MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
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URGENCES
25.05.2013
Médecins d’Afrique en partenariat avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), apporte depuis début Mars 2013 une assistance médicale, nutritionnelle, en Eau, Hygiène et Assainissement aux réfugiés de la RCA. La zone opérationnelle initiale de notre intervention est Mobayi-Mbongo et Gbadolite province de l’Equateur. Notre appui dans cette zone constitue une réponse aux afflux successifs des réfugiés qui ont traversés l’Oubangui suite aux conflits armés.

Davantage de réfugiés de RDC sont présents sur d’autres sites le long de la frontière entre la RDC et la RCA, dans les provinces de l’Equateur, de l’Ubangui et la Province Orientale. Au moins 4600 réfugiés de RCA dont 200 enfants de 0 à 59 mois sont actuellement présents dans le camp de Worobé, situé à 18 km au nord de la ville de Zongo, dans l’aire de santé de Worobé, zone de santé de Libenge au District Sanitaire du Sud Ubangi.

La relocalisation des réfugiés du site de Worobé vers celui de Mole étant fixée au 03 juin 2013, Médecins d’Afrique s’est rendu avec ADSSE à Worobé pour une évaluation en santé, rencontre et évaluations de performances des prestataires œuvrant dans ce centre.

L’équipe MDA, composée de l’administrateur santé, d’une nutritionniste et d’une infirmière, a procédé à une observation directe, interview individuel, revue documentaire des registres et statistiques et enfin le dialogue communautaire auprès des membres de cette communauté.

Les conclusions de cette mission, sur les plans Santé, Nutrition, Eau et Assainissement seront partagées avec les partenaires humanitaires sur la zone et notamment le HCR, afin d’améliorer les conditions de vie des réfugiés à Worobé et de contribuer à une bonne organisation du futur site de Mole.
photoIntervention

SANTE/VIH
25.05.2013
La lutte contre le VIH/SIDA est l’un des axes importants du programme Santé de Médecins d’Afrique. Les équipes travaillant au Katanga pour la lutte contre le choléra et la malnutrition ont été frappées par la forte prévalence du VIH dans cette province, qui, par sa superficie et la taille de sa population (12 millions d’habitants) est l’une des grandes provinces de la RDC.
Dotée d’une économie basée essentiellement sur l’exploitation minière et les échanges commerciaux avec les pays de l’Afrique australe, la province du Katanga connaît une explosion démographique suite au boom minier et enregistre des arrivées massives de population venant non seulement des autres provinces du pays, mais aussi des autres pays voisins en particulier les pays de l’Afrique australe qui enregistrent des taux de prévalence du VIH parmi les plus élevés. L’explosion démographique avec le brassage des comportements qu’elle entraîne, la faiblesse de la sensibilisation observée sur le terrain, contribuent à un taux de prévalence du VIH élevé au Katanga.
Les camionneurs, de par leur profession, sont considérés comme des personnes à risque élevé de contracter une le VIH/SIDA. Aussi, Médecins d’Afrique a décidé de lancer une campagne de lutte contre le VIH/SIDA auprès des camionneurs dans les arrêts bus par la sensibilisation visant le changement de comportement et la distribution des préservatifs.

Objectifs de la campagne :
- objectif général : contribuer à réduire la transmission du VIH/SIDA et des IST par la communication pour le changement de comportement auprès des camionneurs de la ville de Lubumbashi.
- objectifs spécifiques : Sensibiliser les camionneurs sur la connaissance, les attitudes et pratiques de lutte contre le VIH/SIDA et les IST et le port correct du préservatif ; Distribuer des préservatifs aux camionneurs sensibilisés.

Méthode :
Une équipe de 10 volontaires de Médecins d’Afrique, après un briefing et des exercices d’entraînement aux techniques de sensibilisation, est allée à la rencontre des camionneurs de Lubumbashi, vers Sakania, Kolwezi, Dilolo, Bukama, Mbuji-Mayi, Ankoro, Kamina et Kanyama. Il s’agissait d’échanger avec les camionneurs pour connaître leur vision du préservatif et du VIH/SIDA, de les sensibiliser les camionneurs sur la connaissance, les attitudes et pratiques de lutte contre le VIH/SIDA et les IST et le port correct du préservatif et enfin de leur distribuer des préservatifs.

