, un assainissement de base précaires et à des mauvaises pratiques d’hygiène. Heureusement, tous les groupes de populations sinistrées sont accessibles et peuvent être assistés facilement sans déploiement d’une grande logistique.
photoIntervention

SANTE/VIH
06.02.2014
Aujourd’hui étant Journée Internationale de Lutte contre les mutilations génitales féminines, c’est un moment privilégié pour échanger avec les actrices de l’excision, qui est la plus répandue de ces pratiques.

Dans un contexte où les autorités sanitaires de la localité se plaignent des cas de problèmes de santé liés à l’excision, où certaines communautés continuent cette pratique, ce jour ne pouvait échapper à MDA/Sénégal pour mener une sensibilisation sur ce phénomène en présence surtout des femmes dont une parmi elles était exciseuse. Cette séance est tenue au village de Djibanar à 11heures du matin.

L’ex-exciseuse a reconnu les dangers de cette pratique féminine devant l’assistance et relais de quartiers en santé communautaire. Elle n’est en rien imposée par l’Islam, et à part la coutume, la dame n’a pu donner aucune raison concrète de pratiquer cette opération qui n’améliore pas la santé et n’est pas une garantie de « pureté » ou de « moralité » de la fillette excisée…

Les dangers ? Tout d’abord l’infection, étant donné les conditions plus que rudimentaires dans lesquelles elle est pratiquée. Ensuite, les fistules et les incontinences urinaires, sans parler de la douleur probable lors des rapports sexuels et les complications à l’accouchement… On ne fera pas évoluer les pratiques du jour au lendemain, mais déjà susciter un débat et replacer les choses dans leur contexte permet de montrer aux femmes et jeunes filles que l’excision n’est pas une fatalité que l’on doit accepter, mais une pratique dangereuse pour la santé et le bien-être des femmes qui peut être abandonnée si on le décide. Comme décider seul est s’exposer à un rejet, continuons les discussions communautaires pour que ceux qui décident d’arrêter la pratique de l’excision constatent qu’ils ne sont pas seuls et puissent défendre leur point de vue. Comme dit le proverbe « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». Alors faisons ensemble reculer l’excision le plus loin possible.

Malang Ndiaye, Point Focal MDA Sénégal
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
03.02.2014
Ce 30 Janvier 2014 MDA/Sénégal a organisé à l’école de Djibanar II une séance de sensibilisation sur les thèmes: HYGIENE ALIMENTAIRE (eau potable) et GROSSESSES PRECOCES.

La séance a démarré à 15h20mn par une observation d’une minute de silence en la mémoire de Théodore Gabriel Jean NDECKY membre de MDA décédé la nuit du 24 Janvier 2014 à Ziguinchor. M. NDECKY a été professeur au Collège d’Enseignement Moyen de Djibanar depuis 5 ans.

Après un mot de bienvenue du Président de l’APE (Association des Parents d’Elèves) puis du Directeur de l’école d’accueil, le coordonnateur a pris la parole pour magnifier la présence massive des élèves surtout des filles et des enseignants avant d’ouvrir la séance. En effet, il est important que les filles soient sensibilisées sur le phénomène des grossesses précoces qui plombe la scolarité de nombreuses jeunes filles.

L’activité proprement dite s’est ouverte par le thème « grossesses précoces » avec la formule participative des questions réponses sous la conduite de Madame Diouf, enseignante à l’école I de Djibanar et licenciée en Santé communautaire à l’Université de Bambey au Sénégal, conférencière du jour. Des exercices sous forme de questions ont été soumis aux élèves. A la suite des réponses de ces derniers, Madame Diouf apportait des compléments d’informations.

Parmi les questions posées:
- Qu’est ce qu’une grossesse précoce ?
- Quelles sont les causes d’une grossesse précoce ?
- Quelles sont les conséquences d’une grossesse précoce ?
- Que faire pour éviter une grossesse précoce ?

Il faut souligner que Mme Diouf a été dans sa tâche épaulée par les autres enseignants présents à la séance.

A l’image du premier thème abordé, le second (hygiène alimentaire) a été développé sur la même formule (questions-réponses). Pour celui-ci, les exercices tournaient autour des questions:
- Quelles sont les sources d’approvisionnement de l’eau dans la localité?
- L’eau obtenue de ces sources est-elle immédiatement consommable, sinon comment faire pour la rendre potable?
- Nous avons 10 litres d’eau à rendre potable par le chlore, quelle quantité de chlore y mettre?

C’est autour de ces questions que le second thème a été développé. A la fin de tout ce travail, une synthèse a été faite tour à tour sur les deux thèmes par Madame Diouf. La séance prendra fin à 19h03mn avec les mots de remerciement du coordonnateur de MDA/Sénégal à l’endroit de l’assistance.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
22.01.2014
De Juillet 2012 à Septembre 2013, Médecins d’Afrique a mené grâce à un financement de l’UNICEF un projet visant à contribuer à réduire la morbidité et la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes et femmes allaitantes, par la mise en œuvre d’un paquet d’interventions communautaires à haut impact sur la survie, dans les zones de santé de Kuimba, Kangu, Tshela, Seke-Banza, Inga et Vaku dans la province du Bas Congo. Partenaires : Médecins d’Afrique, UNICEF, PRONANUT, HKI, Zones de Santé

Ce projet comportait 3 axes principaux :
1) Créer une dynamique communautaire en faveur de la nutrition du jeune enfant et de la mère

Une cartographie des acteurs-clés a été réalisée afin d’impliquer toutes les communautés du district du bas fleuve concernées par la mise en œuvre du projet de nutrition et survie de la mère et de l’enfant. 70 ont été sélectionnés, représentatifs des différentes catégories socio-professionnelles, de leur ancienneté, de leurs actions… et ont reçu un renforcement de capacités en matière de gestion des interventions de nutrition à base communautaire. Les objectifs de la formation étaient les suivants : Prévenir la malnutrition par l’amélioration des pratiques clés de nutrition et de santé au niveau des ménages et des communautés ; Promouvoir l’utilisation des services des soins de santé primaires (vaccinations, CPS, CPN; moustiquaires imprégnées, hygiène) ; Identifier et référer des enfants malnutris aux structures de santé. 29 comités locaux de nutrition (CLN) ont été mis en place dans les six zones de santé. 80 acteurs de la communauté ont été initiés à la technique SALT qui stimule, grâce au soutien de l’équipe des facilitateurs, les communautés à s’organiser dans l’appropriation de la lutte contre les principaux problèmes locaux dont celle de la malnutrition, en comptant d’abord sur leurs propres ressources, sur leurs propres forces.

2) Elaborer et valider un plan provincial de communication pour le changement de comportement en matière de nutrition et survie de l’enfant

A la suite de la recherche formative réalisée sur l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant dans les zones de santé de Kangu, Vaku et Tshéla, un atelier de renforcement de capacités sur l’élaboration d’un cadre de changement de comportements (CCC) a été tenu. Facilité par deux experts de l’ONG internationale HKI et deux autres du PRONANUT National, cet atelier avait pour but de développer un plan de communication pour le changement de comportement sur l’ANJE pour le projet de nutrition et survie de la mère et de l’enfant. Les documents issus de cet atelier ont été finalisés dotant ainsi les zones de santé ci-dessus citées d’un document de référence pour la promotion de l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE).

3) Mettre en œuvre un paquet d’intervention communautaire dans les zones de santé ciblées