Résultats :
La campagne de sensibilisation a permis de toucher 696 camionneurs (contre 500 prévus initialement), ce qui est une réussite. 4176 préservatifs ont été distribués, à raison de 6 par personne sensibilisée.
Cette activité nous a permis de constater que la population (et notamment les camionneurs ciblés par cette sensibilisation) est encore ignorante des modes de transmission du VIH/SIDA, des moyens simples de prévention ainsi que du port correct du préservatif et/ou continue à s’accrocher aux mauvaises rumeurs qui tournent autour du préservatif (la plus fréquente de ces rumeurs est que : c’est un moyen de stériliser les bantous).
Le VIH/SIDA et les IST demeurent un grand problème dans la ville de Lubumbashi. Au vu du déficit de connaissances de la population, il apparaît nécessaire de multiplier des campagnes ciblées de sensibilisation couplées à la communication pour le changement des comportements afin de donner matière à la population d’adopter un comportement responsable dans la prévention contre le VIH/SIDA et les IST.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
25.05.2013
Médecins d’Afrique a débuté en Janvier 2013 en partenariat avec UNFPA grâce à un financement du Pooled Fund un projet d’accessibilité aux services de santé reproductive d’urgence chez les déplacés internes et les populations hôtes dans les zones de santé de Masisi (AS Langira et Ngenge), de Mweso (AS Tambi, Camp Muhanga) et Walikale (Bilobilo) dans la Province du Nord Kivu (RD Congo). Dans le cadre de ce projet, qui concerne plus de 124 000 bénéficiaires, dont 800 femmes survivantes de violence sexuelles, 2 296 femmes enceintes, avec 459 cas de complications liées à la grossesse dont 114 cas de césarienne, 11 300 hommes et 15 500 enfants, l’équipe de Médecins d’Afrique a eu à réaliser une campagne de sensibilisation sur la prévention et la réparation des fistules dans les zones de santé de Walikale et Mweso et a déjà pu prendre en charge 62 femmes souffrant de fistules.

Les ZS de Walikale, Masisi et Mweso dans le Nord-Kivu ont un besoin tout particulier d’intervention pour la réparation des fistules car selon les données du rapport annuel 2011 du Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR) de 2011, un nombre élevé d’accouchements ont lieu en dehors de structures sanitaires avec un fort taux de complications. De plus, les différents rapports d’évaluation sur terrain indiquent un nombre important des femmes exposées aux violences sexuelles dans ces zones (Stratégie provinciale, Cluster Santé, Février 2012) et une bonne partie de ces survivantes de violences sexuelles n’ont pas reçu de soins médicaux à temps.

Les fistules obstétricales sont des pathologies traumatisantes dues à la constitution d’une communication anormale entre la vessie et le vagin (fistule vésico-vaginale) ou entre la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale) survenant à la suite d’une grossesse compliquée. Elles peuvent être également dues à d’autres causes (viols, mutilations génitales féminines, infections...) mais l’accouchement compliqué en reste la principale cause. Des estimations de 2006 suggèrent qu’au moins 3 millions de femmes dans les pays pauvres ont des fistules vésico-vaginales non réparées et que 30 000 à 130 000 nouveaux cas surviennent chaque année rien qu’en Afrique. Ces fistules entraînent une incontinence urinaire ou une incapacité à contrôler le mouvement de l’intestin. Les femmes souffrant de fistules subissent l’humiliation constante de dégager une odeur d’urine et/ou d’excréments. Il peut aussi leur être difficile de marcher parce que les nerfs des membres inférieurs sont atteints. Elles sont souvent isolées et blâmées de leur état alors qu’elles n’y sont pour rien. Les femmes non soignées risquent aussi de connaître une mort lente et prématurée pour cause d’infection et d’insuffisance rénale.