* Une recherche formative a été menée pour identifier les barrières et les motivateurs à l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans les zones de santé ciblées par le projet. La population cible dans les zones de santés ciblées de l’étude est constituée des mères/ gardiens d’enfants de moins de 5 ans, des femmes allaitantes et des femmes enceintes. Pour cette étude, trois comportements ont été choisis : l’allaitement immédiat ou dans l’heure qui suit l’accouchement, l’allaitement maternel exclusif de 0 à 6 mois, l’alimentation de complément de l’enfant de 6 à 23 mois. Cette étude a montré qu’il existe effectivement des barrières et motivateurs en matière de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans les trois zones enquêtées, particulièrement en ce qui concerne la mise au sein immédiat dans l’heure et l’allaitement exclusif. Pour l’alimentation de complément, les données récoltées n’ont pas permis une conclusion vue l’insuffisance du nombre de pratiquants enquêtés. En général, plusieurs barrières et motivateurs sont communes aux trois zones de santé, certains sont spécifiques à chaque zone de santé. La plupart des barrières identifiées sont liés au manque de connaissances des mères. La plupart des perceptions mettent en exergue le manque d’informations dans les communautés ciblées. Ainsi donc, presque toutes les barrières trouvées pourront être adressés par l’info sensibilisation. L’étude a aussi monté qu’il y a plusieurs motivateurs sur quoi s’appuyer lorsqu’il faudra développer une stratégie de communication pour le changement de comportement en se basant sur les barrières clés trouvées et les motivateurs.
* Renforcement de Capacités en ANJE, PCIMA et SNSAP : La réussite de tout programme de prise en charge de la malnutrition ou de promotion de l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant dépend grandement de la qualité des personnes qui la mettre en œuvre. A cet effet, Médecins d’Afrique a procédé, dès le début du projet, au renforcement des capacités des acteurs principaux que sont les agents des centres de santé, les bureaux centraux de zones, les relais communautaires et les organisations à base communautaire. Les principaux thèmes abordés par rapport à l’ANJE sont liés à la promotion de l’allaitement maternel, à la promotion de l’alimentation de complément, la nutrition de la femme et à l’alimentation du nourrisson dans le contexte du VIH/SIDA. Quant à la PCIMA, les thèmes abordés ont trait aux différentes composantes de la PCIMA (composantes communautaires, composantes centres de santé, composantes Hôpital Général et Centre de santé de Référence), la Prise en charge de malnutrition chez les nourrissons de moins de 6 mois avec poids inférieur à 3,5 Kg, la prise en charge de cas spécifiques : PVV et PBC et le suivi et évaluation des activités de PCIMA.
* Dépistage et prise en charge de la malnutrition aiguë sévère : Le dépistage des cas de malnutrition a été assuré par les relais communautaires et organisations à base communautaire. Ces enfants sont référés vers les centres de santé et pris en charge après confirmation du diagnostic par les agents de santé. Le dépistage se fait aussi de façon systématique dans les centres de santé lors des séances de CPS et CPoN. Les efforts conjugués des relais et organisations à base communautaire, des prestataires de soins dans les centres de santé ont permis de prendre en charge un nombre important d’enfant malnutris. Le taux de guérison des 3412 enfants pris en charge a été de 93,4 %.
* Renforcement du système de santé des zones d’interventions ciblées : Afin d’assurer dans les conditions optimales la prise en charge des enfants malnutris sévère, le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a livré de façon régulières des intrants et matériels à Médecins d’Afrique.
* Promotion de l’ANJE : Pierre angulaire du projet piloté par Médecins d’Afrique, les activités de promotion de l’ANJE sont essentielles à la prévention de la malnutrition dans toutes ces formes. Un accent particulier a donc été mis sur les activités communautaires. Celles-ci ont essentiellement été assurées par les Relais communautaires (RECO) et les Organisations à Base Communautaires (OBC) à travers les visites à domiciles (VAD), les sensibilisations de masse, l’animation des Groupes de Soutien, les causeries éducatives dans les écoles, les démonstrations culinaires

Coordination et suivi des interventions essentielles en nutrition au niveau communautaire

Médecins d’Afrique a mis en œuvre le projet de nutrition et survie de la mère et de l’enfant en étroite collaboration avec les zones de santé qui en sont les acteurs principaux. Afin que ce partenariat permettre de suivre de façon efficiente les différents activités du projet, les superviseurs et l’équipe de coordination de projet ont participé, chaque fin de mois, aux revues mensuelles des zones de santé. Des missions de supervisions conjointes (MDA, UNICEF, PRONANUT, ZS) ont permis de réorienter, tous les trois mois, les actions du projet.
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
21.01.2014
Justification
Ce projet a pour but de contribuer à la réduction de 50% de la morbi-mortalité des enfants de 0 à 59 mois et des femmes enceintes dans les aires de santé de Moungali (quartier 41), Talangai (Quartier 66), pointe noire (quartier KM4) et Nkayi (quartier aquarium) à travers la prévention (promotion des bonnes pratiques nutritionnelles), le dépistage (vigilance nutritionnelle) et le traitement de la malnutrition, la supplémentation en micronutriments et le renforcement des capacités des agents de santé de ces dits CSCOM. Le projet a été réalisé sur fonds propres, avec un appui en intrants de prise en charge de la malnutrition venant de l’UNICEF.