Stratégies d’intervention

Réparer les fistules et faciliter la réinsertion des femmes nécessite une stratégie intégrée. Dans le cadre de ce projet, notre stratégie se fonde sur 5 axes :
* Communication pour le changement des comportements : les relais communautaires (RECO) des zones de santé concernées ont été briefés sur les fistules, en même temps que les prestataires de santé et la communauté a été sensibilisée sur la prévention et la réparation des fistules. En dehors du travail des relais communautaires, Médecins d’Afrique s’est appuyé sur le partenaire PROCCUDE pour les campagnes afin de sensibiliser la population sur les fistules, pour repérer les femmes ayant besoin d’une intervention chirurgicale et leur permettre une meilleure intégration.
* Recrutement sur la base du volontariat des femmes porteuses de fistules au sein de la communauté, en partant de la liste d’attente dans les zones de santé et des cas rapportés par les relais communautaires.
* Organisation de la campagne de réparation des fistules : préparation matérielle (fiches des patients, intrants), constitution d’une équipe mobile formée d’un gynécologue, du médecin MDA en charge du projet et de 2 infirmiers de l’hôpital de référence pour la sélection des cas et leur acheminement vers le lieu des interventions chirurgicales, constitutions des équipes dans les hôpitaux choisis, renforcement de capacité des équipes retenues.
* Appui à la réinsertion sociale et économique des femmes opérées de fistules.
* Capitalisation de l’expérience : après leur guérison, les femmes qui l’acceptent seront interviewées dans le cadre d’un documentaire réalisé sur le projet, qui servira pour les sensibilisations futures.
Résultats

La sensibilisation sur la prévention et la réparation des fistules a commencé en Février 2013, juste après les formations des prestataires (17 par ZS, soit 51 prestataires) et des RECO (10 par ZS, soit 30 RECO) sur la thématique de la Santé de la Reproduction, notamment les Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU), la prévention des violences sexuelles, des IST/VIH-SIDA et des fistules obstétricales. Le lancement officiel de la campagne de sensibilisation s’est fait en présence des autorités administratives et médicales (Administrateur du Territoire Adjoint, Directeur de l’Hôpital Général de Référence, Chef de Cité, ANR, PNC), des partenaires humanitaires (notamment le coordonnateur OCHA), des représentants des communautés religieuses (catholiques, protestants, musulmans, 8ème CEPAC), ainsi que de la population. Un orchestre de la place s’est aussi produit à cette occasion pour donner un caractère festif. Un grand nombre de femmes porteuses de fistules a pu être identifié et sensibilisé, certaines étant déjà connues depuis une campagne précédente de l’ONG Heal Africa menée en Décembre 2012.

La réparation des fistules a débuté le jeudi 04 avril 2013 avec l’équipe d’un chirurgien spécialiste de ces opérations, le Dr Christophe Kimona, qui avait déjà travaillé avec Heal Africa et Dr Patrick-P. L Mananga, chirurgien MDA, 62 interventions chirurgicales ont déjà été réalisées pour la ZS de Walikale. Les premières patientes opérées sont déclarées guéries et prêtes à quitter l’hôpital. La phase suivante pour elles est l’appui à leur réinsertion et le recueil de leur témoignage, afin de pouvoir aider d’autres femmes souffrant de fistules à oser en parler et rechercher de l’aide.

Conclusion

Ce projet, qui a été très bien accueilli par la population, permettra à 62 femmes de retrouver leur santé et leur dignité, ainsi qu’une place dans leur communauté où leur pathologie les faisait mettre à l’écart. Cette dimension sociale des fistules, conséquence directe de la pathologie, rend les problèmes physiques d’autant plus difficiles à vivre pour les femmes fistuleuses. La communication pour le changement des comportements est essentielle pour ne pas ajouter le fardeau de l’isolement à celui de la souffrance physique. Des projets intégrés comme celui-ci doivent absolument être systématisés dans les zones où les conditions d’accouchement et le contexte sécuritaire favorisent les cas de fistules et ils ne doivent pas s’arrêter à l’aspect médical, il est fondamental d’accompagner les ex-fistuleuses dans leur réinsertion sociale.
photoIntervention

NUTRITION ALIMENTATION
04.05.2013
Médecins d’Afrique mène dans le Bas-Congo, en partenariat avec l’UNICEF, un projet visant à « Contribuer à réduire la morbidité et la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes et femmes allaitantes, par la mise en œuvre d’un paquet d’interventions communautaires à haut impact sur la survie, dans les zones de santé de Kuimba, Kangu, Tshela, Seke-Banza, Inga et Vaku ». Les objectifs spécifiques de ce projet sont : 1. Créer une dynamique communautaire en faveur de la nutrition et survie du Jeune enfant et de la mère ; 2. Elaborer et valider un plan provincial de communication pour le changement de comportement en matière de nutrition et survie de l’enfant ; 3. Assurer la mise en œuvre d’un paquet d’intervention communautaire dans les zones de santé ciblées ; 4. Coordonner et suivre les interventions essentielles en nutrition et survie au niveau communautaire

Cet article présente les activités mises en œuvre par Médecins d’Afrique dans la nutrition et survie de la mère et de l’enfant dans les zones de santé de Tshela, Kuimba, Kangu, Vaku, Seke Banza et Inga, Province du Bas Congo au cours du mois de Février 2013

Prise en charge de la malnutrition aiguë (PCIMA) - La prise en charge de la malnutrition aiguë sévère se poursuit dans les six zones de santé. On constate un nombre total de 259 nouvelles admissions ce qui suggère une assez bonne activité de dépistages actif et passif. Le taux moyen de guérison est de 91.5 % ; ce qui est supérieur à 75% (taux de guérison attendu). Le taux de décès moyen qui de 0.72% est inférieur au seuil (5%) et le taux d’abandon de 5.79% a baissé par rapport à celui du mois de Janvier et est inférieur au seuil qui est de 15%. Cette baisse est due à un suivi actif des malades.

Alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) - 87 % des nourrissons suivis ont été mis au sein immédiatement dans l’heure qui suit l’accouchement et 68 % des enfants recensés sont allaités exclusivement. 14 groupes de soutien à l’ANJE sont formés et sont fonctionnels dans les six zones de santé appuyées. 78 séances de sensibilisation ont été réalisées au mois de février 2013 60 896 personnes ont été sensibilisées en ANJE par rapport aux pratiques d’allaitement maternel, l’alimentation de complément et autres thèmes.

Supervisions- Cheville ouvrière du projet dans les zones de santé, les infirmiers titulaires dans les centres de santé et les relais communautaires dans la communauté ont besoins de renforcement de capacité continu afin de mieux faire la tâche qui leur incombe. C’est à cela que s’attellent les superviseurs MDA basés dans les six zones de santé d’intervention. A travers leurs supervisions hebdomadaires, ils suivent les activités misent en œuvre et procèdent à une formation continue des différents acteurs clés. Ainsi, au mois de Février 2013, 47 supervisions ont été réalisées.
photoIntervention

SANTE/VIH
17.04.2013
Médecins d’Afrique conduit depuis 2012 un travail de renforcement des capacités de la société civile gabonaise de lutte contre le Sida. Ce travail est commandité par le ministère de la santé du Gabon et financé par l’AFD (Agence Française de Développement). Ce sont sur une cinquantaine d’ONG recensées, huit qui ont été retenues sur la base des projets via un comité de sélection. Les projets ont été lancés sur les thématiques suivantes : Appui à la lutte contre la vulnérabilité des Professionnels du Sexe face aux IST/VIH/SIDA dans la région sanitaire de Libreville/Owendo (ONG Conscience) ; PTME de proximité à AKEBE (ASI) ; Renforcement de la PTME dans les centres de santé d’Okala et d’Awendjé (ASFG) ; Appui à l’observance, aux soins et traitements auprès des enfants infectés par l’infection à VIH dans la commune de Libreville (AFCG) ; Scénario du Gabon - pour une sensibilisation originale du public lycéen sur le VIH-SIDA dans la région sanitaire de Libreville-Owendo (Association Espoir pour les enfants) ; Jeunes contre le VIH/SIDA à Kinguele (MICONE) ; Accompagnement psychosocial des PVVIH pour une meilleure observance (REGAP+) ; Appui à la prise en charge psychologique et nutritionnelle des PVVIH à Libreville-Owendo (DTM).