Résultats :
o 2 stagiaires en nutrition formés et suivis au CMRP (Centre Médical de Ressources professionnelles, à Moungali);
o Lancement des activités de vigilance nutritionnelle au CSMT (Centre de Santé Mutualiste de Talangai);
o 5386 enfants vus lors de la vigilance nutritionnelle : 4248 enfants déclarés en bon état nutritionnel ; 494 enfants à risque de malnutrition; 51 enfants malnutris modérés ; 23 enfants malnutris sévères ; 570 enfants en surpoids ;
o 42 enfants malnutris dépistés pris en charge au CMRP, dont 30 en ambulatoire avec 24 cas déchargés (déclarés guéris), 3 cas de référence, 15 cas d’abandon; 1 adulte malnutri sévère à également été pris en charge à au CMRP.
o 1001 enfants supplémentés en vitamine A ainsi que 139 femmes en post partum
o 862 femmes enceintes supplémentées en fer/acide folique;
o 605 personnes sensibilisées au CMRP sur les thèmes suivants ; l’hygiène et assainissement du milieu, le carré alimentaire, les causes et conséquences de la malnutrition, l’allaitement maternel exclusif de 0 à 6 mois…

Conclusion et perspectives
L’année 2013 a été marquée par le lancement des activités de vigilance nutritionnelles au centre de santé mutualiste de Talangaï (CSMT) et la mise en place de l’unité de récupération nutritionnelle au Centre médical de ressources professionnelles (CMRP). Cependant, des efforts restent encore à fournir afin de faire d’obtenir des résultats plus satisfaisants au regard des défis en matière de nutrition demeurant encore grands. Toutefois, les actions menées, associées à celles des autres organismes et des structures étatiques, constituent une avancée significative en matière de lutte contre la malnutrition en République du Congo.

Pour l’année 2014 le programme envisage de :
- Mettre en place deux (2) unités de Vigilance Nutritionelle (VigiNut) à Nkayi et Pointe Noire
- Implanter le logiciel Data nut dans tous les bureaux MDA et former les agents (points focaux) sur sa manipulation) ;
- rendre effective la prise en charge de la malnutrition dans tous les CSCOM de MDA
photoIntervention

URGENCES
11.01.2014
La province de l’Equateur (Nord ouest de la République Démocratique du Congo) a connu une période sombre de son histoire suite aux affrontements intercommunautaires opposant les communautés Enyelle et Munzaya en octobre 2009, des milliers de personnes avaient traversé la rivière Oubangui pour venir se réfugier en République du Congo. Pour échapper à ses affrontements interethniques, 123 000 civils ont fui vers la République du Congo avec une forte concentration dans le département de la Likouala et 20 000 vers la République Centrafricaine.

La situation s’étant améliorée, un pacte de non-agression entre les communautés Enyelle et Munzaya ayant été signé au début de l’année 2012, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a organisé un programme de rapatriement volontaire depuis le Congo Brazzaville du 5 mai 2012 au 31 juin 2013. Médecins d’Afrique, ONG d’appui socio-sanitaire, partenaire opérationnel du HCR en charge du volet médical dans le département de la Likouala, a apporté son appui médical aux opérations de rapatriement volontaire.

Dans le cadre de ce programme de rapatriement, le HCR prévoyait d’aider 49 000 réfugiés pour le retour depuis le Congo en 2012 et 32 000 en 2013. Pour 2013, ce sont au final 26 799 personnes, soit 7214 familles qui ont été rapatriées, les effectifs restants revenant à 10 201 personnes, hormis les nouvelles naissances qui varient entre 15 et 20% de la population restante. En effet, dans chaque convoi se trouvent 15 à 20% de nouvelles naissances, c’est à dire les enfants qui sont nés dans la période de refuge et qui ne sont pas enregistrés parmi les réfugiés initiaux.
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
21.12.2013
Message de Malang NDIAYE, point focal de MDA au Sénégal

L’équipe MDA Sud Sénégal assure pendant le mois de Décembre 2013 plusieurs ateliers de sensibilisations sur les grossesses précoces dans la région de Kolda, plus précisément à Kounayan et Djinabar. Le premier atelier s’est déroulé le 7 Décembre à l’école élémentaire du village de Kounayan, à deux km du village de Djibanar, le second aura lieu le 27 Décembre à Djinabar.

MDA Sud Sénégal tient énormément à ces sensibilisations, car les grossesses précoces constituent un véritable problème de santé publique dans la région de Kolda, en Casamance. Trop d’adolescentes, faute d’une connaissance des moyens de contraception notamment, se retrouvent contraintes d’abandonner leurs études à causes des grossesses précoces, sans compter les risques de contamination par le VIH qui vont de pair avec les rapports non protégés. C’est également une cause possible de rejet par leurs familles et donc de précarisation encore plus grande pour ces jeunes filles, qui sont souvent déjà issues de milieux défavorisés.