Depuis Décembre 2012, les 8 ONG sont sur le terrain pour la mise en œuvre de leurs projets sous la supervision de l’équipe locale de Médecins d’Afrique et l’équipe internationale. Dr Louvouezo (pour la partie suivi/évaluation) et Mr Mbemba Romuald (Spécialiste en finances) sont allés rejoindre l’équipe locale pour l’audit à mi-parcours des 8 projets. Objectifs, renseigner sur les indicateurs clés des projets, le respect du chronogramme, l’archivage et aussi le suivi/budgétaire des projets. Ce fut un moment important dans le monitoring des projets et l’identification des points d’achoppement avec par ricochet des réajustements spécifiques pour conduire ces projets à bon port.

Les ONG se sont bien appropriées leurs projets et la mise en œuvre relativement avancées, hélas avec des taux de réalisation moyens inférieurs à 40% et des taux d’absorption des fonds largement inférieurs (30% en moyenne). Le retard de démarrage à cause des festivités de Noël et Nouvel An, les faiblesses des ONG et les niveaux d’exigence dans les justifications, reporting expliquent ce taux. Au-delà du fait que certains points sont à améliorer, les ONG ont gagné en robustesse : systématisation de la production des rapports, des PV et CR de réunions, archivage conforme au bon management de projet et un bon suivi budgétaire. Il a été recommandé cependant à toutes les ONG de produire un plan d’accélération des activités pour la deuxième phase, de faire valider systématiquement les outils et rapport par Médecins d’Afrique avant l’envoi à l’UGP, de continuer à améliorer la qualité des rapports et de commencer à travailler sur les stratégies de communication par projet, l’identification des partenaires stratégiques et surtout à la capitalisation de cette expérience. Une dynamique très positive qui laisse penser que ce processus fera émerger 3 à 5 ONG sérieuse de lutte contre le VIH au Gabon. Cependant, un plaidoyer fort doit être fait auprès des Agences des Nations-Unies, les bilatéraux et le Ministère de la santé pour poursuivre cet effort d’appui au renforcement des capacités des acteurs de la lutte contre le VIH de la société civile gabonaise.
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
17.04.2013
Organisé par l’ONG les médecins d’Afrique de Guinée (MDA Guinée), avec l’appui technique et financier de l’Office National de Formation et de Perfectionnement (ONFPP), l’atelier de renforcement des capacités de ses membres sur le montage de projet et le suivi évaluation, s’est tenu du 25 au 29 Mars 2013, dans la salle de formation du cabinet 2Mconseil. Il a connu la participation de 12 jeunes tous membres.

La formation avait pour objectif de renforcer les capacités des membres de Médecins d’Afrique de Guinée sur le montage de projet et le suivi-évaluation afin de contribuer à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, à travers un leadership économique.

Pendant cinq jours, les participants ont suivi les présentations de Monsieur Diallo Mamadou Hady personne ressource sur les thèmes :
1. L’auto emploi des jeunes ;
2. L’étude du marché
3. Le capital du départ
4. La comptabilité de l’entreprise
5. L’organisation de l’entreprise
6. Testez votre projet
7. Evaluation des paramètres du projet

Les différentes présentations ont été suivies de débats fructueux qui ont permis aux participants de s’outiller dans le montage de projet et le suivi évaluation. Les participantes ont été aussi réparties en trois groupes de travail en vue de réfléchir sur comment rédiger un plan d’affaire. Les dits travaux ont été suivis de présentation en plénière. L’atelier a pris fin par un mot de clôture de Madame la présidente de Médecins d’Afrique de Guinée.

L’atelier de formation a permis aux participants de comprendre comment élaborer son plan d’affaire, l’organisation d’une association, les techniques de mobilisation des fonds ou capital du départ. L’atelier a pris fin avec une note d’appréciation des membres à l’encontre du formateur avec remise des attestations de participation. Cet exemple mérite d’être démultiplié sur d’autres thèmes pour la meilleure qualification des membres.
photoIntervention

EAU / HYGIENE /ENVIRONNEMENT
17.04.2013
Depuis le projet « Eau de Voungouta », la dynamique de collaboration lancée avec l’école Tecomah, principalement les BTS GEMEAU (Gestion et maîtrise de l’eau) continue de fonctionner. Mercredi 17h au siège de la coordination Europe de Médecins d’Afrique s’est organisée la réunion de débriefing de l’équipe d’étudiants de retour de Mbanza-Nkolo. Un moment d’émotion, d’échanges et de travail au tour du projet d’aménagement de la source d’eau potable de Mbanza-Nkolo.

Les 5 jeunes (Tina, Tiphaine, Mathieu, Lazare et Etienne) ont apporté un témoignage très positif sur cette expérience technique et interculturelle unique. Plusieurs points ont été évoqués : l’accueil extraordinaire des populations, principalement de Mr Ngoma et du chef du village qui ont tout donné pour la réussite de cette mission, la disponibilité de l’équipe de MDA, le soutien fort du sous-préfet dans ce projet, l’implication exemplaire de la population dans tous les travaux, les enseignants de l’école qui ont jouer le jeu, etc. Autant d’exemples qui laissent penser que ce projet a un bel avenir. Sur le plan technique, tous les points qui faisaient partie de leur mission ont été abordés avec sérieux : topographie de l’ensemble des sites, schéma du village, solutions techniques et dimensionnement, calcul des matériaux pour une budgétisation plus fine, etc.

Le groupe est revenu avec beaucoup de photos qui montrent la beauté des paysages et leur vie à Mbanza-Nkolo. Bravo à toutes les équipes (Gemeau, GBA construction, Médecins d’Afrique Congo pour l’appui matériel inestimable). Bravo aussi aux initiateurs du projet : Mr Kinsa, Mr Maloumbi, Mr Ngoma et le chef du Village. La coordination Europe de Médecins d’Afrique travaille maintenant à finaliser l’étude technique et la budgétisation du projet. Un appel est lancé à tous les descendants de Loumo, Boko, Louingui et plus largement du Pool pour soutenir financièrement ce projet qui servira de modèle pour le district de Loumo comme Voungouta sert aujourd’hui de modèle pour le district de Louingui.
photoIntervention

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE MEDECINS D’AFRIQUE (CERMA)
15.03.2013
La lutte contre la mortalité maternelle et néonatale passe par l’offre de service SR et l’utilisation (accessibilité) de ce service. Le renforcement des capacités des partenaires (ONGs locales et internationales et étatiques) dans les différentes thématiques Santé Reproductive/DMU est l’une des stratégies pour l’amélioration de la qualité de ce service offert à la population. Dans le cadre de la mise en œuvre du DMU qui est une norme de Sphère et sauve des vies, MDA a organisé à Bukavu du 5 au 9 Mars 2013, à travers UNFPA, un renforcement de capacités de son équipe cadre, des partenaires étatiques et des ONGs locales. Cette formation s’avère déterminante pour améliorer les connaissances et compétences des partenaires dans la mise en œuvre des activités pour une meilleure qualité de vie surtout pour la santé maternelle.

But de la formation :
· permettre la mise en œuvre du DMU dans toutes situations d’urgence qui se présentent
· prise en charge de qualité des victimes de violence sexuelles des zones cibles
· prise en charge adéquate des urgences obstétricales et néonatales dans toutes les situations d’urgence qui pourraient se présenter.
· meilleure prise en charge syndromique des IST


Bénéficiaires : 30 professionnels de santé dont 16 membres de l’équipe-cadre de MDA dans le Nord et le Sud Kivu, 6 membres des ONGs locales, 3 membres de l’UNFPA, 2 membres de l’ECZS de MINOVA, 2 membres de l’ECSZ de KATANA et 1 membre du PNSR Sud Kivu