La prise de conscience est urgente, tant pour les filles que pour les garçons, que la planification familiale est une chose à laquelle il faut réfléchir dès que l’on commence à avoir des rapports sexuels, protégés ou non, vu qu’un accident est toujours possible. Notre approche tient compte du genre, des questionnements spécifiques des filles et des garçons, afin d’apporter des réponses correspondant au mieux à leurs attentes.
photoIntervention

SANTE/VIH
08.12.2013
(Article de Maguy Ngabu, Responsable Communication de MDA RD Congo)

Chaque 1er décembre, le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre le SIDA (JMS), au niveau international le thème de cette campagne durant la période de 2011 à 2015 porte sur l’objectif ZERO: » Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro décès, Zéro discrimination/stigmatisation liée au VIH ».

Médecins d’Afrique s’associe naturellement à cette initiative et y participe dans plusieurs de ces pays d’intervention : Congo, Sénégal, Kenya, Gabon, Côte d’Ivoire, France et bien entendu RD Congo. Au niveau National en RDC, cette année le thème est :» Plus d’engagement et plus de responsabilité pour un Congo sans SIDA ».

En effet, depuis la découverte des premiers cas de SIDA dans notre pays, beaucoup d’actions sont menées, notamment :
- L’information, l’éducation et la communication de la population en vue de changement de comportement,
- La disponibilité et l’accessibilité des médicaux antis retro viraux, aux personnes vivant avec le VIH et malades du SIDA.
- La mobilisation et l’intégration de tous les secteurs de la vie nationale dans la réponse nationale au VIH et au SIDA à tous les niveaux.

MEDECINS D’AFRIQUE, MDA en sigle, une ONG Internationale d’appui au développement socio-sanitaire présent en RDC depuis 2009 et mène des activités actuellement dans 7 provinces sur les 11 en RDC, dont KATANGA, EQUATEUR, NORD-KIVU, SUD-KIVU, Province ORIENTALE, BAS-CONGO et KINSHASA. A l’occasion de la 25ième journée mondiale de lutte contre le SIDA (JMS), une journée de sensibilisation et de mobilisation a été organisée à Kinshasa, au Katanga, Equateur et au Nord- Kivu. A Kinshasa, la coordination ensemble avec plusieurs volontaires ont porté une réflexion approfondie sur différents enjeux du virus du SIDA dans la communauté notamment : Sida en milieu scolaire et professionnel, SIDA et la discrimination, La prévention et la prise en charge de SIDA, SIDA et la croyance; et autres. Près de 50 volontaires ont participés sur un ensemble de 80 personnes mobilisées. Cette activité bien que destinée pour un premier temps au public interne MDA, a été marquée par la présence de la Représentante de Médecins d’Afrique en RDC, Dr Francine Ametonou.

Les objectifs poursuivis pour MDA a cette activité étaient de :
•Renforcer la sensibilisation des populations vis-à-vis du VIH/SIDA
•Manifester sa solidarité vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH (PVV)
•Mobiliser les volontaires autour des objectifs fixés par la communauté internationale et nationale
•Amener les volontaires à avoir plus d’engagement et plus de responsabilité pour un CONGO SANS SIDA.
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
19.11.2013
Un an après la phase 2 du projet d’eau de Voungouta au Congo Brazzaville, MDA s’est rendu sur les lieux pour un suivi/évaluation des infrastructures et de l’implication communautaire. Une réunion publique a été organisée et animée par le Dr Jean Théophile BANZOUZI qui conduisait la délégation. Afin de mieux clarifier le rôle de MDA, son discours s’est focalisé sur plusieurs points : bien différencier le rôle de l’Etat et des ONG, l’historique du projet, les différentes phases, les points forts du projet et les points faibles, l’épineuse question financière, la nécessité de l’implication communautaire et les modalités de cette implication, le CLGE (mode de fonctionnement, salaires des milundimasa), cotisation des familles pour l’accès à l’eau, etc. MDA a re-précisé le besoin d’une plus grande implication dans ce projet phare comme condition d’implication pour le reste des projets contractualisés (dispensaire et sécurité alimentaire). Plusieurs résolutions ont été prises pour avancer dans ce projet. Dans son ensemble, les infrastructures sont très bien entretenues, les gardiens de l’eau toujours motivés et la population prêtes à maintenir leurs redevances mensuelles. Ce projet continue de servir de valeur d’exemple. Moutembessa, situé à 7 km environ de Voungouta est le prochain sur la liste des villages bénéficiaires. Sa source sera aménagée par MDA entre juillet et Août, ce qui ne peut que réjouir les villageois de cette localité.
photoIntervention

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