Lieu : Centre Amani, Bukavu, Sud-Kivu, RD Congo

Approche : l’approche de formation adoptée était axée sur les compétences. Un pré-test et un post-test ont permis de déterminer la progression des participants. La formation s’est déroulée avec une alternance du brainstorming, d’exposés illustrés, de simulations, de jeux de rôle, d’exercices individuels et en groupe qui ont complété la démonstration organisée en station de travail. Le partage d’expérience et la résolution des problèmes ont été exploités comme méthode d’andragogie. Il était recommandé aux participants de d’acquérir avant l’atelier un certificat de formation en ligne sur le DMU.
photoIntervention

URGENCES
05.03.2013
La récente mission interagences menée du 14 au 21 février 2013 dans le Nord-Ubangui en Equateur a recensé plus de 15 000 réfugiés centrafricains, dont environ 7000 à Mobayi Mbongo. Ils fuient des conflits qui ont éclaté dans la seconde moitié du mois de décembre 2012 en République Centrafricaine (RCA). Dès la fin du mois de décembre 2012, plusieurs sources ont rapporté la présence de réfugiés centrafricains dans certaines localités des districts du Nord et du Sud Ubangi en République Démocratique du Congo (RDC). Leur nombre continue d’augmenter, et ils ont un besoin urgent d’assistance humanitaire.

Ce lundi 4 Mars, Médecins d’Afrique RDC, en lien avec le HCR, a commencé sur ses fonds propres à déployer sur le terrain une équipe constituée de spécialistes des urgences humanitaires, issus du Congo Brazzaville et du Congo Kinshasa. Il s’agit de mettre en place des activités pour la santé, la nutrition et l’accès à l’eau potable et à l’assainissement des réfugiés. Des réunions de concertation sont en cours avec les grandes agences de l’ONU (HCR, PAM, UNFPA) pour appuyer Médecins d’Afrique dans la mise en oeuvre de ces projets.
photoIntervention

PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLE & DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
20.01.2013
La santé scolaire est une composante importante dans l’éducation des enfants. Des enfants en bonne santé préservent leur capital d’avenir et sont mieux disponibles dans l’acquisition des savoirs. En effet, une mauvaise santé, des carences nutritionnelles, un environnement psychologique dégradé, sont autant de handicaps pour les enfants. Il s’agit d’un Projet transversal répondant à trois des quatre axes du PNDS (Plan National de Développement Sanitaire), à savoir : Renforcement du système de santé ; Survie de la mère et de l’enfant ; Protection de la santé et promotion des comportements sains. Quatre acteurs co-participent à ce programme : dirigeants des écoles, parents d’élèves, élèves et Médecins d’Afrique.

OBJECTIF

Objectif général : Contribuer à la réduction de la morbi-mortalité des élèves dans les écoles qui participent à la RESASCO
Objectifs spécifiques : Contribuer à l’amélioration des performances des élèves par une prise en charge médicale, nutritionnelle et un soutien psychologique précoces et adaptés ; Améliorer les connaissances sur les bonnes pratiques sanitaires dans les écoles.

STRATEGIES MAJEURES

Un examen médical systématique de tous les enfants est effectué par une équipe médicale formée préalablement. Les enfants présentant des signes de pathologies sont référés vers les centres de santé pour une confirmation et une prise en charge éventuelle.

ACTIVITES REALISEES

- Sensibilisation des directions de 26 écoles signataires de la convention de partenariat et des membres des associations de parents d’élèves
- Briefing des volontaires : 12 cette année
- Organisation du screening médical, nutritionnel et psychologique : au total 8225 élèves des écoles partenaires ont bénéficié des activités de screening dans 26 écoles privées et conventionnées.
- Collecte des données
- Références et suivi des cas vers les centres de santé
- Organisation des séances d’IEC à l’endroit des élèves

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

Ce projet permet d’améliorer la prise en charge de la santé des enfants, les résultats scolaires, la vulgarisation des bonnes pratiques sanitaires, une cartographie des problèmes de santé en milieu scolaire et par voie de conséquence un investissement en matière d’aménagement sanitaire des écoles. Les activités de la RESASCO pourraient être étendues au niveau des écoles publiques en recherchant des fonds nécessaires auprès des potentiels bailleurs (privés, sociétés et autres) afin de faire bénéficier de ces activités un plus grand nombre d’élèves.
photoIntervention

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